RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Daniel Viglietti chante à jamais pour une nouvelle humanité !

« Je veux rompre la vie,
combien je voudrais la changer... »

Daniel Viglietti

Daniel Viglietti est né en 1939 à Montevideo (Uruguay). Il a vécu dans une famille de musiciens : sa mère, pianiste classique, son père, guitariste, écrivain et folkloriste ainsi que son oncle, pianiste et directeur musical, l’ont fortement influencé et poussé à aimer la musique et la poésie. Il a reçu une excellente formation musicale au Conservatoire National de Musique de l’Université de Montevideo. Le jeune Viglietti admirait simultanément Stravinsky et Atahualpa Yupanqui, car – disait-il – « il n’y a pas de frontières de valeurs entre eux ».

Son activité publique commence en 1960 dès l’âge de 21 ans. Il n’est pas seulement un musicien-compositeur qui chante avec modestie, sincérité, joie, douleur, espoir et passion, l’univers latino-américain. Il est aussi, compositeur de musique pour le théâtre et le cinéma, un journaliste réputé, un homme de radio, ainsi qu’un pédagogue actif : il crée et dirige des ateliers d’enseignement musical et fait connaître la richesse de la musique latino-américaine à travers ses programmes de radio et de télévision.

En 1972, les militaires uruguayens veulent emprisonner sa voix, mais une grande mobilisation du peuple et le soutien de personnalités internationales, dont Miguel Angel Asturias, Jean-Paul Sartre, Julio Cortázar, Oscar Niemeyer réussissent à le sortir de prison. Il se voit cependant contraint de quitter son pays, vers l’exil. Pendant 11 ans les militaires interdisent la diffusion de l’œuvre de Daniel Viglietti en Uruguay. Il s’établit à Paris et y travaille avec la vigueur et l’engagement de toujours. Son premier disque édité en France par « Le chant du Monde », gagne le grand prix de l’Académie Charles Cros.

Lorsque Daniel Viglietti est sur scène, il se donne au public avec sérieux et rigueur ; il n’a jamais de gestes démagogiques ou de recherche facile d’applaudissements, il est l’austérité même... Lui, sa guitare, sa voix et son message n’ont pas besoin de faux subterfuges. Il va à l’encontre de tous les mécanismes publicitaires de la société de consommation.

En 1984, Daniel Viglietti retourne vivre en Uruguay. Il a besoin de son pays, de son continent, de ses gens, comme on a besoin d’air pour vivre. « Je peux créer -dit-il- contre vents et marées, mais certainement pas contre la distance ». Son message fait de poésie et de musique attire toujours les foules : des jeunes et moins jeunes, une vraie mosaïque de tranches d’âge s’empresse de le rencontrer et de l’écouter.

Ce musicien fondamental de « notre Amérique » est le symbole de plusieurs générations, qui a dû vivre des transformations politiques très complexes, sans jamais trahir son engagement pour une société plus juste. Son chant rebelle interpelle le meilleur en chaque femme et en chaque homme pour la construction d’une Amérique Latine nouvelle, libre et indépendante, et d’un monde meilleur pour tous.

Daniel Viglietti a parcouru l’Amérique Latine toute entière pour soutenir les mouvements populaires et pour accompagner les peuples en lutte. Il a été l’un des premiers troubadours à chanter en hommage au Commandant Ernesto Che Guevara lors du Festival de la chanson de contestation de Casa de las Américas réalisé à La Havane en 1967. Récemment le 9 octobre 2017, il était aussi présent à Vallegrande (Bolivie) pour commémorer les 50 ans de l’assassinat d’Ernesto Che Guevara.

Le 30 octobre 2017, Daniel Viglietti à l’âge de 78 ans succombe à des complications lors d’une intervention chirurgicale. Ses chansons – de véritables bijoux poétiques – sont maintenant devenues éternelles. Il nous laisse 14 albums dont des chansons emblématiques comme : « A desalambrar », « Gurisito », « Canción para el hombre nuevo », « Canción para mi América », « Cruz de luz », « El Chueco Maciel »...

Daniel, l’artiste du peuple, l’être humain intègre, l’ami fidèle nous manque déjà... !

31 octobre 2017

»» https://www.facebook.com/CollectifALR/
URL de cet article 32504
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (prologue de Nelson Mandela)
Salim LAMRANI
En Occident - en Europe et aux Etats-Unis tout particulièrement -, Cuba suscite énormément de critiques et de controverses. Ce petit pays de onze millions d’habitants dispose d’une couverture médiatique disproportionnée par rapport à sa taille et les médias sont unanimes pour stigmatiser la plus grande île des Caraïbes et diaboliser son leader historique Fidel Castro. Les attaques sont virulentes, jamais nuancées et à sens unique. Cuba serait un enfer pour ses habitants avec un système archaïque et (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(...) je suis d’accord avec le fait que le tsunami a été une merveilleuse occasion de montrer, au-delà du gouvernement des Etats-Unis, le coeur du peuple américain.

Condoleezza "oui, j’ai un grain" Rice
devant la commission sénatoriale des relations étrangères US - janv. 2005

Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.