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Les Zindignés ! n° 43

Paul Ariès prévient : les quinquennats passent … les indignés aboient toujours ! Le P “ S ”, ajoute-t-il, plus jamais ! « La défaite de ce parti aux législatives est la sanction logique du quinquennat de Hollande. »

Thierry Bruqvin dénonce la course effroyable aux terres agricoles : « La famine sévit actuellement dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Est, elle touche 20 millions de personnes, notamment parce que la sècheresse frappe depuis fin 2016 et se conjugue avec la pauvreté économique, les guerres … Avec le réchauffement climatique et la croissance de la population, les enjeux alimentaires et agricoles deviennent progressivement de plus en plus tendus. Cette tension touche donc aussi les terres agricoles disponibles. »

Jean-Marc Sérékian évoque ces Néo-Néga Watts qui valent des milliards : « C’est un secret de Polichinelle … En tant qu’entreprise vendant de l’électricité atomique, EDF, criblée de dettes, survit dans son parc délabré. Même si la présentation soignée de l’état de ses finances apparaît moins préoccupante que celle d’Aréva, après Fukushima, il n’y a plus d’illusion possible sur l’avenir du fleuron national. »

Claude Calame analyse la victoire, avec Trump, du néo-libéralisme américain : « Dans le domaine de l’économie, les Etats-Unis sont parvenus à imposer une idéologie de la croissance purement économique et financière, mesurée à la seule aune de l’augmentation du PIB : la valeur d’échange prime sur la valeur d’usage … Hamburgers, hot-dogs, bagels, donuts annonçait à son dernier menu le très parisien bistro “ La chat bossu ”, sis rue du Fg Saint-Antoine. Quant à l’assimilation des valeurs étasuniennes, inspirées qu’elle sont par le plus brut des libéralismes anglo-saxons, la messe est dite. Le programme électoral de (Mac)Donald Trump n’en est que l’expression extrême. »

Un long entretien de Paul Ariès avec Philippe Vion-Dury sur les algorithmes qui rythmes nos vies : « Il appartiendra à la société civile d’arracher les algorithmes des mains des multinationales, de hacker les GAFA et de proposer des services d’intérêt général qui pourraient mettre à profit les indéniables avantages que peuvent offrir ces systèmes. »

Un autre entretien de Paul Ariès avec Paul Liret sur le retour de l’idée coopérative : « L’économie coopérative est une réalité universelle qui correspond aux besoins inhérents des êtres humains de s’unir pour répondre à leurs besoins économiques communs. »

Odile Marcel et Régis Ambroise présentent le « paysage de l’après-pétrole » : « Son objectif est de redonner durablement à la question du paysage un rôle central dans les politiques d’aménagement du territoire, dans un contexte de transition énergétique et plus largement de transition vers un développement durable. »

Florent Bussy nous dit qu’il en a marre de voter utile : « Voter utile, c’est voter pour le candidat le mieux placé pour éliminer celui qu’on ne souhaite pas voir élu. Nous avons voté pour Jacques Chirac pour éviter Jean-Marie Le Pen, pour Ségolène Royal pour éviter Nicolas Sarkozy, pour François Hollande pour éviter de nouveau Sarkozy. Nous sommes nombreux à avoir voté Emmanuel Macron pour éviter Marine Le Pen. Cela fait donc plus de 15 ans que notre démocratie est atteinte du syndrome du vote utile. Il n’est plus un vote qui fasse l’économie de cet argument. Au point que nous soyons nous-même tentés de l’utiliser. Militant de la France Insoumise, je me suis vu cette année expliquer sur les marchés que « cette fois-ci, le vote utile, c’est Mélenchon ». Et utiliser les arguments qui sont ceux de nos adversaires et qui nous ont empêchés d’exister politiquement. Le « vote utile » nous a privés de toute chance de défendre nos chances face à François Hollande en 2012. La manipulation de son discours du Bourget sur sa lutte contre la finance a achevé de nous rendre impuissants, en reprenant la ligne principale de notre programme, mettre l’humain au centre. »

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