"Plus d’Europe" nous disent-ils ... mais par cette phrase ils veulent dire plus de néolibéralisme et d’austérité.
Menaces sur les 35 heures, dans le collimateur l’assurance sociale et les allocations, suppression des conventions collectives, licenciements sans conditions ni indemnités. Gels des salaires
Partage du chômage entre travailleurs et chômeurs, généralisation du travail à temps partiel et transformation de tous en demi chômeurs, en demi salariés.
Suppression des cotisations patronales et salariales dans le système des retraites, c’est-à-dire destruction de ce système.
Suppression de toutes les « rigidités » concernant le temps et les conditions de travail et totale flexibilisation, de façon que l’employeur puisse embaucher comme il le veut et pour la durée qui lui convient, et licencier qui il veut quand il veut !
Ces changements, on pourrait supposer qu’ils ont été imposés en raison de la crise économique, et des mémorandums, etc. ; pourtant, ils proviennent de loin, de 1993 et la crise n’a fait que donner à la bourgeoisie le prétexte et le point d’appui pour les mettre en œuvre sans rencontrer de forte résistance.
Par la suite, le Conseil Européen de Copenhague a invité la Commission Européenne à préparer et présenter le « livre blanc », autrement dit l’orientation fondamentale que devrait suivre l’Union Européenne pour le « développement, la compétitivité et l’emploi ». Il contenait un descriptif extrêmement détaillé de toute la stratégie du capital pour les trente années à venir.
Le mouvement ouvrier et les mouvements locaux sont confrontés au défi des réponses à la liquidation généralisée de la richesse publique, à la privatisation des biens sociaux, aux nouvelles atteintes au droit du travail, à la nécessité de défendre les droits des petits débiteurs du trésor public.
La France a toujours été l’atelier de la politique sociale de l’Europe.
Il y a d’urgence que La classe ouvrière française se place en avant garde en première ligne du combat pour empêcher l’adoption en France des injonctions antidémocratiques qui désapprouvent, dans une proportion écrasante, une majorité des citoyens.
Face à eux, une majorité pitoyable et ses alliés. Un gouvernement de représentants aux ordres du capital allemands et français qui s’efforcent de prendre la société en otage à coup de ordonnances, ils adoptent la violence pour réponse : répression des manifestations, menaces d’interdiction, un état policier qui, en collaboration avec les médias, exerce une contrainte intolérable sur la justice, qui procède à des emprisonnements de syndicalistes avec des peines pour l’exemple.
L’oligarchie des structures supranationales se trouve dans une impasse stratégique.
Mais pour que la classe ouvrière et ses mobilisations parviennent à vaincre, il leur faut un plan alternatif qui aura pour priorité immédiate un combat patriotique de classe inflexible, dont l’objectif sera la souveraineté populaire, un combat pour l’hégémonie de la classe ouvrière. Un projet pour un grand renversement ouvrier et populaire des politiques pratiquées par l’oligarchie économique et le système politique qui les soutient, en rupture avec l’eurosystème.
Les maillons essentiels devraient être l’abrogation des lois dit « travail » et de la nationalisation des banques et des entreprises stratégiques et leur mise en fonctionnement, la sortie de la prison monétaire de l’euro zone et l’affrontement global avec l’intégration européenne néolibérale.
Dans l’ immédiate : Il y a alerte mes amis
Le 18 Juin faisons barrage à Macron ses candidats marionnettes et leurs copains de la droite et de l’ancienne majorité.
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » disait Antonio Gramsci.. Cette tératogenèse de l’oligarchie financière, des éditocrates bien-pensants (et surtout bien rémunères) de la droite lobbyiste et du PS n’a aucune légitimité pour imposer ses diktats et casser le code du travail et la sécu ! Résistance
Soutenons sans hésitations les candidats de la France insoumise et du PCF qui se trouvent au deuxième tour des élections législatives et dès lundi prochain continuons le combat avec les syndicats partout dans les entreprises et dans la rue !
Vangelis GOULAS
Unité Populaire (Laïki Enotita) Paris.