Personnel infirmier vieillissant avec d’importants problèmes de santé.
Une enquête de la « Fédération Panhellénique des Travailleurs des Hôpitaux Publics » révèle que le personnel infirmier « trop rare » est âgé avec d’importants problèmes de santé et cela à cause du « manque tragique » qui se monte à 35% de postes inoccupés et oblige à des « horaires épuisants ».
La durée moyenne de service du personnel infirmier est de 25 ans. 15% des employés du service infirmier (4500) ont des certificats des Commissions Médicales pour des problèmes de sante et les congés maladie accordés chaque année sont au moins de 200 000 jours. « Le personnel infirmier travaille en situation de burn-out », rapporte la Fédération, en faisant remarquer « qu’il existe des risques d’erreur dans les soins infirmiers car la charge d’une personne est de 40 lits de malades ».
Selon la Fédération, le droit du travail n’est respecté dans aucun hôpital, 800 000 jours de repos et congés normaux sont dus. « Si les droits légaux étaient appliqués au personnel infirmier comme il se doit, le gouvernement fermerait les hôpitaux, signale la Fédération en mentionnant que 5 000 employés des services infirmiers avec déclarations de problèmes de santé ou de problèmes familiaux ont des demandes en attente pour un allègement de charges, 4 500 employés ont un certificat d’invalidité et peuvent prendre leur retraite d’invalidité, 7 000 employés ont acquis leurs droits à la retraite, mais « s’ils prennent leur retraite, les hôpitaux mettent la clef sous le paillasson ».
traduction Palili
http://kinisienergoipolites.blogspot.fr/2017/04/blog-post_744.html
Les chiffres se portent bien et les malades meurent
La « Fédération Panhellénique des Travailleurs des Hôpitaux Publics » dénonce l’ hôpital de Volos « qui a renvoyé de l’hôpital cinq malades atteints du cancer. »
« Les malades atteints du cancer pleurent et disent qu’ils rentreront chez eux pour mourir. »
Cinq malades qui devaient faire une chimiothérapie immédiate ont été renvoyés lundi dernier de l’ hôpital de Volos, vers d’autres hôpitaux du pays, malgré l’opposition de l’oncologue Giorgos Riga,dénonce la Fédération.
« Le Budget de l’hôpital de Volos pour les chimiothérapies est épuisé et depuis lundi dernier (20-3- 2017), les malades atteints du cancer sont renvoyés vers une destination inconnue » indique le communiqué de la Fédération.
Détails
« Hôpital de Volos
Encore un hôpital excédentaire, selon M.Polakis. Les chiffres se portent bien et les malades meurent.
Le budget prévisionnel de l’hôpital de Volos pour les chimiothérapies est épuisé et depuis lundi dernier 20-3-2017, les malades sont renvoyés vers une destination inconnue.
L’Unité de Chimiothérapie de l’hôpital de Volos est composée de deux médecins oncologues et de cinq infirmières. Elle effectue en moyenne 400 séances par mois pour 200 malades atteints du cancer.
Le budget prévisionnel dont dispose l’hôpital est de 220 mille euros par mois.
Vendredi 17-3-2017, l’Administrateur de l’hôpital de Volos a convoqué le médecin oncologue Giorgos Riga pour lui communiquer en présence du Directeur du Service de Santé qu’à partir de cette date il ne serait plus accepté de nouveaux malades pour la chimiothérapie, en raison du dépassement de 50% du budget. l’Administrateur déclare que la dépense est de 280 000 euros par mois au lieu de 220 000.
Le médecin oncologue M. Giorgos Riga refusa de renvoyer les malades atteints du cancer et l’Administrateur lui communiqua que le Directeur du Service de Santé le ferait. Concrètement, il lui annonça que tout nouveau malade atteint du cancer qui viendrait à l’unité de chimiothérapie serait dirigé vers le Directeur du Service de Santé qui se chargerait de le renvoyer. Depuis lundi 20-3-2017 ont été renvoyés cinq malades pour lesquels la Commission Oncologiste de l’hôpital avait jugé qu’une chimiothérapie immédiate était nécessaire.
L’administrateur n’a pas seulement ordonné de renvoyer les nouveaux malades, il a ordonné au médecin oncologue M. Riga, pour redresser les dépenses, de renvoyer des malades qui sont déjà suivis en chimiothérapie. Si cela est possible ?????
La plupart des malades qui arrivent à l’Unité de l’hôpital de Volos, ne sont pas de nouveaux malades, ils viennent à la suite d’une rechute et confient leur histoire à l’Unité. Ils connaissent l’unité oncologiste, lui font confiance et leur renvoi serait dommageable pour leur santé.
Mercredi 22-3-2017, ils ont renvoyé un malade en fauteuil roulant qui venait pour une chimiothérapie !!! Avec pour tout soin un antalgique !!!
Les malades du cancer sont renvoyés pour la chimiothérapie, vers une destination inconnue. Imaginez l’épreuve pour les malades en stade terminal ? C’est une tragédie qui se développe ces jours-ci à l’hôpital de Volos.
Les malades renvoyés pleurent, s’exaspèrent, désespèrent de leur sort et disent aux infirmières et aux médecins qu’ils vont aller chez eux pour mourir. Pour faire une chimiothérapie, il faudrait qu’ils demandent aux hôpitaux de Larissa, de Thessalonique, d’Athènes. Où vont ils trouver l’argent pour les frais ? L’épreuve qu’ils subissent est inimaginable. Pour faire une chimiothérapie, les malades deviennent une balle qu’on se renvoie d’hôpital en hôpital car les autres hôpitaux refusent de les recevoir par manque de financement.
Est ce que l’on mérite d’avoir des ministres de la Santé si irresponsables et si peu fiables ? C’est un danger public !!!
Nous tenons à féliciter le médecin oncologue Giorgos Riga qui n’a pas participé à cela et a rendu public le problème auprès des moyens d’information de masse de Volos.
Puissent les Administrateurs du Système, trouver une telle sensibilité !!! »
kinisi ENERGOI POLITES et Larisa CITY NEWS
traduction Palili
http://www.larisacitynews.gr/2017/03/kataggelies-tis-poedin-gia-to-nosokomeio-tou-volou.html#ixzz4cVmc78px