@ cunégonde godot
M. Fillon veut en toute simplicité poursuivre la politique du capitalisme européo-mondialiste de liquidation de la France et de tous les Etats souverains européens.
Je trouve que ce constat est larmoyant et ne reflète pas la réalité du tout et même qu’il est trop répété à mon goût pour signifier quelque chose de tangible. À vrai dire, ce constat est un constat d’une conjoncture particulière qui permet de le voir ainsi. Si la France se portait bien, ce constat n’aurait pas été relevé avec autant d’ampleur. D’instinct, les peuples sentent les dangers, mais ils ne peuvent pas les identifier collectivement et agir d’un commun accord, parce que les intérêts des couches ou classes qui les composent sont contradictoires. D’où leurs représentations par des courants politiques divers plus au moins en diapason avec les divers mécontentements, aspirations et autres. Ainsi se crée un magma où seuls ceux qui ont les moyens ou les détiennent, gagnent au détriment souvent de la majorité qu’ils arrivent à corrompre et à diviser sur des futilités.
Première conclusion : M. Fillon ne veut rien, il est le représentant le plus représentatif d’une certaine France qui se considère vitale à la France en étant son cœur en toute légitimité. Pour le reste, on peut discourir à l’envie.
Comme on aime discourir sur les hommes (sans distinction de sexe) politiques en surenchérissant sur leurs capacités ou incapacités à faire ou ne pas faire telle ou telle chose comme s’ils détiennent des pouvoirs divins, allons-en. Certes, j’en parlerai, mais sans leur accorder le moindre pouvoir divin. Je me limite à quelques personnalités comme tendance d’un courant important silencieux ou bavard, sans la prétention ni de l’exhaustivité que je rejette d’emblée (sinon il faut écrire une encyclopédie) ni d’un choix équitable parce que je ne cherche pas à rendre justice à qui ce soit, mais à brosser un tableau qu’on peut apprécier ou pas.
Je poursuis sur Fillon en me servant de votre propre assertion qui dit qu’il poursuit la politique du capitalisme européo-mondialiste de liquidation de la France et de tous les Etats souverains européens depuis les années 70.
En lisant ça, on a envie de dire : Pauvre France, on l’a roulé dans la Farine. Personne ne l’a roulé dans la farine. Elle a toujours été au centre de tous les événements du monde moderne c.à.d. depuis l’ère industrielle qui a met fin à l’artisanat et au mode féodale de production et d’accumulation des richesses.
À la première guerre mondiale, comme à la deuxième elle a été partie prenante et en première ligne. Là, je parle toujours de ses élites, du peuple qu’est ce qu’on a à foutre (la pensée n’est pas la mienne, mais reflète un fait). Après la deuxième guerre mondiale, elle a émergé affaiblie par la destruction de son pays et le commencement de la perte de ses colonies. Ses élites étant dans le besoin de se relever, comme les élites des autres pays de l’Europe, ont pris le plan Marshal comme une aubaine sans se rendre compte que c’est la porte de l’entrisme de leur libérateur qu’ils présentaient ainsi pour ne pas reconnaitre un moindre mérite à l’ex-URSS. Si l’intermède gaullienne a été une tentative de remettre la France sur ses rails, elle fut trahi par ses propres partisans par manque de conviction et de caractère de leur part, car n’est pas De Gaulle qui le veut.
Deuxième conclusion : Fillon ne vas poursuivre la politique du capitalisme européo-mondialiste de liquidation de la France et de tous les Etats souverains européens. Il va poursuivre la défense des intérêts des élites économiques françaises sans plus et les négocier avec Satan (Amérique) et ses sbires pour maintenir ou étendre leurs zones d’influence, ou de domination, en quelques mots, asservir d’autres états faibles tout en les maintenant dans des indépendances factices, car leur intérêt n’est pas de les faire disparaître mais de les asservir comme d’ailleurs Satan (Amérique ) asservit l’Europe et ses pays en contrôlant la défense de son pays le plus puissant sans entièrement lui faire confiance puisqu’il contrôle la défense des autres petits pays, soit disant, pour contrer la menace Russe. Un Satan ne peut pas exister sans un Satan miroir qui le fait ange ou sur lequel il se fait ange. (Comme vous pouvez voir je modernise les concepts d’ange et de Satan et les ramènent à leurs significations réelles pour désigner les mécanismes de nos penchants)
Madame le Pen. Tout le monde plus ou moins la connait, elle n’est pas son père mais elle n’est pas son contraire. Elle est tout ce que traîne la France comme scories de son histoire mais qu’elle n’ose pas regarder en face, l’assumer et le reconnaitre. (C’est un peu trop demander à la France comme à n’importe quel pays). Mais la pauvre, elle vient d’être supplantée par Fillon au mieux qu’elle ne le pourrait jamais l’espérer.
François Asselineau, très intelligent, conscient des véritables enjeux politiques, mais peu conscient de leurs mécanismes profonds qui risque de le broyer sinon il n’aurait jamais vu en l’élection de Donald Trump un séisme politique mais plutôt un simple orage. J’averti que je ne suis pas un devin mais un observateur qui a l’habitude de décortiquer les liens qu’il y a entre les choses. Et je peux me tromper car les facteurs qui rentre en jeu dans une situation sont nombreux et imprévisibles sans pour autant changer les tendances fondamentales à moins d’un miracle ou d’une catastrophe. Parfois des petites choses peuvent nous édifier sur une situation mieux que n’importe quoi, car les préjugées des êtres humains dominent leur comportements.
Le cas de Ségolène Royal que j’ai toujours trouvée sincère et naïf pour pouvoir vivre avec les loups, avait compromis ses chances de se faire élire par une simple incartade, en allant serrer les mains de militants du Hasbollah au Liban. Et elle vient de récidiver avec Castro. Je dis bien qu’elle a compromis ses chances, et non pas qu’elle aurait été élu si elle n’avait pas fait cette incartade qui ne l’est pas en fait, cela dépend de qui il s’agit.
Et je termine par Jean-Luc Mélenchon. Il a l’air d’un homme qui sait naviguer sans boussole et éviter les écueils sans pour autant être sûr d’arriver à une destination précise et fixée d’avance. Il peut absorber le mécontentement des Français mais il ne peut pas leur dire sur quelle plage ou littorale ils vont échouer, tout dépend de leur volonté pour vaincre celle de leurs adversaires qui sont plutôt fort que nombreux par les moyens qu’ils détiennent.
Sur ce, excusez-moi chère cunégonde godot, je me suis servi de vous comme prétexte pour dire ce que j’ai à dire. Cela ne signifie pas que mon point de vue est le meilleur que le votre ou ce qui l’inspire est plus noble que ce qui inspire le votre. Nous sommes des brindilles qui flottent sur une mer parfois agité et parfois calme. Il y a des brindilles qui se gonflent d’orgueil, qu’elles l’assument ou qu’elles aillent se faire foutre car personne n’a demandé à naître.