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UNE HISTOIRE POPULAIRE DE LA FRANCE Du XIVe siècle à nos jours

À paraître en mars 2017
Souscription 20 € (Prix public 28 €)

Cette histoire se veut « populaire » au sens où elle s’adresse au grand public, mais aussi en raison de son objet. Le but est de montrer, preuves historiques à l’appui, que ce ne sont pas les « grands hommes » (ni « les grandes femmes ») qui font l’histoire, mais le peuple.

Pour que « ceux d’en bas » puissent constituer un véritable « peuple » (au sens politique du terme) et non plus une simple population d’individus répartis sur un territoire, il faut qu’ils soient liés entre eux. Ce lien, ce n’est pas le « sentiment d’appartenance à la nation » – comme veulent nous le faire croire les idéologues républicains – mais la domination exercée par le pouvoir d’État et les résistances de ceux qui la subissent.

Dans cette perspective, l’histoire populaire de la France débute avec le prélèvement des impôts directs sur ses sujets, coup de force qui suscite un immense mouvement de révolte au cours duquel s’opère la jonction du peuple des villes et du peuple des campagnes.

En prenant, comme fil conducteur, ce processus de domination et de résistance, l’ouvrage éclaire sous un jour nouveau tous les grands événements qui ont scandé l’histoire de la France depuis la fin du Moyen Age (l’esclavage, la colonisation, les migrations, les révoltes et les révolutions, les guerres, les crises économiques et politiques).

« La France » étant ici définie comme l’ensemble des territoires qui ont été placés, à un moment où un autre, sous la coupe de l’État français (ce qui inclut toutes les possessions coloniales), cet ouvrage est aussi un monument élevé aux multiples composantes des classes populaires qui ont construit ce pays, depuis le XIVe siècle jusqu’aujourd’hui.

Historien, directeur d’études à l’EHESS, Gérard Noiriel a notamment écrit sur l’articulation de l’immigration, de la nation et des sentiments xénophobes.

Dernier livre paru, « Chocolat, La véritable histoire d’un homme sans nom » (Bayard, 2016).

Du même auteur chez le même éditeur :

« Dire la vérité au pouvoir : les intellectuels en question » (2010)
http://www.agone.org/direlaveriteaupouvoirlesintellectuelsenquestion

« Histoire, théâtre et politique » (2009)
http://www.agone.org/histoiretheatreetpolitique

“ À quoi sert l’"identité nationale" » (2007
http://www.agone.org/aquoisertlidentitenationale

»» http://agone.org/memoiressociales/unehistoirepopulairedelafrance/index.html
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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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