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Le Nobel Adolfo Pérez Esquivel demande à Obama de ne pas faire coïncider son voyage en Argentine avec l’anniversaire du coup d’Etat

Le Prix Nobel de la Paix argentin demandera au président nord-américain Barack Obama de ne pas faire coïncider son voyage avec le 40° anniversaire du coup d’Etat du 24 mars 1976, « un coup d’Etat militaire dans lequel les Etats-Unis ont eu beaucoup à voir à travers leur doctrine de sécurité nationale ».

« Je vais lui demander officiellement de retarder son voyage aux 25 et 26 mars », a annoncé Adolfo Pérez Esquivel, qui a fait remarquer que le 24 mars prochain, il y aura de grandes mobilisations dans le pays. « Nous, les organismes, nous sommes inquiets à cause des tensions qu’il peut y avoir avec un gouvernement qui veut revenir sur tout le chemin fait par les organisations des droits de l’homme », a signalé le Prix Nobel de la Paix à l’agence DPA. « Je ne crois pas que ce soit une heureuse rencontre, je crois qu’il peut y avoir des problèmes et que c’est inutile », a averti Pérez Esquivel qui a demandé « qu’Obama tienne compte du contexte dans lequel il veut faire son voyage, certainement pour obtenir plus d’intégration et pas une confrontation ».

Le Prix Nobel a mis en avant, cependant, l’action du président nord-américain parce qu’il « a fait des choses importantes, positives, comme le rapprochement avec Cuba bien qu’il n’ait pas pu fermer la prison de Guantánamo”. « J’aimerais rencontrer Obama, il serait important de réfléchir et de parler de la relation des Etats-Unis avec l’Amérique Latine qui doit être une relation de coopération et d’intégration avec ses peuples et non de la prendre comme son arrière-cour, a déclaré le dirigeant des droits de l’homme.

Les Mères de la Place de Mai ont aussi remis en question la date choisie par le président des Etats-Unis pour arriver à Buenos Aires après sa visite historique à Cuba, les 21 et 22 mars. « Ce qu’on se demande, c’est s’ils ont pensé à cette date en particulier ou non, s’ils l’ont fait avec préméditation », a déclaré Nora Cortiñas, membre des Mères de la Place de Mai Ligne Fondatrice. Si la visite d’ Obama a été programmée pour qu’il soit ici le 24 mars, c’est « terrible et sadique », a soutenu Cortiñas qui a considéré que « ce serait un affront pour le peuple qui a lutté contre l’impunité ». « Ils ont été les organisateurs des dictatures du Cône Sud, en Amérique Latine. De plus, c’est un pays qui vit en s’immisçant dans d’autres pays, en provoquant l’horreur », a-t-elle averti.

Hebe de Bonafini, pour sa part, se demande si Mauricio Macri « l’a invité le 24 mars pour ne pas laisser se faire la marche » et a averti que « ce n’est pas n’importe quel jour ».

Source en espagnol :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2016/02/19/perez-esquivel-le-pedira-a-obama-que-retrase-su-visita/

Traduction : traduction Françoise Lopez http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2016/02/argentine-obama-en-argentine-pour-le-40-anniversaire-du-coup-d-etat-du-24-mars-1976.html

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Aurélien BERNIER
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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