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L’entraide

Photo : Josh Mindemann

Je m’étais pris d’amitié pour un déshérité il y a deux années, connu le soir de noël à la sortie du super U de Beaulieu sur mer, Oliver originaire d’Allemagne et trimard de l’époque baba cool avait pris ses quartiers en face de l’office de tourisme, il était assis sur ses talons stoïque et grelottant sous la pluie glaçante !

Depuis ce jour j’avais l’habitude d’échanger quelques mots en franglais avec lui, je lui donnais quelques pièces, lui achetant de temps à autres une bouteille de rhum ou bien nous allions prendre un café !

Eh bien le directeur de Super U lui a interdit l’accès du magasin dernièrement, alors qu’il avait l’habitude de faire quelques courses plusieurs fois par jour, sans gêner le monde, aimable et prévenant, hormis son allure un peu différente, sa tenue hirsute et depuis lors je ne l’ai plus revu !

Pendant que des industriels et leurs complices commerciaux de tous secteurs sont en train de nous empoisonner à petit feu avec des produits de plus en plus frelatés, à la manière des produits à la dérive et toxiques du secteur financier, et qu’ils n’hésitent plus à faire appel à des escouades de caissières venues d’Europe de l’est payées avec un lance pierre tandis que les employées locales se retrouvent sur le carreau, je me faisais la réflexion suivante !

Si les dirigeants en cols blancs sont si lisses et propres sur eux, c’est aussi pour mieux mettre en valeur leur morale crasseuse et inhumaine promue par un système tendant à nous conditionner dans le but d’enfanter à court terme un monde de zombies...

Patrice Sanchez

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Éric Dupont-Moretti : "Condamné à plaider"
Bernard GENSANE
Il a un physique de videur de boîte de nuit. Un visage triste. De mains trop fines pour un corps de déménageur. Il est toujours mal rasé. Il sera bientôt chauve. Parce que ce ch’ti d’origine italienne est profondément humain, il est une des figures les plus attachantes du barreau français. Il ne cache pas sa tendance à la déprime. Il rame, il souffre. Comme les comédiens de boulevard en tournée, des villes de France il ne connaît que les hôtels et ses lieux de travail. Il a décidé de devenir (…)
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(CUBA) "Tant qu’il y aura l’impérialisme, nous ne pouvons nous permettre le luxe du pluri-partisme. Nous ne pourrions jamais concurrencer l’argent et la propagande que les Etats-Unis déverseraient ici. Nous perdrions non seulement le socialisme, mais notre souveraineté nationale aussi"

Eugenio Balari
in Medea Benjamin, "Soul Searching," NACLA Report on the Americas 24, 2 (August 1990) : 23-31.

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