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Les Zindigné(e)s ! n° 28

Un numéro centré sur la citoyenneté universelle.

Dans un long article, malheureusement bourré de barbarismes politiquement corrects (« Comme en [sic] attestent l’augmentation catastrophique des mort-es, et disparu-es…), Jean Rousseau, président de l’Organisation pour une citoyenneté universelle, défend la cause du passeport universel. L’Organisation pour une Citoyenneté Universelle (O.C.U.) stipule que « toute personne a le droit de circuler librement, de s’installer sur n’importe quel territoire sans visa, et bénéficier des mêmes droits sociaux et économiques qu’un citoyen national ». L’idée forte étant qu’aucun être humain n’est illégal.

Pour Claire Rodier (GISTI), l’immigration est devenue un « business de l’industrie militaro-sécuritaire », un marc hé juteux, « une manne que se partagent les entreprises spécialisées dans la production de matériel sophistiqué en matière de détection à distance ».

Pablo Servigne et Raphaël Stevens se demandent s’il est pessimiste de dire que notre civilisation peut s’effondrer. Ils sont d’ailleurs les auteurs de Comment tout peut s’effondrer.
 Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes (Anthropocène/Seuil). La conclusion de leur article est sombre : « Il n’existe pas vraiment de chemin crédible et concret qui trace un avenir désirable dans une perspective d’effondrement. »

Le philosophe Michel Weber dénonce « l’imposture électronucléaire » : « le développement et l’utilisation de l’énergie nucléaires constituent le tournant de l’histoire de l’humanité, mais cela est vrai pour des raisons complètement différentes de celles qui sont mises en avant. En effet, le nucléaire est, constitutivement, une industrie funeste. »

Christian Jacquiau expose comment le Burkina Faso se révolte contre Monsanto. Après avoir déboulonné le dictateur Blaise Compaoré, le peuple burkinais s’en prend à la dictature de Monsanto, l’empereur des semences manipulées qui « pourrait vaciller ».

Toujours passionnant, Laurent Paillard se demande si on peut être de gauche sans être d’extrême droite. Pas facile quand on voit à quel point la gauche (Corcuff, Sapir etc.) cède à la confusion ambiante.

A contre-courant, Paul Ariès analyse très longuement les « dessous pas sexy de l’Église verte ». Au passage, il met en garde contre des personnalités écolo-cathos qui méritent le détour : Jacques de Guillebon (une des premiers signataires de “ Touche pas à ma pute ! ”) et Falk van Vaver (La Nef, Causeur, Famille Chrétienne).

Yann Fiévet revient sur les parias de tous les pays : « La « crise des migrants » comme la nomment les médias trop pressés, les politiciens opportunistes et les citoyens apeurés par les précédents susnommés, dissimule des réalités indéniables aux racines anciennes que nous avons préféré oublier. Disons-le d’emblée : l’aphorisme rocardien passé à la postérité, « nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde mais nous devons en prendre notre part », est une hypocrisie. Ce n’est pas tant notre part de la misère du monde que nous devons prendre à notre compte que notre part de responsabilité dans les causes évidentes de la misère. L’ordre capitaliste du monde, pudiquement baptisé mondialisation, génère partout sur la planète, certes de manière non uniforme, des cohortes de déshérités. Et partout les déshérités sont mués allègrement en parias. Et partout ils fuient la misère, la guerre, le climat. Mais, attention : les réfugiés désignés ne sont pas seuls. Il en est d’autres qui s’ignorent. […]« La Corrèze avant le Zambèze » disait le député Jean Montalat en 1964. Occupons-nous d’abord de nos pauvres au lieu de nous appesantir sur la misère d’autrui, entend-on encore couramment aujourd’hui. Ces postures sont à faire tomber en désuétude au plus vite. L’hospitalité n’est pas un devoir que nous devons aux autres mais un Droit que nous devons faire respecter partout et pour tous. »

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Si le climat avait été une banque, ils l’auraient déjà sauvé.

Hugo Chavez
Président du Vénézuela, au somment de Copenhague, Déc. 2009
en citant un slogan lu dans les rues de la ville.

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