il n’y a plus rien dans le paysage politique sinon d’un côté l’ex P"C"F qui ne l’est plus et de l’autre tous les groupuscules gauchistes,plus l’ennemi néo-libéral.
Vison manichéenne bien typique de la vulgate implantée par les médias ;
Soit, "tout ce qui n’est pas répertorié officiellement , n’existe pas".
Voir ce qui existe à travers les "partis" existants officiellement, c’est prendre en compte le volume de l’iceberg à travers sa partie émergée.
Un simple ratio entre les électeurs inscrits, (Par charité je ne citerai pas les citoyens français en âge de voter et non-inscrits), et les votants réellement comptabilisés, (Hors nuls et blancs), démontre que la "majorité" ce ne sont plus "les partis" . Ceux-ci, (Tous en fait), ne sont plus que les faire-valoir et les cache-sexes d’une dictature rampante sur la Majorité.
Le vrai challenge est pour la structure à venir, constituée ou pas, admise ou pas par le pouvoir en place, quel qu’il soit, qui donc saura les mobiliser sur une idée forte de la préservation et le rétablissement de leurs vrais intérêts, et de l’avenir commun de l’entité autour de laquelle est formée la Nation républicaine française.
Et ça ça ne sera ni la fausse gauche, ni la vraie droite, extrêmes ou pas, qui peuvent le réaliser.
Quand ces citoyens trouveront un point de jonction, (Un seul point suffira à mon avis pourvu qu’il soit assez fort), la seule différence qui sera alors entre le fait qu’ils seront "reconnus" ou "marginalisés" ça sera que le "changement" sera "pacifique", ou plus ou moins "violent".
Comme diraient des amis corses : On ne peut pas "ad vitaem aeternam" maintenir une bouteille de gaz sur le feu allumé sans qu’elle explose tôt ou tard.
Ou on supprime le foyer, ou on l’arrose sans discontinuer pour la refroidir, (C’est le cas qui nous concerne aujourd’hui), ou elle explose.
Ou on éteint le feu avant ;.. Mais il ne reste pas beaucoup de temps.
En réalité la majorité des hommes politiques de gauche, je parle ici de ceux qui sont supposés sincères, s’ils ne renversent pas la table comme ils devraient le faire, ça n’est pas par peur de perdre leurs indemnités. Ou qu’ils ont peur d’être à l’index des forces bien pensantes.
Mais plutôt par peur d’être les premiers à induire un mouvement dont ils sentent qu’il va les dépasser en induisant une catastrophe majeure pour les institutions bourgeoises mais aussi pour tous les protagonistes de l’action. Ou même ont peur des interventions extérieures ou des "révolutions colorées" dont ils ne veulent pas supporter personnellement les conséquences.
Le syndrome "Allende" est passé par là et n’est pas Chavez ou Castro qui veut.
Comme Tsipras en Grèce ils ne sont tout simplement pas prêts à jouer le rôle jusqu’au bout car ils sont conscients de la férocité de l’ennemi et ont peur du rouleau compresseur impérial et du non soutien de la Population. Et aussi lls sont réellement "justes" au niveau économique et politique*). (Varoufakis c’est autre chose, et si ça pète et s’il reste en vie jusque là on en entendra reparler).
ET franchement vous iriez, vous, au casse-pipe virtuel ou matériel, sous la direction d’un Laurent ou d’un Mélenchon ????
Ben les autres non plus. Sauf s’ils sont collés au mur et n’ont plus aucun choix. Et dans ce dernier cas il compteront plutôt sur eux-mêmes que sur un éventuel chef de troupe.
C’est ce qui fait la différence entre un "Che" Guevara, un Chavez, un Mélenchon, ou un Laurent.
La capacité des exploités à comprendre que les premier ont tout laissé pour eux, (Ils était au moins autant de la "Bourgeoisie" ou de l’establishment, qu’un Mélenchon), et y ont laissé leurs vies, quand le second s’est retiré tranquillou et s’est mis en retrait peinard sur son blog malgré tous ses beaux discours et analyses révolutionnaires sur Chavez et l’Amérique latine, explique beaucoup de choses.
Laurent, lui, c’est carrément un traître arriviste. On ne me fera pas croire, ainsi qu"aux camarades de ma génération, que son papa Paul ne lui a rien expliqué avant de mourir. Quand on "sait" on n’amène pas ceux qu’on prétend défendre à l’abattoir. Même si on prône l’anesthésie avant le merlin.
On va planter ses choux ailleurs et on laisse les autres se démerder.
* Quand tu entend Hollande déclarer que "Israël n’a pas l’arme nucléaire", (Et je pense qu’il le dit de bonne foi en plus - Il sort de l’ENA le mec), tu comprends que même Bush ou Obama sont battus dans la connerie et l’inculture.
En dessous, en bas du podium y a plus que Poroshenko.