RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
15 

"Et je porterai le mépris des créanciers avec fierté." - Annonce de la démission de Yanis Varoufakis

Le référendum du 5 Juillet restera dans l’histoire comme un moment unique où une petite nation européenne s’est levée contre la servitude de la dette.

Comme toutes les luttes pour les droits démocratiques, ce rejet historique de l’ultimatum du 25 Juin de l’Eurogroupe a un coût élevé. Il est donc essentiel que le grand capital accordé à notre gouvernement par le splendide vote NON soit investi immédiatement dans un OUI pour une résolution appropriée - pour un accord qui implique une restructuration de la dette, moins d’austérité, la redistribution en faveur des nécessiteux, et de réelle réformes.

Peu après l’annonce des résultats du référendum, j’ai été mis au courant d’une préférence de certains participants de l’Eurogroupe, et leurs « partenaires » assortis, pour mon... « absence » de ses réunions ; une idée que le Premier ministre a jugé potentiellement utile pour parvenir à un accord. Pour cette raison, je quitte aujourd’hui le ministère des Finances.

Je considère qu’il est de mon devoir d’aider Alexis Tsipras à exploiter, comme il l’entend, le capital que le peuple grec nous a accordé par le référendum d’hier.

Et je porterai le mépris des créanciers avec fierté.

Nous, à Gauche, savons agir de manière collective et totalement désintéressée des privilèges associées à la charge. Je soutiendrai totalement le Premier ministre Tsipras, le nouveau ministre des Finances, et notre gouvernement.

L’effort surhumain pour rendre hommage au courageux peuple grec, et le célèbre OXI (NON) qu’il ont a donné aux démocrates du monde entier, ne fait que commencer.

Yanis Varoufakis
ex-ministre des Finances de la Grèce.

traduction "la classe, quand même" - à partir d’une version en anglais - par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

URL de cet article 28931
   
Viêt Nam, voyages d’après-guerres
André BOUNY
Nul mieux qu’un écrivain ne peut faire découvrir un pays. Que saurions-nous de l’Écosse sans Boswell et Johnson et comment nous représenterions-nous la magnificence de l’Orient au XVIe siècle sans les Pérégrinations de Fernaõ Mendes Pinto ? André Bouny s’inscrit dans cette lignée de voyageurs. Sa plume trace avec précision ce que tous les sens perçoivent du Viêt Nam traversé. Elle le fait doublement en accompagnant son texte de ses prodigieux dessins à la mine de plomb qui emmènent le (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« (...) on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot. »

Karl Marx, Friedrich Engels
Manifeste du Parti Communiste (1848)

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.