On le sait, les multinationales sont le fer de lance du capitalisme. Entre elles et les politiciens de la place -en métropole- c’est donnant-donnant. Dans les pays dits du tiers-monde, elles opèrent en connivence avec des alliés locaux afin de déstabiliser les régimes en place, mobilisant les institutions internationales, les médias, les groupes de pression ou autres organisations de masses. Peu importe le chaos qui en résulte tant économique qu’écologique ou sécuritaire, et ce ne sont pas les exemples qui manquent : à croire que c’est devenu la règle pour que règne la fatalité.
Le vaste monde est devenu une scène où se joue la même tragédie, où c’est à peine si on retouche le scénario.
En Amérique latine, c’est aussi la prise de conscience politique des peuples qui se trouve dans le collimateur des trusts Etats-Uniens.