Une loi vieille et nouvelle Qui va se perfectionnant Du fond du cœur de l'enfant Jusqu'à la raison suprême (Bonne justice, Paul Éluard)
Est-ce au bout d’une vie au long de laquelle il aura fallu être de ce monde tout en sachant très bien qu’il est condamné à disparaître, - mais longtemps après soi croyait-on, le signe annonciateur de sa déchirure ?
Le réveil des peuples n’était pas inscrit dans le programme de ceux qui conçurent « la construction européenne ».
Voici que l’un des plus humbles d’entre eux se manifeste par le vote.
Il pose à cette représentation politique parasitaire, fruit elle-même du parasitisme absolu du capital parvenu à son agonie financière qui paraissait interminable, le plus redoutable des problèmes qu’elle puisse rencontrer.
Elle est incapable non pas seulement de le résoudre à son seul profit comme elle le fit dans tous les autres cas, mais même de le concevoir.
Ceci malgré les déclarations de respect de la démocratie et de la volonté populaire dont nous commençons à être abreuvés, mais derrière lesquelles se cache mal son désarroi.
Car il s’agit d’une rupture au sein des profondeurs.
Et nous allons voir nos dirigeants et ceux de Bruxelles l’aborder avec leurs instruments comptables et tenter de louvoyer sur le reste.
Ils ne sont pas équipés pour comprendre ce qui se passe sous leurs pieds, dans les entrailles de la société. Leur caractère factice apparaîtra de plus en plus clairement aux yeux de tous de jour en jour, semaine après semaine, mois après mois.
Leur incapacité à comprendre les peuples les conduira à ce qui arrive à toutes les monstruosités : ils tomberont dans l’oubli quand s’affirme l’avenir de la société enfin responsable d’elle-même.
Qu’ils se préparent.
Oh ! bien sûr le chemin sera long et les embûches seront multiples pour ceux qui se libèrent, mais le grand moment est arrivé. Nul doute n’est plus permis.
Nos enfant, petits-enfants et arrières petits-enfants connaîtront les prémisses d’une autre vie que celle qui fut la nôtre : ils connaîtront des jours meilleurs et sauront ce qu’espérer veut dire.
« La démocratie et les droits de l’homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l’homme nous importaient, nos ennemis seraient l’Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque »
Wayne Smith, ancien chef de la Section des Intérêts Américains à La Havane (SINA) sous l’administration Reagan