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Théâtre : arrêt prématuré de la pièce de BHL

Visiblement, le quotidien Le Monde n’est pas le seul à bouder la pièce de Bernard-Henry Lévy, Hôtel Europe. Le public aussi.

Initialement prévue à l’affiche jusqu’à fin décembre, Hôtel Europe se jouera finalement jusqu’au 16 novembre. Selon le théâtre de l’Atelier qui accueille et coproduit la dernière création de BHL, le taux de remplissage n’était pas suffisant. Si les représentations du week-end attiraient le public, celles de la semaine étaient en revanche désertées. Du coup, les producteurs perdent de l’argent.

"Nous nous sommes rendus compte également que le sujet de la pièce, la politique européenne, n’allait pas attirer les foules pendant les fêtes de fin d’année. On a donc préféré arrêter les frais" précise le théâtre de l’Atelier.

A partir du 25 novembre, la pièce Gustave d’Arnaud Bédouet, un texte d’Arnaud Bédouet sur la correspondance de Flaubert, sera jouée par Jacques Weber, l’acteur d’Hôtel Europe.

Un sujet peu apprécié du public ou un texte qui peine à séduire ? Peu importe pour Le Point : la pièce affiche complet... en hommes politiques. En effet, François Hollande a récemment assisté à la pièce en toute discrétion – autrement dit en invité surprise – succédant ainsi à Manuel Valls et Nicolas Sarkozy. C’est le principal non ?

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Moins de cinq cents personnes contrôlent deux mille milliards de dollars en actifs commerciaux. Ces gens sont-ils plus nobles ? Travaillent-ils plus durement ? N’ai-je pas dit, voilà cent cinquante ans, que le capitalisme allait augmenter la richesse dans des proportions énormes mais que cette richesse serait concentrée dans des mains de moins en moins nombreuses ? « Gigantesque fusion de la Chemical Bank et de la Chase Manhattan Bank. Douze mille travailleurs vont perdre leur emploi… (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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