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« La violence des riches – Chronique d’une immense casse sociale »

Voici une parole claire et percutante qui mérite d’être relayée. Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot sont sociologues et le constat qu’il dresse sur le modèle économique capitaliste et la société de consommation est sévère.

Où l’on parle d’un recul de la conscience politique face à une classe, une aristocratie de l’argent qui fait preuve d’une violence inouïe, car il y a bien une classe qui mène une réelle guerre : le paradis fiscal est pour eux, l’enfer fiscal pour les autres.

Peur, manipulation, fatalisme, anxiété, absence de révolte, société de consommation, sidération, chaos .. tous les ingrédients pour exercer une domination néfaste pour l’Homme.

Alors pour rompre avec le chaos dans lequel l’homme patauge, il lui faudra bien rompre avec le capitalisme. Ce message n’est pas une fabulation, ce n’est pas non plus une dénonciation d’un quelconque complot mais il permet au lecteur de mieux comprendre ce processus violent de déshumanisation profonde des hommes qui est déjà en place.

(Editions Zones – La Découverte 2013), Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

Libre Plume

Pour info, passage dans l’émission « On n’est pas couché » : https://www.youtube.com/watch?v=oZ52Q8HIpqQ
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Le choix de la défaite - Les élites françaises dans les années 1930
Annie LACROIX-RIZ
Comment, pour préserver leur domination sociale, les élites économiques et politiques françaises firent le choix de la défaite. Un grand livre d’histoire se définit premièrement par la découverte et l’exploitation méthodique de documents assez nombreux pour permettre des recoupements, deuxièmement, par un point de vue qui structure l’enquête sur le passé (Annie Lacroix-Riz répond à Marc Bloch qui, avant d’être fusillé en 1944, s’interrogeait sur les intrigues menées entre 1933 et 1939 qui (…)
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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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