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Le génocide israélien et ses complices volontaires

En dehors d’Israël et de ses partisans organisés dans les principales organisations sionistes, l’opinion publique mondiale et la plupart des experts en droit international considèrent l’invasion par l’État sioniste de la bande de Gaza et son attaque systématique contre les civils et les infrastructures essentielles, comme un crime contre l’humanité.

Le but de cet essai est quadruple :

1 Identifier la nature du crime - le caractère génocidaire de l’attaque armée et le processus qui mène à lui

2 Identifier les auteurs directs des crimes de guerre ainsi que leurs complices nationaux et internationaux

3 Expliquer les liens entre les dirigeants, les décideurs, les propagandistes, les complices et les séides, y compris leurs idéologies, leurs intérêts matériels et leur structure organisationnelle, qui font que leurs crimes soient non seulement possibles, mais commis à ce jour en toute impunité

4 Identifier les intérêts impériaux plus étendus qui lient Israël aux États-Unis, et dans la poursuite desquels, l’assaut de Gaza n’est qu’une horrifiante répétition.

La « morale » de matons dans un État génocidaire

Les responsables politiques de l’état génocidaire, gèrent une société fortement militarisée où les citoyens et les soldats, les criminels et les professionnels, les tortionnaires et les sociopathes peuvent coexister en une même personne. La rationalité froide est mise en œuvre pour assassiner en masse, la technologie pour détruire massivement, la langue pour débiter des euphémismes et présenter les bourreaux en victimes (et vice versa). Les préceptes moraux sont avilis et supplantés par l’éthique de l’assassinat de masse. Des moralistes, des rabbins, des philosophes éthiques, tous se joignent pour bénir les bombes larguées sur les hôpitaux, les écoles, les maisons et tous les êtres vivants - même les morts enterrés ne reposent pas en paix quand les cimetières sont bombardés.

Des dirigeants imprégnés d’une vision génocidaire, ne voient que des objectifs militaires - un peuple opprimé n’existe pas - toute existence et toute institution humaine dans les aires ciblées sont à démolir. La destruction de la vie humaine, de l’existence même des Palestiniens est devenue l’objectif ultime de cette opération obscène.

La décision pratique d’exterminer les Palestiniens était consciente, planifiée, et poursuivie avec une détermination implacable par le sommet de la hiérarchie et réalisée avec un enthousiasme sauvage par « l’armée citoyenne » israélienne.

Le déroulement de ce plan mortel a commencé avec ce qui semblait être une offre de paix « généreuse ». En 2004, le criminel de guerre, Premier ministre israélien, Ariel Sharon avait « accordé » aux Palestiniens l’autonomie à Gaza et en août 2005 retiré quelques milliers de colons juifs et les troupes terrestres israéliennes. La conséquence de cette indulgence : Plus de 1,4 million de Palestiniens ont été verrouillés et entassés dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde, le plus grand ghetto de l’histoire. Ce fut un rappel écœurant de la rafle nazie des juifs polonais emmenés comme des moutons au ghetto de Varsovie où, eux aussi, s’étaient vus accordés une « autonomie ». Une fois que les colons juifs partis (et recevant une « compensation » de $300.000 par famille), l’armée israélienne a fermé toutes les entrées et sorties de Gaza. La terre, la mer et l’espace aérien ont été bloqués et un contrôle total a été imposé pour l’entrée de nourriture, des médicaments, des livres scolaires ainsi que pour la sortie des Palestiniens en recherche de traitements médicaux, pour effectuer des études universitaires, des voyages normaux ou un commerce quelconque. C’est le reflet de la politique nazie envers ceux qui étaient piégés dans le ghetto de Varsovie. Des agriculteurs palestiniens étaient abattus alors qu’ils s’occupaient de leurs champs, des actes de brutalité rappelant la famine imposée par le blocus nazi de Leningrad. Et le monde a été horrifié !

Gaza et le ghetto ont d’abord été mis en place comme camps de concentration à ciel ouvert - des mesures temporaires pour masquer les vrais desseins. La jeune population de Gaza en 2014 est passée à plus de 1,8 millions d’êtres humains piégés. De toute évidence, si les habitants de Gaza ne pouvaient voyager, cultiver la terre, pécher ou commercer par des moyens normaux, ils allaient creuser des tunnels pour s’approvisionner et se battre contre leur relégation au statut d’animaux en cage par l’État d’Israël. Les prochaines étapes après la réussite de leur isolement, seraient systématiques et préméditées : les Sionistes, comme les Nazis, ont lancé une guerre à outrance contre les inévitables actes de résistance des opprimés. Ils ont envoyé des avions, des chars, des missiles et des bombes pour raser des zones peuplées, en particulier les quartiers où les jeunes combattants s’étaient levés pour résister à cette cruauté insupportable. Les jeunes combattants héroïques de la bande de Gaza, comme leurs prédécesseurs à Varsovie, ont résisté à leurs ennemis totalitaires, encore et encore. Pendant ce temps, la grande majorité des Israéliens juifs applaudissaient la dévastation tout en prétendant être les victimes. Des jeunes juifs de la diaspora se sont portés volontaires pour se joindre à l’armée israélienne et massacrer des Palestiniens, tout comme la population allemande avait célébré, ensemble avec le Bund allemand à l’étranger, les crimes totalitaires de leurs dirigeants. Leurs réponses étaient presque identiques mais en temps et en lieux différents : Peuple élu et Aryens du monde, se sont unis contre ceux qu’ils ont qualifiés de « terroristes », déclarant que leurs tunnels deviendront leurs tombes !

En conformité avec cette mythologie de super-race, la machine à tuer israélienne est vraiment très efficace pour assassiner des civils non armés - des invalides qui ne peuvent courir, des médecins qui restent pour soigner les blessés, et des mères avec leurs enfants dans leurs abris fragiles - et assez pathétique quand il s’agit d’affronter face à face, des combattants déterminés de la résistance armée. Depuis le 6 août 2014, l’aviation, la marine et l’artillerie israéliennes avec des techniques de guerre à longue distance, ont abattu 1.594 civils palestiniens – comparés à 3 civils en Israël (un bédouin, un travailleur agricole thaïlandais et un juif israélien), un rapport ahurissant de plus de 1.500 civils palestiniens pour l’un des « élus ». Mais quand il s’est agi de « combats au sol », 64 soldats israéliens ont été tués contre 281 partisans palestiniens, soit un rapport de 4,4 à 1, bien qu’ils bénéficiaient du soutien de la l’aviation israélienne et de leur protection individuelle de haute technologie, les Israéliens ont subi des pertes militaires lourdes quand leur agression a pris la forme d’incursions terrestres contre des partisans mal équipés mais prêts à mourir pour leurs maisons et leur libération.

Les criminels de guerre : qui sont-ils et quels sont leurs crimes

Il est clair que ce sont les commandants des forces armées israéliennes, des soi-disant Forces de défense israéliennes, qui sont responsables des attaques systématiques par la terre et par l’air, contre des civils, des hôpitaux, des écoles, des sanctuaires de réfugiés, qui sont aux premières loges pour mériter une inculpation pour crimes de guerre. Ils devraient être rejoints par les stratèges militaires israéliens et les décideurs qui ont systématiquement et pénalement ciblé des maisons, des quartiers, des installations de purification de l’eau et des stations d’épuration, des réseaux et des centrales électriques, dans un effort planifié, délibérée de détruire toute possibilité d’existence quotidienne normale pour près de 2 millions de Palestiniens. Ils ont commis de graves crimes contre l’humanité, selon les Conventions de Genève et les normes juridiques établies à Nuremberg. Il est des témoins oculaires et des documents montrant des soldats de rang moyen et inférieur en train de tirer gratuitement sur des écoliers, des gens qui font leurs achats et des mères avec des bébés qui fuient les zones de combats. Les poursuites pour crimes de guerre ne peuvent être limitées aux quelques dizaines d’officiers supérieurs ; ces crimes ont été commis à tous les niveaux de l’armée israélienne.

Les dirigeants et décideurs politiques, à commencer par le Premier ministre Benjamin Netanyahou et son cabinet, les membres éminents des partis et de la Knesset, qui ont été les chevilles ouvrières dans le lancement de la campagne-éclair contre Gaza et ont justifié les massacres massif de civils, devraient clairement être au centre de tout Tribunal international pour des crimes de guerre.

Mais que dire de l’opinion publique israélienne, la grande masse des Israéliens juifs, qui se considèrent comme moralement au-dessus de l’opinion publique mondiale malgré une révulsion quasi-universelle par rapport aux crimes israéliens ? Plus de 90% des Israéliens juifs ont apporté un soutien sans faille au bain de sang en cours, encourageant leur armée quotidiennement depuis des tribunes érigées sur les collines surplombant la bande de Gaza, bien que connaissant les conséquences pénales de leur soutien - ils sont aussi un élément essentiel de cette entreprise criminelle. Ils ont célébré le carnage et ils ont attaqué violemment les quelques Israéliens qui ont ouvertement remis en question cette « guerre ». Les Israéliens n’ont pas droit à la présomption « d’ignorance innocente » ; ils ne peuvent pas appeler cela un « conflit tragique entre deux peuples ». Aucun Israélien ne peut s’absoudre en prétendant ignorer la nature des crimes commis en son nom - pas plus qu’ils ne peuvent invoquer l’ignorance ! La majorité des Israéliens juifs informés avaient exigé cette guerre dès le départ. Nombreux étaient ceux qui avaient participé à des manifestations racistes avec des banderoles et des chants appelant « Mort aux Arabes ! Ils portent leur approbation de l’holocauste de Gaza comme un badge d’honneur. Quatre-vingt-dix pour cent des citoyens juifs en Israël ont rejeté tout cessez-le-feu humanitaire : Des chroniqueurs de journaux et la grande majorité des auteurs de lettres dans la presse quotidienne argumentaient ouvertement pour l’extermination ! Des criminels de guerre auto-proclamés sont fêtés comme des héros par leurs frères d’outre-mer, qui se hâtent d’approuver ou même de rejoindre le carnage. Gideon Levy, journaliste dissident solitaire de Haaretz, s’est fait cracher dessus dans tous les cafés à la mode et doit maintenant prendre son café chez lui.

Que peut-on dire à propos des « moralistes », les célèbres grands rabbins, qui n’hésitent pas à pousser pieusement au carnage de masse : y a-t-il une haute cour d’autorité religieuse pour que ces « saints hommes » soient jugés pour leur responsabilité dans l’incitation à des crimes de guerre ? Qu’en est-il du réseau mondial d’organisations sionistes lobbyistes auprès du Congrès étasunien et de l’exécutif, corrompus et pleutres, qui assurent des livraisons de milliards de dollars d’armes meurtrières ? Ne sont-ils pas complices de génocide avant et après les faits ?

Cependant, c’est un mensonge flagrant et une tromperie délibérée de prétendre, comme le font certains critiques-escrocs de « Gauche », que les États-Unis « partagent la responsabilité » des crimes israéliens contre la bande de Gaza. Qui a demandé au peuple étasunien d’endosser ce massacre ? Quand le peuple étasunien a-t-il organisé un « lobby » pour acheter des votes du Congrès ? Le peuple étasunien a-t-il organisé des collectes de centaines de millions dollars dans le luxueux Waldorf-Astoria où les élus républicains et démocrates se sont engagés à attribuer $225 millions supplémentaires de missiles et des chars à Israël, pour réapprovisionner son arsenal après le rasage des milliers de maisons et l’extermination de familles entières dans la bande de Gaza ? N’importe quel chercheur sérieux, qui se serait penché sur la politique intérieure étasunienne, saurait que les présidents des 52 plus grandes organisations juives étasuniennes sont complices des attentats terroristes de Gaza par Israël. Des sondages montrent que la majorité des jeunes étasuniens sympathisent avec les droits des Palestiniens ...

Y a-t-il une clause dans la procédure du Tribunal militaire international de Nuremberg qui peut porter des accusations contre des complices d’outre-mer, de crimes de guerre ? Qu’en est-il des universitaires gauchistes et des journalistes « progressistes » de renom qui couvrent leurs complices d’outre-mer accusant à tort les « États-Unis » (et insinuant la complicité du peuple étasunien) dans ce massacre ?

Les liens qui unissent

Nous avons identifié un lien direct entre l’élite politique israélienne, son commandement militaire et la masse de sa population, dans la responsabilité des crimes de guerre et de génocide avec la complicité matérielle active des organisations sionistes d’outre-mer. Ils agissent comme une force cohésive s’élançant en avant dans le sang et la barbarie de la guerre totale contre les Palestiniens - les habitants et propriétaires légitimes et originels de ce que l’on appelle maintenant « Israël ».

La question se pose : Qu’est-ce qui les unit dans cette horrible entreprise ? Quel aveuglement moral les afflige tant qu’ils ignorent les étagères encombrées par les écrits et les enseignements humanistes tels que Spinoza, Kant, Babel, ou Buber ? S’agit-il de loyautés tribales tirées de contes de l’Ancien Testament de vengeance et d’infanticide ? Sont-elles les expressions d’un fanatisme ethno-religieux lié à la quête d’un empire régional et de pillage ?

L’idéologie raciste et son expression virulente provenant à la fois des hautes fonctions et de la « rue juive » sont répandues et ouvertes. Dégrader les Palestiniens, tout en prétendant être une race supérieure au-dessus des lois du reste du monde, sert à justifier tous les crimes contre la population de Gaza. De près ou de loin, l’expression « identité et solidarité juive collectives », fondées sur la supériorité ethnico-religieuse, toujours menacé par des peuples « indigènes » inférieurs, hostiles, explique le soutien sans faille des plus grands magnats d’Hollywood, des professeurs de l’Ivy League, des intellectuels français, des pairs britanniques et des proéminents banquiers d’investissements de Wall Street.

Affinités idéologiques et les loyautés ethnico-religieuses mises de côté, de nombreux Israéliens juifs ont également de grands enjeux en matière de pillage et d’expulsion du peuple palestinien : la saisie de terres palestiniennes aboutit à la construction de nouveaux logements subventionnés peu chers, des piscines pour les juifs seulement, le développement de terres où jadis florissaient des oliveraies et où des familles élargies avaient vécu et sont mortes. Les juifs de la classe moyenne et ouvrière obtiennent des logements gratuits ; les spéculateurs immobiliers saisissent au bord de la mer des terrains de choix pour en faire des copropriétés d’appartements de luxe et des destinations touristiques. Les entrepreneurs de la construction obtiennent des contrats lucratifs auprès de l’État. Le pillage constitue une base matérielle importante pour un niveau élevé de vie en Israël, de nombreuses fois plus élevé que celui des Palestiniens, beaucoup plus élevé que celui de la population non juive d’Israël et plus même que les étasuniens qui ont été contraints à subventionner « l’État juif » pendant près de 50 ans.

Tout aussi important, l’attaque israélienne contre Gaza sert de terrain d’essai pour ses armes de destruction massive et de son Dôme anti-missile. À cet égard, le massacre de Gaza sert de répétition générale (et un avertissement graphique) pour de nouvelles guerres dans la région en association avec les États-Unis et leurs clients. Les derniers documents de l’analyste la NSA, Edward Snowden, révèlent qu’Israël travaille en tandem avec les États-Unis sur toute l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, le Golfe Persique, l’Asie du Sud et les pays islamiques dans le choix des objectifs et l’élaboration des plans de guerre. Le Grand Israël n’est plus un rêve cinglé de visionnaires juifs : il est en cours et ses débuts sanglants à Gaza présagent des guerres de plus en plus sanglantes contre l’humanité.

Conclusion

La guerre totale d’Israël contre la bande de Gaza a soulevé la condamnation de millions de personnes à travers le monde, une plus grande colère devant ses crimes contre l’humanité ainsi que des appels pour sa conduite devant un tribunal international pour crimes de guerre. Si un tel tribunal devait être convoqué, il conviendrait de déterminer la largeur du filet - où tracer la ligne entre les dirigeants, soldats, masses et partisans complices d’outre-mer, tous impliqués à un degré ou à un autre ? Combien d’enquêtes devront être menées contre des « complices volontaires » pour assassinats en masse et combien seront jugés ?

L’horreur et l’indignation croissante ont isolé Israël de la grande majorité de l’humanité, y compris de milliers de juifs - mais elles ont durci ses dirigeants et suscité son puissant noyau de partisans influents, en particulier aux États-Unis.

Les jusqu’au-boutistes, dans leurs suites luxueuses, sont dans la contre-offensive. Les principaux producteurs d’Hollywood dénoncent les acteurs qui indignés, ont osé critiquer les crimes de guerre israéliens à Gaza, les qualifiant « d’antisémites » et les menaçant de les mettre sur une liste noire à vie, pour tout travail de cinéma ou de scène. De puissantes organisations sionistes non seulement assurent l’opposition étasunienne à toute résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant les crimes de guerre israéliens, mais aussi l’approbation à l’unanimité (100%) du Congrès et de la Maison Blanche pour une « allocation d’urgence » de $250 millions de l’argent des contribuables, pour réapprovisionner Israël en bombes et en missiles, pour remplacer celles avec lesquelles la population de Gaza a été bombardée. Les plus durs, ceux qui parlent pour les présidents des 52 principales organisations juives étasuniennes, ont poursuivi sans relâche leur soutien au carnage d’Israël, même face à des centaines de milliers de manifestants qui défilent à travers le monde pour soutenir les droits du peuple palestinien. Les jusqu’au-boutistes affichent ouvertement leur soutien aveugle aux crimes de guerre israéliens. Ces fanatiques sont convaincus que toutes critiques des crimes de guerre israéliens, qu’elles soient chrétiennes, musulmanes, hindoues, juives ou athées, sont le fait d’antisémites, de pervers ou de terroristes et doivent être censurées ou écrasées ! À l’intérieur du bunker sioniste il y a un renforcement de poigne de fer pour la loyauté à Israël, tandis qu’à l’extérieur, va bon train la propagande minimisant ses crimes de guerre et les dénégations véhémentes de la complicité étrangère au génocide.

Épilogue : Un dialogue entre les sionistes

Le sioniste de droite dit à la gauche, « Les crimes au service du Grand Israël sont des vertus. » La gauche répond « Il y a des crimes, mais en dernier ressort ce sont les États-Unis qui sont les responsables ».

Un ancien observateur perspicace sioniste commente avec satisfaction : « C’est notre division du travail : les bons sionistes défendent Israël et les sionistes de gauche confondent ses détracteurs. »

James Petras

http://petras.lahaine.org/?p=1998

James Petras, est ancien professeur de sociologie à l’Université de Binghamton, New York. Il exerce la lutte de classe depuis 50 ans. Il est conseiller auprès des paysans sans terre et des sans-emploi au Brésil et en Argentine. Il est co-auteur de la Globalisation Unmasked (Zed Books) et peut être contacté : jpetras@binghamton.edu http://petras.lahaine.org/

Traduction Alexandre MOUMBARIS

correction Marie José MOUMBARIS

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« Nous préférons croire au mythe selon lequel la société humaine, après des milliers d’années d’évolution, a finalement créé un système économique idéal, plutôt que de reconnaître qu’il s’agit simplement d’une idée fausse érigée en parole d’évangile. »

« Les Confessions d’un assassin financier », John Perkins, éd. Editions Alterre, 2005, p. 247

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