RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Soutien à Meziani, soutien aux prisonniers politiques au Maroc

Dans un récent message, le PRCF a apporté son soutien à M Meziani et l’ensemble des prisonniers politiques au Maroc.

Aidez Mustapha Meziani en grève de la faim depuis plus de 60 jours dans la prison au Maroc.

Il est dur de revenir sur la cause des détenus politiques au Maroc alors que Mustapha Meziani est en grève de la faim depuis le 3 juin 2014 dans la célèbre prison Ain Kadouss à Fès, dans un contexte d’été ( vacance et détente) mais aussi où les guerres impérialistes et sionistes battent leur plein contre des peuples entier. De l’Ukraine, en passant par la Libye et l’Irak, à la Palestine les forces impérialistes fascistes et sionistes mènent la guerre contre les peuples, détruisent leurs habitations et tuent tous ceux qui bougent sur terre. Le globe terrestre est sous la menace militaire des plus puissants, de leurs milices et organisations fascistes, intégristes et sionistes.

Dans ce contexte, des détenus politiques marocains vivent l’enfer dans les prisons du pays. Dans la seule ville de Fès, il est très difficile de dresser un bilan des entrants et sortants de la prison Ain Kadouss.

Les dirigeants et militants de l’UNEM, du M20F et du Mouvement 96 à Imider et dans plusieurs villes au Maroc croupissent dans des cellules où les conditions de détention sont très difficiles. L’interrogatoire dans les centres policiers sont des moments de torture de toute nature, les détenus en portent les traces et témoignent de « l’accueil » que les tortionnaires leur réservent ( voir le livre les tortionnaires coédités par d’anciens et actuels détenus politiques) .

Parmi eux, Meziani Mustapha étudiant à l’université de Fès. L’administration universitaire à Fès a refusé de l’inscrire et le prive ainsi de son droit aux études pour des raisons incompréhensibles si ce n’est de le punir pour son engagement dans le syndicat des étudiants, l’UNEM. IL faut noter aussi que le baccalauréat obtenu comme diplôme ne donne pas forcement accès aux universités de ce « beau » pays. Ce diplôme est remis en cause par les pratiques des doyens et des présidents des universités sous l’ordre du ministère de l’Intérieur. La réglementation interne des établissements universitaires au Maroc obéit à des fins de gestion commerciale imposée par les hautes sphères financières, FMI en tête. Merci madame Lagarde.

Mustapha MezianiMeziani Mustapha a entamé la grève de la faim depuis le début du moi de juin 2014 car il est attaché à son droit élémentaire de poursuivre ses études universitaires. Les administrations universitaires sous l’ordre policier ont fait la sourde oreille. Au lieu de répondre à cette simple demande d’inscription, Meziane Mustapha se retrouve menotté, arrêté et interrogé.

Il est très affaibli après près de 60 jours de grève de la faim, transféré menotté au lit dans l’hôpital Ibno Alkhatib à Fès. (voir photo)

Son père dans une vidéo lance un appel au secours pour aider son fils, et voudrait briser le silence qui entoure la lutte de son fils, il réclame solidarité pour l’aider dans son combat. Il ne comprend pas pourquoi son fils est arrêté alors qu’il doit poursuivre ses études normalement.

Meziane Mustapha est solide moralement, il compte poursuivre la grève de la faim même si cela peut lui couter la vie, il est déterminé à aller jusqu’au bout de son combat. Il ne demande que sa liberté et son inscription à l’université.

Aidez Mustapha à trouver sa liberté et s’inscrire à l’université.

Liberté pour tous les détenus politiques au Maroc !

Moha Oukziz, coordinateur du Comité de Soutien aux Prisonniers Politiques au Maroc

http://solidmar.blogspot.fr/search/label/Mustapha%20Meziani

URL de cet article 26563
   
En finir avec l’eurolibéralisme - Bernard Cassen (dir.) - Mille et Une Nuits, 2008.
Bernard GENSANE
Il s’agit là d’un court ouvrage collectif, très dense, publié suite à un colloque organisé par Mémoire des luttes et la revue Utopie critique à l’université Paris 8 en juin 2008, sous la direction de Bernard Cassen, fondateur et ancien président d’ATTAC, à qui, on s’en souvient, le "non" au référendum de 2005 doit beaucoup. La thèse centrale de cet ouvrage est que l’« Europe » est, et a toujours été, une machine à libéraliser, au-dessus des peuples, contre les peuples. Dans "La fracture (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.