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Pour rendre hommage à Hugo Chavez, la police de caractère « ChavezPro » est née

(Reuters) - Des partisans de l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez ont trouvé une nouvelle façon d'honorer la mémoire de leur leader décédé en 2013. Ils ont créé la police de caractère « ChavezPro » reproduisant le style d'écriture d'« El Comandante ». Dévoilée à l'occasion de la date d'anniversaire de l'ex-chef de l'Etat qui aurait eu 60 ans lundi 28 juillet, cette police est téléchargeable et utilisable gratuitement dans les logiciels adéquats.

Pour numériser l’écriture d’Hugo Chavez, un groupe de jeunes graphistes de Caracas, qui se disent « anti-impéralistes », ont utilisé les lettres écrites lorsque l’ancien dirigeant était en prison après l’échec de son coup d’Etat en 1992.

L’écriture de Chavez est devenue familière pour les Vénézuéliens habitués à voir l’ancien chef de l’Etat passer des heures, devant les caméras de la télévision nationale, à écrire et signer des contrats. Sa signature, rouge, a été reproduite sur des t-shirts, des casquettes de base-ball ou encore sur les murs des villes du pays dans une entreprise de déification critiquée par l’opposition qui y voit avant tout une manière de camoufler les échecs de son successeur Nicolas Maduro.

Note : Police disponible ici.
Comment ajouter une police sous Windows ==> très simple voir Google

»» http://www.lemonde.fr/pixels/breve/...
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Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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