Il y a au moins 3 éléments de la situation qui rend la position du peuple palestiniens particulièrement difficile.
D’abord le succès de BDS, campagne qui est partie de la société civile palestinienne et ni du Fatah ni du Hamas, organisations qui, comme Israel, combattent cette initiative de la société civile.
Ensuite le fait que le Fatah comme le Hamas ne sont des collabos de l’occupation. Pendant que les civils trinquent, les chefs de Fatah ignorent Gaza, et ceux du Hamas sont planqués dans les tunnels !
Enfin le gaz de Gaza en Méditerranée. Ce gaz excite les convoitises d’Israël. L’entité sioniste a déjà un plan pour se l’approprier comme elle s’est appropriée les autres richesses palestiniennes comme la terre et l’eau. Pour que ce plan réussisse, les sionistes ont besoin d’une Palestine divisée et rien n’est mieux pour cela que la rivalité Fatah-Hamas.
Ces messieurs du Hamas peuvent se plaindre que les tunnels avec l’Egypte sont fermés, mais ils l’ont bien cherché. Puissent cela aider les palestiniens de Gaza à comprendre la réelle nature de ce mouvement : un gang de collabos téléguidés par les Frères musulmans et donc par la CIA. Non content de faire la guerre contre la Syrie, et donc contre le Hezbollah, les chefs du Hamas ont aussi envoyé des militants faire des attentats dans l’Égypte de Sissi.
Tout ceci montre qu’en plus de poursuivre la campagne BDS, le meilleur mouvement que peuvent faire les palestiniens est de quitter le Fatah et le Hamas pour rejoindre le FPLP, ou une organisation proche du Hezbollah pour ceux qui ne peuvent se passer de mélanger politique et religieux.