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Israël-Palestine : Hollande choisit son camp

En exprimant « la solidarité de la France » avec Israël sous le prétexte de tirs de roquettes en provenance de Gaza sans prononcer le moindre mot sur les bombardements, les assassinats, les rafles et les ratonnades à Gaza et en Cisjordanie occupée, le président de la République vient d’impliquer notre pays dans une opération criminelle contre un peuple en lutte pour sa survie : le peuple palestinien. Il y a pire. En déclarant qu’il appartient « au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces », le président de la République incite à la guerre.

Il ne s’agit plus seulement de complicité. Il s’agit de l’implication officielle de la France dans le camp de la droite israélienne. Désormais, Paris ne s’en tient plus aux formules diplomatiques qualifiant les actions israéliennes de « disproportionnées ». Paris joue ouvertement la carte de l’affrontement, des destructions, des meurtres et des emprisonnements de masse.

Les autorités françaises acceptent que des citoyens français intègrent une armée étrangère (l’armée israélienne) violant ainsi les lois internationales. Elles acceptent un mur de près de 700 kilomètres, une construction condamnée par les instances internationales. Elles acceptent l’apartheid instauré en Cisjordanie occupée. Elles acceptent et incitent à la guerre alors que tous les efforts devraient viser l’arrêt des violences et la construction de la paix. François Hollande a choisi son camp. Ce n’est pas celui des pacifistes israéliens. Encore moins celui du peuple palestinien martyrisé, écartelé, réprimé.

José Fort

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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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