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Cette femme ce mythe dans l’univers du procès

La première fois que j'ai pris connaissance du Schnokeloch, c'est à l'occasion des manifestations contre le train de déchets radioactifs qui est passé en pleine gare de Strasbourg en novembre 2010. Je logeais chez l'habitant (vigie devant l'OMS) créateur de l'atelier Reeb ingénierie en phytoépuration, la famille est située dans la rue du Schnokeloch. http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5521 C'est là que j'ai appris que tout alsacien qui se respecte connaît "Der Hans Im Schnokeloch" (Jean du trou à moustique), le « jamais content ». Un aubergiste alsacien, éternel insatisfait, imaginé par le poète Adolphe Stoeber au 19ème siècle : « Hans em Schnokeloch ».

Le Hans im Schnockeloch est partagé entre ce qu’il a et ce qu’il aimerait, entre ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Pour moi j’ai surtout vu en Alsace des Hans Schnokeloch qui savaient exactement ce qu’ils voulaient et ce qu’ils ne voulaient pas, certes ils n’étaient pas toujours contents mais toujours déterminés.

(http://www.chansons-net.com/index.php?param1=E292.php)

Hans du Schnockeloch
Chanson enfantine originaire d’Alsace (CD "Mon p’tit doigt m’a dit")

Le Hans du Schnockeloch tout ce qu’il veut il l’a (Bis)
Mais ce qu’il veut il ne l’a pas, Et ce qu’il a il ne l’ veut pas !
Le Hans du Schnockeloch tout ce qu’il veut il l’a !

Le Hans du Schnockeloch, il n’a pas peur du tout (Bis)
La nuit quand il entend le loup
Ou la sorcière ou le hibou
Le Hans du Schnockeloch va leur donner des coups.

Le Hans du Schnockeloch, à la chasse il s’en va (Bis)
S’il voit une souris ou un rat
Il dit : "Ça s’est bon pour un chat
Le Hans du Schnockeloch, c’est un cerf qu’il tuera.

Le Hans du Schnockeloch dit ce qu’il voudra
Mais ce qu’il pense, il ne l’ dit pas
Et ce qu’il dit, il ne l ’ pense pas !
Le Hans du Schnockeloch, ça c’est un fameux gârs !

J’ai vu que ces Hans sont surtout mal compris car seuls et en avance sur leur temps, toujours devant et souvent lumineux. Au contraire de ce que dit la contine, le Hans dit ce qu’il pense, c’est ce qui fait sa différence, il reste droit, n’en démord pas, jamais. Mais la contine a raison quand elle dit qu’il n’a pas peur du tout.

Le 15 août 2010 un collectif de 60 faucheurs volontaire est venu de toute la France pour arracher 70 plants de vignes OGM dans une parcelle d’essai en plein champs de l’INRA de Colmar. Ce collectif n’a fait que prolonger et terminer le geste de ce Hans, qui lui, avait coupé les greffons plusieurs mois auparavant (7/09/2009) et il avait été lourdement sanctionné pour cela. C’était le précurseur, http://blogs.mediapart.fr/blog/gabrielle-teissier-k/260413/pierre-azelvandre-est-mort.

Il a fait avancer la loi, il est resté droit jusqu’au bout et n’a pas été reconnu par la population comme un Hans im Schnokeloch, un héros, de la volonté de non puissance et de l’engagement. Il y aura peut-être un jour en Alsace un centre écologique Pierre Azelvandre comme il y en a un au nom d’Albert Schweitzer. L’Alsace et la Lorraine pissent des Albert Schweitzer et des Solange Fernex comme le Conseil d’Etat et la Commission européenne pissent des autorisations OGM...
car il y en a beaucoup d’autres et pas que dans les associations de la région. ( enfant de Tchernobyl, ou Voix Libres, Stop Fessenheim etc.)
Le dernier Hans en date nous a été signalé par sa mère en Juin 2012 au Natala lors du premier procès en appel de Colmar qui a tourné court « grâce » aux avocats de l’inra, laissant sur les bras toute l’intendance que le comité de soutien de Colmar avait préparé de longue date et longue haleine. Ce comité pour lequel on attend toujours votre soutien qu’il mérite amplement. http://www.soutiencolmar.onlc.fr/

Madame Neurohr nous signalait que son rejeton de fils était en prison pour avoir stoppé des avions de ligne dans un aéroport de Paris( Cf la Décroissance N°95). Encore un Hans im Schnokeloch, tout seul lui aussi, devant, et en avance sur son temps lui aussi , et qui a entièrement raison lui aussi, moqué et non compris lui aussi, car l’aviation est le troisième grand bluff technologique (Ellul) derrière l’imposture nucléaire et la chimie avec ou sans brevet, tous alimentés par la volonté de puissance ; la guerre. C’est la première raison de la puissance incommensurable de ces multinationales et banques, et c’est symptomatique d’une société complètement aliénée, faut il être fou à ce point pour laisser quelques hommes accumuler autant de pouvoir ?
www.legrandsoir.info/nddl-comme-un-avion-sans-aile.html

Le procès en Appel des faucheurs de Colmar a été renvoyé ces 19 et 20 Mars 2014 http://www.infogm.org/spip.php?article5634

.
Le 15 août 2010 Jean-Pierre Frick, un des grands vignerons bio alsacien faisant parti du groupe des faucheurs, lançait déjà l’argumentation reprise par les avocats : le fait que cet essai avait déjà été refusé en Languedoc et en Champagne, et que l’Alsace avait sans nul doute voulu « se faire bonne élève ». Les avocats diront lors de ce dernier procès que l’Alsace « n’a pas à récupérer toutes les poubelles de France ». Le vigneron précisera même sur le documentaire d’Eric Boutarin (fauchage tardif)
http://latelevisionpaysanne.fr/video.php?lirevideo=182#182
qu’avec cet essai on avait voulu être « plus sarkosiste que Sarko » renvoyant à une expression bien connu...

La Champagne avait donc refusé cet essai craignant pour sa notoriété et L’Alsace avec des vignobles aussi réputés devait, elle baisser la culotte. Au passage pour collecter les signatures de vignerons en Champagne (ma région d’origine), c’est à Courteron dans l’Aube, (à quelques kilomètres d’une croix de Lorraine plantée en Champagne...) chez le vigneron en bio Mr Fleury que je récoltais le plus de signatures (1000 signatures seront en tout montrées aux juges). Le Champagne, un des vins les plus manipulé au monde se fait en biodynamie et Mr Fleury de me rapporter que sa formation d’origine est astronome. Cela ne s’invente pas et renvoie à la vue holistique de la bio dynamie, le tout, l’ensemble, le cosmos etc... Au passage (encore), ces rayons cosmiques ont été étudié au mont Blanc (ma région d’origine, quel chance j’ai...) par celui qui a écrit « Le Grand Merdier » (un visionnaire...) dans un local qu’on appelait les Œufs ou les Bulles. C’est de là que le refuge des Cosmiques tient son nom. Et c’est à partir de ce bouquin (pourtant pas révolutionnaire mais un tout petit peu « réservé » sur le nucléaire, une paille) que Leprince-Ringuet qui était hyper médiatisé à l’époque ne fût plus autant chérie... D’ailleurs que sont devenues ses recherches ? Pas rentable sans doute comme celles de Félix Trombe au Mont Louis ou celles de Lakhovsky, Christofleau, Benveniste etc... Alors que le brevetage du vivant, là, on peut s’en servir tout de suite sur la terre, en sonnants et trébuchants...

Depuis 2010, c’est un peu long sans doute, cet « univers du procès » déjà décrié par Camus dans « L’homme révolté » comme s’il voulait dire qu’un pays où les avocats sont rois, c’est déjà un échec de la démocratie. Et c’est coûteux et épuisant, sans cette solidarité des animateurs et volontaires bénévoles des comités de soutiens d’Alsace Lorraine et toutes les autres régions, un individu serait brisé, broyé par la machine bureaucratique, lessivé par la sélection par l’argent. C’est bien la justice des riches. La balance est au taquet dès le départ.

Alors pourquoi on y reviens ?

En prenant en compte les critiques taxant les faucheurs de « citoyennistes », on peut répondre que c’est un moyen comme un autre de faire avancer la loi sans violence, pas celle des riches (la violence et la loi, Pinson-Charlot) car tous les moyens politiques sont verrouillés. D’ailleurs il est bon de rappeler qu’à NDDL les jeunes qui refusent la société du spectacle n’auraient rien pu faire sans les paysans qui les ont protégé par leurs tracteurs et toute la solidarité qui vient de la diversité dont des « citoyennistes » . Et d’autre part, ces derniers n’auraient pas pu résister à la machine bureaucratique, des moyens juridiques classiques et ce techno-fascisme , ce totalitarisme de papier sans l’aide de jeunes motivés qui occupent réellement le terrain avec un réel projet de vie : l’accès à la terre nourricière, sans la détruire, au contraire, en la pérennisant.
Toutes ces luttes sont complémentaires, comme les fauchages « de nuit » et ceux « de jour », il n’y a pas à les opposer.

Partout ailleurs, on voit que chacun rivalise d’imagination pour résister ; tous les moyens non-violent sont bons à prendre ; superbe Mme Thébaud Mony qui refuse la légion d’honneur dans un pays qui a perdu le sien pour protester contre la prévarication des politiciens et organismes de contrôles face aux firmes pharmaceutiques. Une autre au contraire l’accepte mais à un endroit bien précis pour se la faire remettre ; superbe MM Robin à NDDL. Et cette femme de la même « grande maison » qu’on fait sortir du terrain sous prétexte qu’elle est trop âgée alors que c’est surtout parce qu’elle a le plus de c... de courage, enfin disons-le tout haut :plus de c... de cran que ces hommes en robes noire pour avoir dénoncé sur toute sa carrière autant de scandales sanitaires due à cette collusion entre haut-fonctionnaire, politiciens et industriels, banquiers. ; Superbe Juge Bertella Geffroy (1) qui en a dans la culotte...

On doit remettre ces acteurs de ce grand théâtre de la justice devant leur responsabilité ; on fait appel car tous les arguments de l’INRA au procès de première instance avaient été démonté de toute pièce. Et c’est bien sûr complètement scandaleux. L’argumentation de cet essai (illégal en plus) a été superbement démonté que ce soit par les faucheurs eux.mêmes, par les témoins lumineux même ceux qui n’ont pas été entendus (JP Berlan pas rancunier a déjà semé depuis longtemps, ses graines se resèment toutes seules cf texte joint) et par les deux avocats.
Ces tribunaux devraient s’orienter vers un tribunal populaire en retransmettant ce qui s’est dit dans ce procès politique soit sous forme de documents papiers (200pages retranscrites par des bénévoles lors du procès en première instance) (faudrait comparer avec les notes du greffier...) ou par la radio etc.
Mais nous nous sommes déjà jugés et la majorité de la population aussi. Ce tribunal populaire contribuerait à une véritable « éducation populaire » (Hugues Lenoir) et à cette « élévation de la conscience » promulguée par Frantz Fanon dans « Les damnés de la terre ».

Dans ce grand théâtre et ailleurs, il faut bien leur rappeler que l’axe, la colonne vertébrale de toutes nos sociétés est la justice. Si la justice est verrouillée, bafouée, c’est toute la société qui s’effondre. La révolte vient de l’injustice ; c’est une Lapalissade que de dire cela.
Ce mot justice ne nous est pas anodin.

p219 « Cette inégalité naît de la violence ; à la base de tout est la violence et c’est contre elle qu’il faut lutter. Il n’y a que l’abolition de la violence et celle de l’esclavage son fruit, qui puisse permettre de secourir les hommes, sans pour cela faire sacrifice de sa vie. » Léon Tolstoï « La famine »

C’est la violence qui vient de l’injustice, c’est cette dernière qui provoque le "désordre" qu’ils prétendent combattre par des "forces de l’ordre" ou un prétendu Etat de droits où les lois y sont scélérates, faites par des banquiers et industriels, qui n’iront que dans leurs sens pas celui de l’autre, celui qui n’est pas comme eux.

"Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques." (Jean Jaurès, Discours à la jeunesse, Albi, 1903)

En Appel on rappelle à la pelle que ces lois, même si elles étaient faite pour le bien commun, ne sont de toute façon qu’un brouillon, qu’une approche, d’une Loi, des règles du vivre ensemble, non pas malgré nos différences mais avec nos différences. Ces sortes de règles ou de charte de Mandé (Adame Ba Konaré) ne peuvent s’écrire car toujours en mouvement, en vie et que cela ne peut que s’interpréter par des vivants dans le plein sens du terme.
Alors que l’aboutissement de ce système ultralibéral finira par remplacer ces juges par « des distributeurs automatiques de jugement » , car ils coûtent trop chères, ne sont pas « rentables », sans compter les frais de pressing...
Une voie de GPS sortirait d’une boite noire cravatée de blanc et dirait : « Vous avez arraché 1hectare de maïs transgénique en Espagne, appuyez sur le bouton rouge » _ Vous avez arraché 50 ares de pomme de terre OGM en Belgique et 1ha de tournesol muté en Touraine, appuyez sur le bouton vert. »

On y reviens à cet univers du procès car dans tous les groupes humains que ce soit la police, l’armée etc et ici la justice, il y a toujours eu un pourcentage de personne intègre, juste voire même 1%, on compte sur ce 1% aujourd’hui comme hier pour résister et avancer.

Ce procès en Appel comme en Touraine (9Avril2014, http://www.reporterre.net/spip.php?article5706
) ou en Belgique (3Juin2014, http://www.fieldliberation.org/2014/04/13/nieuwsflash-3-06-aardappelbeklaagden-in-beroep-17-04-aardappel-plant-actiedag/?lang=fr
),
Ce sont des « procès en regain » ; l’herbe repousse toujours une deuxième fois... La prévarication est stérile mais « la résistance est fertile » (déjà cité à Weterren).

Cette femme, ce mythe

On y reviens car notre culture, cette femme avec ce bonnet beaucoup moins phrygien qu’il n’est sûrement d’esclave affranchi, au dessus du juge est bien sûr un mythe mais un mythe qui rassemble et donne du sens.
Notre culture, ce n’est pas le suicide, ni par les pesticides ni par le feu nucléaire.
Notre culture, c’est la révolte.
Notre culture, c’est la barricade.
Notre culture c’est la résistance.
et enfin notre culture, c’est la désobéissance.
Il y a plusieurs crans. Ce dernier prouve que malgré nos ronchonnements, la société a malgré tout évolué ; il y a bien eu progrès humain, élévation de la conscience du monde (Fanon) on ne peut plus si facilement se faire massacrer lorsque l’on est en lutte pour plus de justice. Que l’on soit communard, ménalamba ou algérien. On peut même dire dans notre cas « pour que justice soit fête ».
On s’est mieux rendu compte de notre chance lors des 10ans des faucheurs à Bouzy la Forêt http://10ansdesfv.over-blog.com/ où des intervenants des 5 continents étaient représentés. Sur certain, la répression est terrible et leur soutien à ce qu’on fait dans nos pays ne peut que nous conforter à continuer, ne jamais renoncer.
http://www.reporterre.net/spip.php?article5558
http://www.reporterre.net/spip.php?article5795
www.ourlivingword.eu
www.aspro-pnpp.org
www.semonslabiodiversite.com
http://transhumance.festive.overblog.com
http://www.lams-21.com/artc/1/fr/
et beaucoup d’autres...

- Cette femme, ce mythe, tout est dans l’interprétation, dans ce qui donne du sens, du lien, chacun peut l’interpréter comme il veut, elle peut tout aussi bien s’appeler Louise M. ou Lucie A. ou Simone W. Et ce n’est bien sûr pas du nationalisme que de dire cela car cette femme pourrait tout aussi bien s’appeler Rosa L. ou Vandana S. Et la plupart d’entre nous sommes internationalistes. Cette femme peut même représenter un homme : un Marc B. un Albert C, un Théodose M. un Jean M. ou un Jean J. etc. Elle représente aussi ces Bernard Ronot, ces André Pochon voire des Albert Jacquard ou S. Hessel etc déjà nés et à naître ; ils diraient : « engagez-vous ! »
Si on ne fait rien contre cette imposture, si on ne s’engage pas, c’est comme si on leur crachait au visage à tous et toutes. Les Manouchian, vivants, ou d’autres que l’on veut entasser au Panthéon (avec Jaurès qui tourne comme une hélice depuis 2012 comme en 81...) comme on entasse dans un HLM, ils seraient avec nous à gambader dans les champs, ils seraient libres s’ils n’avaient été trahi par des français, comme l’a été Marc Bloch Tom Morel Jean Moulin etc. Parce que c’est le même chemin qu’ils ont tracé ; cette chose qui n’existe que dans nos têtes : la liberté.
Ce lien entre ceux d’hier et d’aujourd’hui a été fait sur les Glières www.citoyens-resistants.fr

Nous savons pertinemment que nous n’arrivons pas aux chevilles de ces grands résistants mais le chemin a été tracé de longue date.

Cette femme est aussi bien « la semeuse », alors pourquoi livrer ses graines aux chiens du marché ? Quelle liberté ? Ils n’ont pas d’autres but que le profit quelque soient les conséquences sanitaires, sociales et environnementales, c’est leur « fonction » dans la plus complète impunité.
Et qu’il soit technologique ou non c’est toujours du fascisme que nous avons en face de nous.Mais d’une façon plus insidieuse, plus rampante. La semeuse est face à une endormeuse de première.

La France n’a pas à ramper devant Monsanto ni devant Bayer BASF Goldman Sachs ni même devant Vinci Bouygue Areva, Worms, Lazard etc. C’est à dire que la France comme les autres pays n’ont pas à ramper devant l’argent roi.
Car cette femme, ce mythe, a dit il y a plus de 220 années : Pas de roi ni grand ni petit. Et elle l’a prouvé ( au début seulement, c’est comme la libération en 1945 cela n’a duré que jusqu’à 1947
(Cf www.lesjoursheureux.net ).
Et pour les pays colonisés, cela n’est jamais arrivé ou très peu de temps chez Sankara ou Lumumba et quelques autres...) .

Bien sûr, c’était une révolution bourgeoise et il y a eu beaucoup de massacres avant pendant et après... Mais ses principes font toujours sens. On le voit régulièrement (février 2008 Paris )
Et à ce procès où un des vétérans faucheur a réaffirmé cet attachement à l’article 35 datant de 1793, et comme il s’emmêla (c’est loin 1793) dans l’ordre des phrases c’est l’avocat général lui-même qui le repris. ; alors il le connaît donc aussi ! Mais dans les actes ? Nous nous démenons pour la liberté des semences, les magistrats doivent se battre pour leur indépendance.
Ils n’osent même pas juger ces rois qui ne font que passer devant eux et qui trimbalent des kilomètres de casseroles derrière eux jusqu’à la tombe (Giscard Chirac Mitterrand Servier Sarko Baladur Dassault etc)

- Cette femme, ce mythe , c’est notre Louve du Capitole, notre Athéna, notre Pacha Mama, notre et cetera. Nous avons grandi auprès d’elle , d’autres frères sont venu de contrés et « de mers lointaines » avec nous, et nous ont apporté plus qu’on leur a pris. Don et contre don (Mauss), c’est aussi pour cela qu’il n’y a pas à les repousser aux frontières du nationalisme qui ont été elles-mêmes agrandi aux frontières de l’européisme ; à Lampedusa.

- Cette femme, ce mythe, trimbale ce triptyque avec elle mais ce ne sont que des idéaux jamais atteignables qui tendent vers plus de sens. On tend vers plus de liberté, d’égalité, de fraternité. Ce dernier souvent qualifié de trop pompeux par certain qui préfèrent l’appeler solidarité ; Mais c’est pourtant bien la fraternité que les faucheurs ont vu en Espagne le 12 juillet 2010 ou en Belgique le 29 mai 2011, et on le voit un peu partout dans le monde à NDDL et ailleurs, sur les bateaux pour la Palestine etc.Cela existe donc, il faut le dire, il faut le crier. Ce n’est pas « utopique » ;des hommes et des femmes le vivent tous les jours, ils ont largement dépassé le stade de l’expérimentation sociale (sociale comme socialiste parait-il) depuis longtemps.
On voit cette richesse humaine, cela crève les yeux ; ce monde ouvert, créatif, fertile contre un monde refermé sur ses certitudes, ses œillères stériles et meurtrières.

p134 « Les gens ne cessent de dire qu’il est beau d’avoir des certitudes. Il semble qu’ils aient complètement oublié la beauté bien plus subtile du doute. Croire est tellement médiocre. Douter est tellement absorbant. Rester vigilant, c’est vivre ; être bercé par la certitude, c’est mourir. « Oscar Wilde (cité par Beatriz Graf « Longo Maï Révolte et utopie après 68 »).

Que sommes-nous d’autres que des lanceurs d’alertes ?
Des Zapatistes ? (ça se pourrait ben...)
p27« L’Autre Campagne inauguré en Janvier 2006 est le résultat de la 6ème déclaration Lacandone (rédigé par l’EZLN), il s’agit d’un retour sur la tactique zapatiste, de son origine à cette date. Le bilan qui est fait aboutit à la conclusion que le changement social doit se faire collectivement et à travers l’union, par le dialogue, de toutes les formes de résistance au capitalisme et qu’il ne faut plus attendre de transformations substantielles de la part des systèmes politiques de représentation. [...] « qui établissait en termes simples les termes du déploiement d’une lutte anticapitaliste « d’en bas et à gauche ». Ce positionnement déclenche une réflexion critique sur les relations entre savoir, pouvoir et sujet. »[...]
p29 « L’Autre Campagne peut en ce sens être vue comme la mise en scène d’actes de défi et de dignité. Souligner leur existence est important face à la présence servile des médias qui forgent les manières de voir les dominés et occultent leurs expériences et leurs histoires. »
p30 Sous-Commandant Marcos : « Il n’est pas possible d’avancer d’avantage dans la construction de l’autonomie des peuples indigènes si on ne transforme pas radicalement le système. Non seulement c’est impossible, mais le temps nous est compté. Si nous laissons faire, que les choses restent en haut, comme nous le voyons, et si nous restons désunis, nous seront tous détruits, individuellement et collectivement. »
p38 « Les principes sous tendant l’idée d’autonomie des zapatistes, basés sur la possibilité de redéfinir les actes de gouvernement à partir du sens de la responsabilité éthique du « commander en obéissant », constituait une critique en acte de l’idée d’autonomie libérale posant l’existence de sociétés se gouvernant elles-mêmes. »
p44 « L’Autre Campagne rompait avec le pouvoir des dénominations verticales imposées par la violence symbolique qui faisait de l’autre un sujet politique subalterne. »
p54 « Selon l’analyse des zapatistes, la classe politique à la tête des État-Nations, désormais sous la coupe des élites du pouvoir mondiale, n’a désormais plus de marge de manœuvre, dès lors le jeu électoral des systèmes politiques perd de sons sens. De ce point de vue, la construction du changement social devrait donc venir d’en bas, à partir des besoins et problèmes immédiat des gens. »
p55 « L’autre façon de faire de la politique commençait donc avec l’interpellation directe, d’où l’importance de l’écoute. La première étape de l’Autre Campagne consiste à écouter, subvertissant ainsi la forme de la politique traditionnelle, celle de la parole verticale, celle de la voix qui sait. L’écoute permit de lier des expériences de résistance et de réactiver des mémoires de luttes de tous les groupes subalternes , de sentir que leur paroles avait une valeur. Pouvoir parler depuis en bas, telle était la forme concrète que revêtait l’inversion pratique de l’hégémonie. ».(Néozapatisme, collectif (Antonio Fuentes Diaz)

« Commander en obéissant » c’est bien ce qu’on a vu dans ces groupes, pas une tête ne dépasse, pas de chef, c’est d’ailleurs la première définition du mot anarchia, rien à voir avec des poseurs de bombe, cela engraisserait encore les marchands d’armes ; les Nobel qui ne sont pas toujours acheté une conduite... C’est plus long, plus fouillis, mais si cela peut éviter quelques guerres de tous contre tous...

Comme les chemins politiques sont verrouillés, on vote ailleurs que dans les urnes, on vote en fauchant, on vote en semant on vote souvent on vote dans le vent, on sème on s’aime et on essaime...

Nous sommes clair avec nous mêmes, nous refaucherons s’il le faut (avec jeu de mot). Les plus vieux d’entre nous disparaîtront mais des plus jeunes reprendront le pas même sous une forme différente. C’est comme dans la chansonnette : « Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place » ... mais sans violence, la non violence s’inscrit dans la durée, les mots peuvent changer : « Demain du blé noir poussera au grand soleil sur la route, semez et fauchez compagnons dans la nuit la liberté nous écoute. »

« Pour que l’histoire ne se répète pas, il faut sans cesse la remémorer : l’impunité qui récompense le délit encourage le délinquant. Et lorsque le délinquant c’est l’État, qui viole, vole, torture et tue sans rendre de compte à personne, alors il donne lui même le feu vert à la société entière pour violer, voler, torturer et tuer. Et la démocratie en paie, à longue ou courte échéance, les conséquences.
L’impunité du pouvoir, fille de la mal-mémoire, est une des maîtresses de l’école du crime. Et le nombre d’élève augmente chaque jour.
Lorsqu’elle est vraiment vivante, la mémoire ne contemple pas l’histoire, mais elle incite à la faire. Davantage que dans les musées où la malheureuse s’ennuie, la mémoire est dans l’air que nous respirons. Et dans l’air elle nous respire. Elle est contradictoire, comme nous. Elle n’est jamais au repos. Elle change, avec nous. »
(Eduardo Galeano « Mémoires et mal-mémoire »)

Nous n’avons fait ni plus ni moins que notre devoir, ce n’est pas nous qui trahissons cette femme, ce mythe. C’est effectivement du vol et un viol ; un viol du vivant, un viol de la liberté, un viol de l’imaginaire (Aminata Traoré).

En en ayant discuté avec les avocats, ils ont répondu que ce n’était pas « techniquement » réalisable. Pourtant il a été demandé aux juges que ces actions pourraient faire sorte de jurisprudence ; nous sommes hors la loi pour exiger des lois. Nous sommes hors la loi pour exiger des lois.contre le brevetage du vivant , des lois contre les trust, des lois contre la prévarication. Les banquiers et industriels ordonnent aux Etats etc...
Par leur jugement, les juges peuvent faire bouger la loi.

Un peu d’histoire qui se répète, les cycles... mais l’entropie fait que le « cirque » s’amenuise :

p173« On ne leur avait pas appris, comme c’eût été le devoir de véritables chefs, à voir plus loin, plus haut et plus large que les soucis du pain quotidien, par où peut-être compromis le pain même du lendemain »[...]
p174« Mais ils oubliaient que la victoires des régimes autoritaires ne pouvait manquer d’aboutir à l’asservissement presque total de nos ouvriers. N’apercevaient-ils donc pas, autour d’eux, tout prêts à s’en saisir et presque à le souhaiter, les futurs profiteurs de notre défaite ? »
[...] p177« Notre régime de gouvernement se fondait sur la participation des masses. Or, ce peuple auquel on remettait ainsi ses propres destinées et qui n’était pas , je crois, incapable, lui-même, de choisir les voies droites, qu’avons-nous fait pour lui fournir ce minimum de renseignements nets et sûrs, sans lesquels aucune conduite rationnelle n’est possible ? Était-ce donc que nos classes aisées et relativement cultivées, soit par dédain, soit par méfiance, n’avaient pas jugé bon d’éclaircir l’homme de la rue ou des champs ? Ce sentiment existait sans doute. Il était traditionnel. Ce n’était pas de gaîté de cœur que les bourgeoisies européennes ont laissé « les basses classes » apprendre à lire. Un historien pourrait citer là-dessus bien des textes. »
[...] « La misère de nos bibliothèques municipales a été maintes fois dénoncée. Consultez les budget de nos grandes villes : vous vous apercevrez que c’est indigence qu’il faudrait dire. Aussi bien n’est-ce pas seulement à l’art de connaître les autres que nous nous sommes laissés devenir étrangers. La vieille maxime du « connais-toi toi même », qu’en avons-nous fait ? »[...]
p179 « Nos chefs d’entreprises ont toujours mis leur foi dans le secret, favorable aux menus intérêts privés, plutôt que dans la claire connaissance, qui aide l’action collective. »
[...]p180« J’entends chaque jour, prêcher par la radio, le « retour à la terre »[...]« Certes, je n’ignore pas que sous ses beaux sermons se dissimulent_en vérité assez mal_ des intérêts bien étrangers au bonheur des Français. Tout un parti, qui tient aujourd’hui ou croit tenir les leviers de commande, n’a jamais cessé de regretter l’antique docilité qu’il suppose innée aux peuples modestement paysans. On pourrait bien s’y tromper, d’ailleurs. Ce n’est pas d’hier que nos croquants ont, comme disaient les vieux textes, « la nuque dure ». Surtout l’Allemagne , qui a triomphé par la machine, veut s’en réserver le monopole. C’est sous l’aspect de collectivités purement agricoles contraintes, par suite, d’échanger, à des prix imposés, leur blés ou leur laitage contre les produits de sa grande industrie , qu’elle conçoit les nations, dont elle rêve de grouper autour d’elle, comme une valetaille, l’humble compagnonnage. A travers le micro, la voix qui parle notre langue vient de là-bas. » [ a transposer à l’actuelle CEE des synarques Schuman, Pinet et aux USA Ford Rockefeller Bush ]
[...]p181« Tout, pourtant, dans cette apologie de la France rurale, n’était pas faux. Je crois fermement que l’avantage demeure grand, pour un peuple, encore à l’heure présente, de s’enraciner [ Voir « L’enracinement » de Simone Weil qui fustigeait l’hégémonie du gaullisme en 1943 ] fortement dans le sol. Par là il assure à son édifice économique une rare solidité, il se réserve surtout un fond de ressources humaines, proprement irremplaçables. Pour le voir vivre, chaque jour, pour avoir naguère combattu à ses côtés et m’être beaucoup penché sur son histoire, je sais ce que vaut l’authentique paysan français, dans sa verte robustesse et sa finesse sans fadeur. Je suis sensible, tout comme un autre, au charme discret de nos vieux bourgs et je n’ignore pas qu’ils furent la matrice où longtemps s’est formée la partie la plus agissante de la collectivité française. »

[...]p182« Si nos officiers n’ont pas su pénétrer les méthodes de guerre qu’imposait le monde d’aujourd’hui ce fut dans une large mesure, parce qu’autour d’eux notre bourgeoisie, dont-ils étaient issus, fermait trop paresseusement les yeux. Nous seront perdus, si nous nous replions sur nous même ; sauvés, seulement, à condition de travailler durement de nos cerveaux, pour mieux savoir et imaginer plus vite. »
[...] p183« A vrai dire, que les partis qualifiés de « droite » soient si prompts aujourd’hui à s’incliner devant la défaite, un historien ne saurait en éprouver une bien vive surprise. Telle a été presque tout au long de notre destin leur constante tradition : depuis la Restauration jusqu’à l’Assemblée de Versailles. »
[...] p185« Il lui faudra enfin à ce peuple se remettre à l’école de la vraie liberté d’esprit. »... « Condorcet parlait mieux, qui, imprégné du ferme rationalisme du 18ème siècle , disait, dans son fameux rapport sur l’instruction publique, « Ni la Constitution française, ni même la Déclaration des droits de l’homme ne seront présentées à aucune classe de citoyen comme des tables descendues du ciel, qu’il faut adorer et croire ». »

[...] p191« ...Mais le recrutement de base restait presque exclusivement corporatif. Asile préféré des fils de notables, l’École des Sciences Politiques peuplait de ses élèves les ambassades, la Cour des Comptes, le Conseil d’État, l’Inspection des Finances. L’École Polytechnique , dont les bancs voient se nouer, pour la vie, les liens d’une si merveilleuse solidarité, ne fournissait pas seulement les états-majors de l’industrie ; elle ouvrait l’accès de ces carrières d’ingénieurs de l’État, où l’avancement obéit aux lois d’un automatisme quasi mécanique. Les Universités, par le moyen de tout un jeu de Conseils et de comités, se cooptaient à peu près complètement elles-mêmes, non sans quelques dangers pour le renouvellement de la pensée. »
[ les autres grandes écoles crées après la guerre, n’ont rien changés à cela, ENA etc sont simplement moins militaires...]

[...]p193« Une démocratie tombe en faiblesse pour le plus grand mal des intérêts communs, si ses hauts-fonctionnaires formés à la mépriser et, par nécessité de fortune, issus des classes mêmes dont elle a prétendu abolir l’empire, ne la servent qu’à contrecœur »

[...] p205« Or, de quoi est faite cette conscience collective, sinon d’une multitude de consciences individuelles, qui, incessamment, influent les unes sur les autres ? se former une idée claire des besoins sociaux et s’efforcer de la répandre, c’est introduire un grain de levain nouveau, dans la mentalité commune ; c’est se donner une chance de la modifier un peu et, par suite, d’incliner, en quelque mesure, le cours des événements, qui sont réglés, en dernière analyse, par la psychologie des hommes. »
[ Voir aussi Laborit, Cyrulnik, Camus etc ]

[...]p244« Quoi de plus utopique que l’idée d’organiser, dans un pays asservi et jeté au plus bas, un vain sursaut de révolte en un vaste réseau de volontés ? C’est pourtant ainsi que la Résistance a fini par voir le jour. Quoi de plus utopique que le Maquis, folie héroïque mais folie de jeunesse ? Et voilà que le Maquis se fait réel à force de foi. »

[...] p253« Un jour viendra où il sera possible de faire la lumière sur les intrigues menées chez nous de 1933 à 1939 en faveur de l’axe Rome-Berlin pour lui livrer la domination de l’Europe... »

[...] p262« Nous formons des chefs d’entreprise qui, bon techniciens, je veux le croire, sont sans connaissance réelle des problèmes humains ; des politiques qui ignorent le monde ; des administrateurs qui ont horreur du neuf. A aucun nous n’apprenons le sens critique, auquel seul le spectacle et l’usage de la libre recherche pourraient dresser les cerveaux. Enfin, nous créons, volontairement, de petites sociétés fermées où se développe l’esprit de corps, qui ne favorise ni la largeur d’esprit ni l’esprit du citoyen. »
Marc Bloch « l’étrange défaite »

p31 « On utilise le paravent de la technicité, ceci afin d’échapper aux bagarres politiques lors des changements de gouvernement ou de régime »
p49 « l’État français se montrait pourtant digne de la réputation de défenseur des intérêts de la grande bourgeoisie « en 1793,1830,1848 ou1871 » que lui confère Robert Young en cherchant des antécédents aux années 1936-39. »
p62 1930 « Les privilégiés français ne redoutaient pas la poussée électorale des « racistes » : ils l’avaient encouragée, de même que leurs homologues étrangers_de Ford à Deterding etc... »...« La campagne nazie avait été largement financé par les grand industriels qui espéraient que les racistes parviendraient à affaiblir le parti socialiste et à scinder les organisations ouvrières syndicales... » mais c’est la presse Hugenberg Krupp qui fut capital car démonta le plan Young aux yeux de la population. »[...] p386« On tient un pays lorsqu’on y est entré au point de vue commercial »[...] p445 « 1938, où les importations allemandes de fer français quintuplèrent par rapport à 1933 et triplèrent par rapport à 1937. »[...] « Le comité des Forges dont les ventes représentaient le tiers en valeur des exportations françaises totales en Allemagne. »[...] p533 « 1945, passé l’éponge surtout pour les inspecteurs des finances. »[...]
p552 « Une note des RG « sur la société secrète polytechnicienne_dite Mouvement synarchique d’empire » d’octobre 1941 érigea celle-ci en centre du pouvoir sous Vichy. « En résumé, une véritable mafia d’ancien polytechniciens et d’inspecteurs des Finances, groupés au sein d’une société secrète à ramification internationale, a mis la main sur la quasi totalité des leviers de commande de l’État, a la faveur de la défaite militaire de mai-juin 1940. Elle organise la mise en coupe réglée de l’économie de notre pays, au profit de puissants intérêts financiers et y associant habilement certains groupes allemands au moyen d’une armature législative et réglementaire nouvelle crée à cette seule fin et par laquelle les organismes administratifs du nouvel État français ne sont plus que les services extérieurs de la banque Worms »
p556 « Déclaration prêtée au général Reichenau : « Nous n’avons pas vaincu la France, elle nous fut donnée. » Cette revendication inouïe semble moins audacieuse après après lecture des fond relatifs à une décennie d’action des élites de la France_ militaires, politiciens, journalistes, hommes d’affaires_ que marc Bloch soupçonnait en avril 1944, de s’être livrées, avec leurs hommes de main, à une « vaste entreprise de trahison ». » [...] « la France était gouvernée par la Banque de France et les groupes qu’elle représentait. »
p557 « le grand capital allemand n’avait pas choisi Hitler par peur du communisme, mais pour son aptitude escomptée à réaliser radicalement ses buts intérieur _effondrement du salaire, hausse du profit_ et extérieur_la revanche. » [...] « la dégringolade (dévaluation) des salaires réels serait en Allemagne conduites par les nazis, dont le parti caracolait en tête depuis septembre 1930. Grâce à l’appui précoce et massif du grand capital allemand et étranger... »
p558 « Le Reich, partenaire privilégié de l’immédiat après guerre, où le Comité des Forges s’installa à l’ambassade de France à Berlin, le resta entre la déliquescence et la destructions des Réparations (1923-1932), fruit du soutien anglo-américain. Depuis 1924, les hommes d’affaires avaient engagé leurs politiciens et journalistes dans la « réconciliation » franco-allemande consacrée par les cartels (acier, chimie,etc). Ceux de droite imputèrent souvent cet abaissement de la garde contre la revanche allemande aux « traîtres pacifistes » de gauche, dont une fraction était entretenue par les mêmes caisses. La crise rendit vital le maintien, voire l’accroissement (grâce au réarmement intensifié de l’Allemagne) des rapports commerciaux : les énormes besoins allemands de fer et de bauxite, de phosphate et de caoutchouc, de tissus et de bois exotiques, redresseraient des marchés déprimés ou effondrés. Les flux financiers d’après guerre, gonflés par les emprunts Dawes puis Young, avaient érigé le Reich en débiteur suprême de l’ »Occident ». sa mise en défaut menaça, entre le printemps et l’été 1931, la survie du système capitaliste. La politique française (anglaise, américaine, suisse etc.) fut suspendue à l’accord de standstill échelonnant les remboursements allemands. D’une mesure décidée entre banques centrales membres du club du plan Young _La Banque des règlements internationaux de Bâle (BRI)_, la Banque de France exigea l’acceptation et la garantie par son État. Elle les obtint des cabinets de 1932, de droite (Flandin) et de gauche (Herriot), qui s’y plièrent comme aux visites d’investiture. L’avènement du Reich nazi ne changea rien. Après avoir alarmé les créanciers étrangers en les menaçant de ne plus payer intérêts et dividendes du « Dawes » et du « Young », Schacht, « dictateur aux changes et aux transferts », les rassura : malgré des chantages récurrents dans les négociations financières et commerciales, le IIIème Reich paya (jusqu’en mai 1945). Il indemnisa aussi, et généreusement, l’industrie lourde française en Sarre, grande mission confiée par le Comité des Forges à François-Poncet, (son) ambassadeur à Berlin depuis septembre 1931. Quel symbole du « choix de la défaite » que cet artisan des compromis de sept années cruciales, tels les accords sur la Sarre, en 1934, après l’exécution de Barthou, et l’abandon, en 1938, du fleuron tchécoslovaque de la couronne de Schneider _après quoi il fut chargé de traité avec Rome. L’autre face de l’action de François-Poncet rappela sa décennie antérieur de politicien et journaliste du Comité des Forges : associé aux tractations visant depuis1931 à convaincre les politiciens français qu’un État nazi n’aurait rien d’effrayant, informé de tous les complots, il annonça à Berlin depuis l’automne 1933 au plus tard que son pays connaîtrait bientôt les joies d’un gouvernement fort » et même « très fort ». »
p567 « En verrouillant « l’instruction du procès » dont il détenait les pièces l’État interdit après la libération, contre le attentes d’avril 1944 de Marc Bloch, « de faire la lumière sur les intrigues menées chez nous de 1933 à 1939 en faveur de l’axe Rome-Berlin pour lui livrer la domination de l’Europe en détruisant de nos propres mains tout l’édifice de nos alliances et de nos amitiés ». De Gaulle fit exécuter en mars 44 le grand synarque Pucheu concession publique au PCF, [...] , mais surtout signal à Washington, qui, rêvant d’un Vichy sans Vichy, collaborait depuis 1941 avec synarques et cagoulards à une Pax Americana sans heurts et sans le Général. »
p566 « Plus que les militaires pourtant, les hommes d’affaires de moins de « 200 familles », renouant avec Thiers et Bazaine, guidèrent la « haute trahison », « taxinomie » contemporaine selon le dictionnaire : « intelligence avec une puissance étrangère ou ennemie, en vue ou en cours de guerre ».
p568 « L’épuration judiciaire, qui frappa quelques journalistes et hommes de main, épargne les politiciens, davantage les hommes d’affaires et presque tous les militaires et les inspecteurs des Finances. » [...] « même des résistants authentiques, sont moralement contraints de témoigner en sa faveur, car ils lui doivent tout » [à propos de Barnaud Banque de France, le double jeu des élites fonctionne toujours...]
p569 « Bichelonne se trompait. La synarchie­_qui_ n’existe_ pas demeurait intacte dans l’administration et se maintint au gouvernement, avec le cas avéré de Dautry. En juillet 1945, les RG l’estimaient active et dotée « d’environ 1500 à 2000 membres ». Le « groupe de Nervo » s’affichait comme « un de ses pivots financiers », fond électoraux compris, devant les banques Worms, Lehideux et d’Indochine tenues à discrétion provisoire. Les cagoulards, militaires en tête, dont on loua dans les procès d’après-guerre le patriotisme retrouvé depuis l’été 1940, jouir des mêmes douceurs. »
Annie Lacroix-Riz « Le choix de la défaite »

(source wiki ENA)« L’ENA, les élites françaises et les « héritiers de la culture dominante » Depuis les années 1960, il est parfois reproché aux anciens élèves de l’ENA une pensée technocratique.
[...] Ces héritiers cultivaient une image d’aristocrates dilettantes. Ils étaient portés par une forte connivence entre l’école et leur propre culture familiale.[...] »

(source wiki Polytechnique)
« ...Origine sociale des élèves et phénomène de « reproduction sociale » Si lors de la création de l’École le concours d’entrée avait été mis en place par la Convention pour éviter le favoritisme et les passe-droits, de sorte de réaliser « le recrutement par concours sur la base des mérites individuels », pour être « parfaitement conforme à l’idéal républicain », la très nette prédominance actuelle des élèves issus des classes sociales les plus aisées fait s’interroger les dirigeants politiques, les sociologues et les historiens, à la fois sur les modes de recrutement et sur le rôle même de l’école.[...]
l’École Polytechnique, l’École normale supérieure, l’École des hautes études commerciales et l’École Nationale d’Administration, la part des élèves de ces écoles issus des milieux modestes est passée de 1955 à 2005 de 29 % à 9%, les élèves issus des familles de cadres supérieurs représentant actuellement 85 % des élèves de ces grandes écoles.[...] « noblesse d’État » [...] À la création de l’École, des Jacobins voyaient dans les écoles créées par la Convention « en germe la reconstitution fatale d’une caste privilégiée ». Pour l’historien François Furet, « cette discussion originaire dit déjà tout sur l’avenir de l’institution : le recrutement des meilleurs sur concours et l’idéologie méritocratique, la nécessité sociale des sciences et des techniques et la formation des élites, la reconstitution des privilèges sociaux par l’État sous l’apparence de l’égalité »[...] etc.

De nos jours que dirait Anatole France ? « On croit mourir pour la patrie et on meurt pour des industriels » il préciserait : « on croit mourir pour Marc Bloch et on meurt pour Serge Bloch... ce n’est pas le même Bloch !
Aubrac diraient :Résister c’est semer, Planter c’est résister !
Que dirait Fanon l’algérien ? « peau noire, masques blancs » il préciserait et s’étendrait « peau de toutes les couleurs, masques blancs »...

Quant à Camus l’algérois rien à redire :

« La bourgeoisie s’est avilie, par une folie de production et de puissance matérielle ; l’organisation même de cette folie de production ne pouvait créer des élites. La critique de cette organisation et le développement de la conscience révoltée pouvaient au contraire forger une élite de remplacement »...
« Le socialisme autoritaire a confisqué au contraire cette liberté vivante au profit d’une liberté idéale, encore à venir. Ce faisant, qu’il l’ait voulu ou non, il a renforcé l’entreprise d’asservissement commencée par le capitalisme d’usine. Par l’action conjuguée de ces deux facteurs, et pendant cent cinquante ans, sauf dans le Paris de la Commune (je note : qui n’a pas trahie l’Alsace et la Lorraine comme le gouvernement français de l’époque), dernier refuge de la révolution révoltée, le prolétariat n’a pas eu d’autre mission historique que d’être trahi. Les prolétaires se sont battus et sont morts pour donner le pouvoir à des militaires ou des intellectuels qui les asservissaient à leur tour. »...
« La contradiction de la révolution...se confond avec le drame de l’intelligence contemporaine qui, prétendant à l’universel, accumule les mutilations de l’homme. La totalité n’est pas l’unité. L’état de siège, même étendu aux limites du monde n’est pas la réconciliation. La revendication de la cité universelle ne se maintient dans cette révolution qu’en rejetant les deux tiers du monde et l’héritage prodigieux des siècles, en niant, au profit de l’histoire, la nature et la beauté, en retranchant de l’homme sa force de passion, de doute, de bonheur, d’invention singulière, sa grandeur en un mot. Les principes que se donnent les hommes finissent par prendre le pas sur leurs intentions les plus nobles. A force de contestations, de luttes incessantes, de polémiques, de persécutions subies et rendues, la cité universelle des hommes libres et fraternels dérive peu à peu et laisse la place au seul univers où l’histoire et l’efficacité puissent en effet être érigées en juges suprêmes : l’univers du procès. »...
« La révolte aux prises avec l’histoire ajoute qu’au lieu de tuer et mourir pour produire l’être que nous ne sommes pas, nous avons à vivre et faire vivre pour créer ce que nous sommes. »
« La révolte n’est pas en elle-même un élément de civilisation. Mais elle est préalable à toute civilisation. Elle seule dans l’impasse où nous vivons, permet d’espérer l’avenir dont rêvait Nietzsche : « Au lieu du juge et du répresseur, le créateur » formule qui éclaire seulement le drame de notre époque où le travail, soumis entièrement à la production, a cessé d’être créateur. »...
« Le mythe de la production indéfinie porte en lui la guerre comme la nuée l’orage »...
« « L’intelligence, dit Lazare Bickel, est notre faculté de ne pas pousser jusqu’au bout ce que nous pensons afin que nous puissions croire à la réalité. » La pensée approximative est seule génératrice de réel. La science d’aujourd’hui trahit ses origines et nie ses propres acquisitions en se laissant mettre au service du terrorisme d’État et de l’esprit de puissance. Sa punition et sa dégradation sont de ne produire alors, dans un monde abstrait, que des moyens de destruction ou d’asservissement. Mais quand la limite sera atteinte, la science servira peut-être la révolte individuelle. Cette terrible nécessité marquera le tournant décisif. »

« Le syndicalisme révolutionnaire partait de la base concrète, la profession, qui est à l’ordre économique ce que la commune est à l’ordre politique, la cellule vivante sur laquelle l’organisme s’édifie, tandis que la révolution césarienne part de la doctrine et y fait entrer de force le réel. Le syndicalisme, comme la commune est la négation, au profit du réel. »

« Mais l’absolutisme historique, malgré ses triomphes, n’a jamais cessé de se heurter à une exigence invincible de la nature humaine... »... « Les pensées révoltées, celles de la Commune ou du syndicalisme révolutionnaire, n’ont cessé de crier cette exigence à la face du nihilisme bourgeois comme à celle du socialisme césarien. La pensée autoritaire à la faveur de trois guerres et grâce à la destruction physique d’une élite de révoltés, a submergé cette tradition libertaire. Mais cette pauvre victoire est provisoire, le combat dure toujours. »...
« La mesure, née de la révolte, ne peut se vivre que par la révolte. Elle est un conflit constant, perpétuellement suscité et maîtrisé par l’intelligence. Elle ne triomphe ni de l’impossible ni de l’abîme. Elle s’équilibre à eux. Quoi que nous fassions, la démesure gardera toujours sa place dans le cœur de l’homme, à l’endroit de la solitude. Nous portons tous en nous nos bagnes, nos crimes et nos ravages. Mais nôtre tâche n’est pas de les déchaîner à travers le monde ; elle est de les combattre en nous-même et dans les autres. La révolte, la séculaire volonté de ne pas subir dont parlait Barrès, aujourd’hui encore, est au principe de ce combat. Mère des formes, source de vrai vie, elle nous tient toujours debout dans le mouvement informe et furieuse de l’histoire. » ...
L’histoire ne peut plus être dressée alors en objet de culte. Elle n’est qu’une occasion, qu’il s’agit de rendre féconde par une révolte vigilante. « L’obsession de la moisson et l’indifférence à l’histoire, écrit admirablement René Char, sont les deux extrémités de mon arc ». Si le temps de l’histoire n’est pas fait du temps de la moisson, l’histoire n’est en effet qu’une ombre fugace et cruelle où l’homme n’a plus sa part. Qui se donne à cette histoire ne se donne à rien et à son tour n’est rien. Mais qui se donne au temps de sa vie, à la maison qu’il défend, à la dignité des vivants, celui-là se donne à la terre et en reçoit la moisson qui ensemence et nourrit à nouveau. Pour finir, ceux-là font avancer l’histoire qui savent, au moment voulu, se révolter contre elle aussi. Cela suppose une interminable tension et la sérénité crispée dont parle le même poète. Mais la vraie vie est présente au cœur de ce déchirement. »... « La vrai générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent »...
Albert Camus « L’homme révolté »

et quelques autres déjà cités :

« le matérialisme moderne est né de la peur. » Et « les êtres qui ont peur sont d’involontaires tyrans, des fanatiques de l’ordre, obnubilés par l’idée de devoir éduquer, discipliner les hommes et les choses qui les entourent, de devoir à chaque instant en garder le contrôle et la vue d’ensemble. » Rudolf Steiner, cité par http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2009/05/17/274

« Quand aux applications techniques, si la science grecque n’en a pas beaucoup produit, ce n’est pas qu’elle n’en fût pas susceptible, c’est que les savants grecs ne le voulaient pas. Ces gens visiblement très arriérés relativement à nous, comme il convient à des hommes d’il y a vingt-cinq siècles, redoutaient l’effet d’inventions techniques susceptibles d’être mises en usage par les tyrans et les conquérants. Ainsi au lieu de livrer au public le plus grand nombre possible de découvertes techniques et de les vendre au plus offrant, ils conservaient rigoureusement secrètes celles qu’il leur arrivait de faire pour s’amuser ; et vraisemblablement ils restaient pauvres. »
Simone Weil « L’enracinement » et voir d’autres extraits du même ouvrage.

"L’expérimentation a pour méthode essentiellement d’observer un niveau d’organisation en supprimant la commande extérieure a lui. Elle ramène le servomécanisme au rang de régulateur. Elle ferme le système à un certain niveau d’organisation. L’enzymologiste et le biochimiste isolent les éléments d’une réaction enzymatique in vitro ; le biologiste isole des structures infracellulaires pour en étudier l’activité séparée de l’ensemble cellulaire auquel elles appartiennent ; ou bien il étudie l’activité biochimique d’un tissu isolé. Le physiologiste isole un segment d’organe ou un organe pour en étudier le comportement ou focalise son attention sur un système, cardio-vasculaire ou nerveux par exemple, dont il étudie un critère d’activité privilégié. Il faut regretter que le clinicien lui-même n’agisse généralement pas autrement en soignant un "cœur", un "estomac", un "foie", etc. ce qui consiste à l’isoler du contexte familial et socio-culturel où vit l’organisme auquel il appartient."...

"Cette attitude, rentable expérimentalement, est évidemment une des causes de l’inefficacité fréquente des thérapeutiques s’adressant à la seule lésion organique."...

"Cette approche expérimentale est nécessaire car l’information qui parvient à un niveau d’organisation est multifactorielle et les variables sont trop nombreuses pour les appréhender toutes à la fois. Il est donc indispensable de placer le niveau d’organisation, objet de l’étude, dans un milieu stable dont il est facile de contrôler les principales caractéristiques et de ne faire varier à volonté qu’un seul facteur pour observer les conséquences de ses variations sur le niveau d’organisation soumis à l’expérience. Mais il serait évidemment dangereux de conclure, à partir des faits observés dans ces conditions, à ce qui se passe quant le niveau d’organisation est en place, en situation organique. Cependant, c’est la seule façon d’acquérir une connaissance progressive des mécanismes complexes qui animent la matière vivante. Elle exige, on le comprend, un va-et-vient constant de la part de l’expérimentateur d’un niveau d’organisation à l’autre. Elle exige, en d’autres termes, une "ouverture" d’esprit capable de s’adapter à " l’ouverture " des systèmes complexes que constituent les structures vivantes."
Henri Laborit « La nouvelle grille » et voir d’autres extraits du même ouvrage.

Voir aussi la brochure « La recherche en procès » sur
http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5767

Pour le soutien national et international c’est ici merci http://sans-gene.org/
http://www.soutiencolmar.onlc.fr/

Il n’y a qu’une seule voie, c’est la Via Campésina :
http://viacampesina.org/fr/
http://www.infogm.org/
http://www.semencespaysannes.org/
http://www.combat-monsanto.org/
http://www.bede-asso.org/
http://www.grain.org/fr
http://www.mres-asso.org/spip.php?breve529
http://paysansansterre.noblogs.org/

Le délibéré du procès Colmar est prévu le 14 mai 2014.

L’actualité confirme toujours les preuves de l’imposture de la privatisation du vivant et le ras le bol citoyen contre le monde selon les neveux d’IG Farben.
La condamnation du viticulteur en biodynamie G.Giboulot n’y changera rien, comme la répression des BarbaraSéraliniVélot PoutzaïMalatesta etc ; le rouleau compresseur des printemps silencieux n’a presque plus de carburant, il tournait à l’abrutissement des masses et c’est la conscience qui l’emporte.http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/07/verdict-lundi-pour-le-viticulteur-bio-qui-a-refuse-de-traiter-ses-vignes_4396574_3244.html

Parmi les moyens de lutte on peut aussi répondre aux consultations publiques , voir celle du 17 Février 2014 :
http://grenoble.indymedia.org/2014-03-06-don-t-worry-we-just-go-on

(1)
2013.02.14
« Marie- Odile Bertella -Geffroy va être mise au placard .
Elle fait la une de la couverture de la revue de Politis sortie ce jour .

Titre : l’emmerdeuse de la République
sous-titre : La juge Marie-Odile Bertella Geffroy a révélé en vingt ans plusieurs scandales de santé publique. Elle subit aujourd’hui une mutation alors que son instruction aboutit dans l’affaire de l’amiante
extrait
".....Elle s’apprête à contester cette décision devant le Conseil d’Etat . Cependant elle est convaincue que son sort se joue au plus haut niveau de l’Etat ,
elle a demandé une entrevue avec François Hollande."
Des questions posées par le journaliste Patrick Piro autour de la mise en examen de Martine Aubry
La criirad, l’AFMT , l"andeva témoignent de l’exemplarité de cette femme, de ne pas céder aux conflits d’intérêts.
sur France Inter ce matin il est possible de l’ écouter : http://www.newsring.fr/actualite/1002813-en-video-le-requisitoire-de-la-juge-bertella-geffroy-contre-le-ministere-de-la-justice

http://terreaterre.ww7.be/sante-justice-et-environnement.html
 »

4000 caractères de ce texte ont été envoyé sur :
http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique

http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire

et là
http://www.syndicat-magistrature.org/

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Pierre Lemaitre. Cadres noirs.
Bernard GENSANE
Contrairement à Zola qui s’imposait des efforts cognitifs démentiels dans la préparation de ses romans, Pierre Lemaitre n’est pas un adepte compulsif de la consultation d’internet. Si ses oeuvres nous donnent un rendu de la société aussi saisissant c’est que, chez lui, le vraisemblable est plus puissant que le vrai. Comme aurait dit Flaubert, il ne s’écrit pas, pas plus qu’il n’écrit la société. Mais si on ne voit pas, à proprement parler, la société, on la sent partout. A l’heure ou de (…)
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"Être un ennemi des États-Unis peut être dangereux, mais en être un ami est fatal" - Henry Kissinger

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