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De l’info à la rumeur, il n’y a qu’un pas : le démenti ! Ou comment les réseaux sociaux (officiels) concurrencent les medias officiels

Je n’aime pas les réseaux sociaux, même si je reconnais que parfois, ils peuvent contrecarrer des versions (trop) officielles de l’information.

En fait, je n’aime pas les réseaux sociaux, quand ils sont utilisés, justement par des « officiels » : sur sa page facebook, le ministre de la débilité a écrit que ... ; sur son compte tweeter, le député Zobnowski s’excuse de son propos relaté par le journal mozib.fr ; sur instagram, le sénateur Activost publie une photo prouvant son engagement envers ...
Des excuses, des pardons, des démentis, des justifications, des repentis ...
Auraient-ils quelque chose à se reprocher, nos politiciens ?

L’hebdomadaire Le Point a publié cet article :

EXCLUSIF. Ségolène Royal fait régner sa loi au ministère de l’Écologie

Le Point.fr - Publié le 24/04/2014

Des consignes orales draconiennes ont été mises en place depuis que Ségolène Royal s’est installée à l’Écologie... Ça ne rigole vraiment pas !

L’installation de Ségolène Royal à l’hôtel de Roquelaure, siège du ministère de l’Écologie, a jeté un froid sur le personnel. En cause, des consignes ont été passées oralement, qui forment une sorte de code de conduite en vue de respecter l’étiquette. Le caractère draconien des messages apparaît à beaucoup comme hors norme. Ainsi, il est exigé du personnel féminin une tenue décente avec "interdiction des décolletés", indique une source à l’hôtel de Roquelaure. En vérité, le personnel n’avait pas vraiment besoin de ce rappel pour adopter une tenue tout ce qu’il y a de plus décente...

Contactée par Le Point.fr, Ségolène Royal, qui a démenti l’interdiction des décolletés sur Twitter, indique qu’il s’agit seulement d’un "règlement intérieur sur proposition des services qui est destiné à l’interne et ne donne pas lieu à commentaires externes". Les cancans vont pourtant bon train dans les couloirs de cet hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris, édifié en 1722 par le maréchal de Roquelaure...

L’huissier annonce la ministre, on se lève !

Toujours selon le personnel, la "dame de fer" de la région Poitou-Charentes se déplacerait dans les couloirs du ministère précédée d’un huissier qui l’annonce, de sorte que le personnel doit se lever sur son passage. Il est également défendu au personnel de fumer dans la cour et le jardin en présence de la ministre. Lorsque la ministre déjeune dans son salon, les membres de son cabinet ne doivent pas emprunter le couloir adjacent pour cause de nuisances sonores. Si bien que, pour atteindre la salle dite de "la popote", il ne faut pas traîner : les conseillers ministériels doivent s’y hâter avant que la ministre ne pénètre dans son salon. Tant pis pour les retardataires, "la popote" leur sera inaccessible.

Par ailleurs, Ségolène Royal a mis en place le “ co-working ”. Traduction concrète : aucun bureau ne doit être occupé par une seule personne, en dehors du sien. Il faut être au moins deux afin de “ co-worker ”. Cette règle s’applique à Jean-Louis Bianco, son conseiller spécial, qui partage son bureau avec son chargé de mission...

Le fait du prince

Enfin, une dernière règle un peu curieuse : la permission de dormir dans la cabane de l’hôtel particulier qui abrite les officiers de sécurité ou les chauffeurs a été réglementée. Ainsi, le chauffeur de Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’État aux Transports, n’a pas le droit d’y passer la nuit lorsque ce dernier est absent de Paris. "Cette interdiction n’a guère de sens, le chauffeur de Cuvillier habite Boulogne... C’est donc des déplacements en plus lorsqu’il faut aller chercher Cuvillier à l’aéroport", nous explique-t-on à l’intendance de l’hôtel de Roquelaure.

Les principes rigoureux mis en place au ministère de l’Écologie tranchent avec l’atmosphère de laisser-aller de la gauche au pouvoir. Le “ swap ” Jouet-Lemas à la Caisse des dépôts, les recasages en tout genre (Dominique Voynet, Harlem Désir...), sans parler de l’affaire Morelle, viennent parasiter le message du gouvernement au moment où celui-ci demande aux Français (les retraités, les fonctionnaires, les collectivités locales) des efforts supplémentaires...

Le « journal Tweeter » a publié ce jour :

Suite à la publication de cette information, Ségolène Royal a tweeté pour rétablir la vérité. A 10 heures, le 24 avril, elle a posté : "Je démens bien sûr la rumeur ridicule concernant l’interdiction de décolletés dans le ministère !"

Le "journal" de La Niche pense que :

Bien sur qu’elle a dit tout ce que Le Point rapporte (pourtant loin de moi quelques affinités que ce soit avec cet organe, totalement opposé à mes lignes de conduites).
Bien sur qu’elle a démenti, via le superbe media facile qu’est tweeter.

Mais pour sûr aussi, qu’elle a démenti suite au tollé que ses décisions avaient provoqué dans le milieu journalistique.

Je ne prend que ce cas comme exemple, mais il y a pléthore de similitudes.
Le premier cas médiatiquement connu, est à mon avis celui de Zidane qui s’est publiquement excusé de son coup de boule envers le joueur italien qui l’avait provoqué.

Je dis un truc odieux, puis je m’excuse, je frappe quelqu’un puis je demande pardon, je mens, puis je démens, je tue, puis je regrette...

Les medias étaient déjà ridicules envers cela, les réseaux sociaux prennent le relais : demander pardon sur tweeter, c’est le top du top !

Pauvre planète, qui sombre dans l’hypocrisie !

P.S : Démentir n’est pas (plus) le contraire de mentir, madame Royal ! C’est juste « s’excuser de demander pardon » ... de l’avoir dit ... Sourire (lol)

Juste pour le fun et pour revenir au sujet : plaisir des yeux sur les décoletés de Ségolène :

L’article complet chez lui, avec les images : De l’info à la rumeur, il n’y a qu’un pas : le démenti !

»» http://forget.e-monsite.com/pages/l...
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Wayne Smith, ancien chef de la Section des Intérêts Américains à La Havane (SINA) sous l’administration Reagan

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