RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Le nombre d’attaques de ce type a fortement augmenté en un an.

Le cyberespionnage, un fléau qui se propage à toute allure

Parce qu’il est silencieux et discret, c’est le plus dangereux des fléaux. Alors que la cybercriminalité explose, le cyberespionnage est de plus en plus à la mode. L’opérateur télécoms étasunien Verizon a comptabilisé l’an passé plus de 511 incidents, un chiffre qui a triplé sur un an, même si, l’an passé, l’opérateur s’est appuyé sur un plus grand nombre de sources pour comptabiliser ce phénomène par nature difficile à circonscrire.

Premier touché, le secteur public, autrement dit l’Etat, les organismes publics en tous genres, les programmes militaires et économiques, les ambassades. Derrière, sont particulièrement ciblées toutes les professions intermédiaires, comme les avocats, les cabinets juridiques, les services comptables et financiers, les entreprises de conseil, de design, les centre de recherche scientifique, etc... « Ces organisations sont ciblées en raison des contrats et des relations qu’elles développent avec les industriels », explique l’étude de Verizon.

A la troisième place du classement, on trouve l’industrie manufacturière, dont les processus de production, les secrets de fabrication et les droits de propriété intellectuelle sont de véritables aimants à pirates.

Les Etats-Unis premiers visés

Par leur taille, les Etats-Unis sont le premier pays dans le viseur des cybercriminels, avec 54 % des attaques répertoriées. Loin derrière, la Corée a réuni 6 % des incidents, devant le Japon (4 %) et la Russie (3 %).

Les attaques partent à 49 % de la Chine et de la Corée. Derrière, l’Europe de l’Est - en particulier les pays russophones - génèrent 21 % des opérations de cyberespionnage. Mais, dans 25 % des cas, il est impossible d’identifier l’origine des incidents.

Même s’il est très difficile de mettre un visage sur cette nouvelle race de cybercriminels, Verizon estime que, à 87 %, ils se trouvent dans le giron plus ou moins proche des Etats. Mais 11 % d’entre eux relèvent du crime organisé, qui tente de revendre les secrets découverts aux Etats ou aux concurrents de leurs victimes. Dans 1 % des cas seulement, les entreprises se chargent elles-mêmes des basses oeuvres. Les anciens employés sont à l’origine de 1 % des incidents.

Paradoxalement, pénétrer dans l’entreprise s’avère une tâche plutôt aisée. Principale technique employée : l’envoi de mails personnalisés à des individus identifiés au sein de l’organisation afin de leur donner l’envie d’ouvrir le message. L’ouverture de la pièce jointe déclenche l’installation du ver sur l’ordinateur. Le programme remonte ensuite dans le système, en subtilisant des mots de passe ou des droits particuliers.

Le phénomène est d’autant plus dangereux qu’il est indolore. Dans 62 % des cas, il faut plusieurs mois à l’entreprise pour détecter le problème, et dans 16 % des cas, plusieurs semaines.

Sandrine Cassini, Les Echos

URL de cet article 25314
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Victor Hugo à La Havane
Maxime VIVAS
Victor Hugo a pris parti pour Cuba, dans des textes admirables en faveur des femmes cubaines et pour fustiger l’armée d’occupation espagnole pendant qu’en Europe il portait le fer rouge de ses vers au front de l’injustice. Le poète a su associer son talent d’écriture, ses dons de visionnaire et ses penchants humanistes pour bâtir, dans cette complétude humaine, une oeuvre par cela frappée du sceau du génie. On découvrira ici qu’avec lui, des dizaines d’autres Français glorieux ont tissé des liens (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"La vérité, c’est que le gouvernement ne peut construire une prison qui soit pire que celle qui consisterait à trahir ma conscience ou mes principes."

Chelsea Manning.

Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.