RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… ?

Je me suis réveillé du bon cote du lit ce matin.

J’ai décidé d’être positif et de voir le bon coté des choses ; "mon verre est à moitié plein" ; la vie est belle et les gens sont.....comme ils sont.

Il est fort probable que dans le passé (hier seulement) beaucoup de mes frustrations et crises de colère n’étaient que le résultat d’un traumatisme émotionnel de mon enfance (peut-être parce que mes parents m’empêchaient de jouer avec de la dynamite ?).

Aujourd’hui, je suis envahi par le désir de réconciliation et d’affection (est-ce l’amour ?) pour tous mes semblables. Plus de droite ou gauche, riches ou pauvres, exploiteurs et exploités, agresseurs et victimes. Que de l’amour et de la fraternité pour cette grande mosaïque qu’est l’humanité.

Je veux croire que nous faisons tous de notre mieux, dans un esprit de solidarité et de fraternité, et que finalement nous ne sommes que les victimes de malentendus.

Ainsi, je commence d’abord par m’excuser auprès des lecteurs de LGS. Je leur demande de pardonner mon agacement, colère et frustrations envers ceux qui ne lisent pas attentivement les articles qui leur sont proposés et qui font des observations interminables et souvent hors propos du sujet en question. Je comprends que c’est le désir de "participer" qui vous guident, mais souvent on s’y perd. Mais peu importe, car aujourd’hui je vous aime tous (ça me fait du bien de le dire).

Je demande pardon à tous me camarades "pas socialistes", de les avoir insultés, traités de tous les noms de oiseaux et pire encore. Car je me rends compte de vos efforts, sincères, d’engagement et de dévouement contre l’injustice et les inégalités sociales, évident pour tous, mais que moi, j’ai été aveuglé par la mauvaise foi, préjugés, suspicions et colère.

Car enfin, je réalise votre dilemme : vouloir changer la société tout en ne voulant rien changer.

Je m’excuse auprès tous les "fachos" du FN et autres partis de droite et d’extrême droite, car après tout, on est en "démocratie" et même les abrutis, crétins sans cervelle, racistes et ignares ont le droit de s’exprimer. Car eux aussi ont surement eu des mères qui les ont bien aimés un jour. Et que malgré touest leurs diatribes imbéciles, ils n’ont que l’intérêt général à coeur, surtout pour les plus vulnérables (j’ai presque les larmes aux yeux).

Et je m’excuse auprès de tous les réactionnaires, conservateurs, privilégiés, bureaucrates, technocrates que j’ai pu accuser d’égoïsme et d’avarice, d’incompétence et de duplicité, etc. etc., car c’était de la colère et en y réfléchissent mieux, il est évident que vous ne faites que jouer votre rôle. Il faut de tout pour faire un monde (comme les ordures, par exemple).

Et finalement, je m’excuse pour mon arrogance et scepticisme auprès de toutes ces églises et religions qui, toutes prêchent l’amour (quand elles ne se font pas la guerre) et que finalement, nous donnent tous un espoir de salut "au paradis", d’une retraite paisible et éternelle. Car j’ai compris finalement qu’ici bas, sur terre, tout ça fait partie "d’un projet mystérieux" et que tout n’est qu’une bonne blague que le/les dieux nous jouent parce que ils n’ont rien de mieux à foutre (la télé et les journaux sont interdits au paradis ?).

Et il ne faut pas que j’oublie notre bastion de la démocratie occidentale, les "medias libres", privés et aléatoirement à but lucratif, qui ont la tâche lourde et ingrate de nous informer, distraire et amuser, et de faire les choix difficiles, de nous dire QUE ce qui nous est "utile", pour préserver l’harmonie et le "statu-quo" social.

Voila ! Je me sens beaucoup mieux. J’espère que je n’ai oublié personne mais sachez bien que je pense sincèrement et souvent à vous tous.

Aujourd’hui le monde me semble à l’endroit et tout est à sa place.

Et demain..? Je verrai.

Peace and Love. (All you need is love...)

ADSkippy

URL de cet article 25062
   
Point de non-retour
Andre VLTCHEK
LE LIVRE : Karel est correspondant de guerre. Il va là où nous ne sommes pas, pour être nos yeux et nos oreilles. Témoin privilégié des soubresauts de notre époque, à la fois engagé et désinvolte, amateur de femmes et assoiffé d’ivresses, le narrateur nous entraîne des salles de rédaction de New York aux poussières de Gaza, en passant par Lima, Le Caire, Bali et la Pampa. Toujours en équilibre précaire, jusqu’au basculement final. Il devra choisir entre l’ironie de celui qui a tout vu et (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience.

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.