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Venezuela : trois généraux arrêtés, accusés de comploter un coup d’état

25 Mars 2014 - le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé aujourd’hui que trois généraux de l’armée de l’air vénézuélienne ont été arrêtés, après avoir été dénoncés par des officiers de rang inférieur pour leur implication dans des plans de coup d’États .

« La nuit dernière, nous avons arrêté trois généraux de l’Armée de l’air qui faisaient l’objet d’une enquête, grâce à la grande force morale de nos Forces armées nationales bolivariennes : trois généraux qui planifiaient un soulèvement de l’armée de l’air contre le gouvernement légitimement constitué, » a-t-il dit lors d’une émission en direct à la télévision d’Etat .

Maduro a fait valoir que les personnes arrêtées « ont des liens directs avec l’opposition, et ont dit que cette semaine était décisive ». Selon le président, le complot présumé consistait à créer un chaos « psychologique » en attaquant l’électricité et d’autres services, pour ensuite frapper le gouvernement. Les trois généraux sont actuellement en garde à vue et feront l’objet d’une enquête.

L’annonce a été faite le jour même où les ministres des Affaires étrangères de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR ) sont arrivés dans le pays pour soutenir les efforts de dialogue entre le gouvernement et l’opposition.

(...)

Dans son discours Maduro a demandé au pays et l’UNASUR de soutenir la Commission de vérité créée par l’Assemblée nationale la semaine dernière pour enquêter sur les récents actes de violence. Les parlementaires de l’opposition n’ont pas encore décidé s’ils participeront à la commission, qui serait composée de cinq députés pro-gouvernementaux et quatre de l’opposition.

Il reste à voir si la présence des ministres de l’UNASUR va encourager l’opposition à participer à des négociations de paix, qui sont en cours entre le gouvernement et des représentants patronaux, religieux, et quelques politiciens de l’opposition modérée depuis le mois dernier. Jusqu’à présent, la majorité des dirigeants de l’opposition a refusé le dialogue, indiquant que des concessions politiques, ou des « conditions », doivent être satisfaites au préalable.

« Nous espérons que lors de sa visite de 48 heures la commission UNASUR pourra aboutir à des conclusions qui aident le Venezuela à renforcer le climat de paix et à défendre encore plus la démocratie, et de même collaborer avec les gens afin qu’ils puissent consolider les mécanismes de dialogue social et politique », a déclaré Maduro.

Texte basé sur un article original par Correo del Orinoco , traduit et édité par Venezuelanalysis.com . Renseignements additionnels ajoutés par VA.com.

Traduction VD pour le Grand Soir

»» http://venezuelanalysis.com/news/10535
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Leur Grande Trouille - journal intime de mes "pulsions protectionnistes"
François RUFFIN
GoodYear, Continental, Whirlpool, Parisot-Sièges... Depuis dix ans, à travers la Picardie d’abord, la France ensuite, j’ai visité des usines de robinets, de pistons, de cacao, de lave-linge, de canapés, de chips ; de yaourts, avec toujours, au bout, la défaite. Ca m’a lassé de pleurnicher. Mieux valait préparer la contre-offensive. C’est quoi, leur grande trouille, en face ? Leur peur bleue ? Il suffit de parcourir le site du MEDEF. Ou de lire leurs journaux, Le Monde, La Tibune, Les (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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