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Les FARC lancent un "SOS mondial" pour le guérillero Simon Trinidad

La guérilla colombienne des FARC a lancé samedi un appel au monde entier pour obtenir des soutiens en vue de la libération du guérillero colombien Simon Trinidad, emprisonné depuis 10 ans aux États-Unis.

« Ceci est un SOS lancé à toutes les organisations de défense des droits de l’Homme dans le monde, aux juristes et experts en droit humanitaire international, aux organisations politiques et sociales des cinq continents, à l’ONU, à l’Unasur (union de douze pays latino-américains), à la Celac (Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes), au Vatican, à l’Église catholique, aux prix Nobel de la Paix, aux gens de bien, pour demander la libération immédiate de Simon Trinidad », a annoncé à la presse Ivan Marquez, le numéro 2 de la guérilla chargé des négociations de paix avec le gouvernement colombien à Cuba.

Simon Trinidad, 61 ans, de son vrai nom Juvenal Palmera, a été condamné à 60 ans de prison aux États-Unis, où il avait été extradé en 2004 par la Colombie, pour l’enlèvement en 2003 de trois Américains, libérés en 2008.

M. Marquez a également demandé au Comité International de la Croix Rouge (CICR) de mener « une visite humanitaire » au prisonnier dans son lieu de détention, où selon les FARC M. Trinidad est contraint à l’isolement total, ne bénéficie pas d’une assistance médicale adaptée et subit des brimades tel que la confiscation de ses lunettes ou de ses jeux de cartes.

Les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes), principale guérilla du pays, négocient à Cuba avec le gouvernement colombien pour tenter de mettre fin à un violent conflit armé vieux d’un demi-siècle, qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts.

Au début des pourparlers, fin 2012, les FARC avaient demandé que M. Trinidad participe aux discussions de La Havane. Ils l’avaient ainsi nommé parmi les membres de la délégation de la guérilla aux pourparlers.

La guérilla a renouvelé cette requête samedi, regrettant l’inaction de Bogota dans ce dossier.

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Mona Chollet

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