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La parabole des cinq singes

Prenez une cage où sont enfermés cinq singes. Accrochez une banane au sommet de la cage et placez une échelle en dessous...

Peu de temps après, un des singes va tenter de grimper l’échelle pour attraper la banane.

Dès qu’il touche à l’échelle, arrosez tous les autres singes avec de l’eau froide.

Au bout d’un certain temps, les autres singes feront la même tentative avec le même résultat... tous les autres singes se retrouvent arrosés d’eau froide.

Rapidement, à chaque fois qu’un singe tentera de grimper l’échelle, tous les autres singes tenteront de l’en empêcher.

Maintenant, abandonnez l’eau.

Retirez un singe de la cage et remplacez-le par un nouveau. Le nouveau singe aperçoit la banane et tente de grimper l’échelle. À sa grande surprise, tous les autres singes se jettent sur lui. Après une nouvelle tentative et une nouvelle attaque, il comprend que s’il tente de grimper l’échelle, il sera agressé.

Ensuite, retirez encore un autre singe et remplacez-le par un nouveau.

Le nouvel arrivant est attaqué par les autres chaque fois qu’il tente de grimper l’échelle. Le singe arrivé juste avant lui participe à la punition... avec enthousiasme, parce qu’il fait désormais partie de "l’équipe".

Ensuite, remplacez un troisième singe avec un nouveau, puis un quatrième, puis un cinquième. Chaque fois qu’un nouvel arrivant tente de grimper l’échelle, il est attaqué.

À ce stade, les singes qui agressent n’ont aucune idée de pourquoi ils n’ont pas le droit de grimper l’échelle. Pas plus qu’ils ne savent pourquoi ils participent à l’agression du dernier arrivé.

Au final, après avoir remplacé tous les singes d’origine, aucun singe présent dans la cage n’a été arrosé d’eau froide. Cependant, aucun ne tentera de grimper l’échelle. Pourquoi ? Parce que dans leur esprit... c’est comme ça, et ce depuis toujours.

Et c’est ainsi que fonctionne le monde politique. C’est pour ça que, de temps en temps, il faut changer tous les singes EN MÊME TEMPS.

Anonyme

Traduction par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et peaux de banane habituelles.

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Dominique Fernandez : Ramon
Bernard GENSANE
(Paris, Grasset, 2008) La lecture des livres de Dominique Fernandez (romans, livres de voyage, photographies) m’a toujours procuré un très grand plaisir. Avec, cependant, deux petits bémols. Pour se rassurer, j’imagine, Fernandez éprouve le besoin d’en faire des kilos, d’écrire jusqu’à plus soif. Dans son très beau livre sur Tchaikovski, par exemple, s’il ne nous décrit pas trois cents rues et artères russes, il n’en décrit aucune. Dans son Ramon, il nous inflige, par le menu (c’est le cas (…)
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Un écrivain doit désormais être un homme d’action... Un homme qui a consacré un an de sa vie aux grèves dans la métallurgie, ou aux chômeurs, ou aux problèmes du racisme, ou qui n’a pas perdu son temps. Un homme qui sait où est sa place. Si vous survivez à une telle expérience, ce que vous raconterez ensuite sera la vérité, la nécessité et la réalité, et perdurera.

Martha Gellhorn, 1935

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