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La parabole des cinq singes

Prenez une cage où sont enfermés cinq singes. Accrochez une banane au sommet de la cage et placez une échelle en dessous...

Peu de temps après, un des singes va tenter de grimper l’échelle pour attraper la banane.

Dès qu’il touche à l’échelle, arrosez tous les autres singes avec de l’eau froide.

Au bout d’un certain temps, les autres singes feront la même tentative avec le même résultat... tous les autres singes se retrouvent arrosés d’eau froide.

Rapidement, à chaque fois qu’un singe tentera de grimper l’échelle, tous les autres singes tenteront de l’en empêcher.

Maintenant, abandonnez l’eau.

Retirez un singe de la cage et remplacez-le par un nouveau. Le nouveau singe aperçoit la banane et tente de grimper l’échelle. À sa grande surprise, tous les autres singes se jettent sur lui. Après une nouvelle tentative et une nouvelle attaque, il comprend que s’il tente de grimper l’échelle, il sera agressé.

Ensuite, retirez encore un autre singe et remplacez-le par un nouveau.

Le nouvel arrivant est attaqué par les autres chaque fois qu’il tente de grimper l’échelle. Le singe arrivé juste avant lui participe à la punition... avec enthousiasme, parce qu’il fait désormais partie de "l’équipe".

Ensuite, remplacez un troisième singe avec un nouveau, puis un quatrième, puis un cinquième. Chaque fois qu’un nouvel arrivant tente de grimper l’échelle, il est attaqué.

À ce stade, les singes qui agressent n’ont aucune idée de pourquoi ils n’ont pas le droit de grimper l’échelle. Pas plus qu’ils ne savent pourquoi ils participent à l’agression du dernier arrivé.

Au final, après avoir remplacé tous les singes d’origine, aucun singe présent dans la cage n’a été arrosé d’eau froide. Cependant, aucun ne tentera de grimper l’échelle. Pourquoi ? Parce que dans leur esprit... c’est comme ça, et ce depuis toujours.

Et c’est ainsi que fonctionne le monde politique. C’est pour ça que, de temps en temps, il faut changer tous les singes EN MÊME TEMPS.

Anonyme

Traduction par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et peaux de banane habituelles.

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"Pour sauver la planète, sortez du capitalisme" de Hervé Kempf
René HAMM
Le titre claque comme un slogan que l’on clamerait volontiers avec allégresse. Quel immense dommage que si peu de Vert(-e)s adhèrent à ce credo radical, préférant, à l’image de Dominique Voynet Daniel Cohn-Bendit ou Alain Lipietz, quelques commodes replâtrages ! Les déprédations gravissimes de l’environnement découlent d’un mode de production uniquement mû par « la maximisation du profit ». La crise économique actuelle, corollaire des turbulences qui ont frappé la bulle des hedge funds et (…)
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Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au VietNam une tête coupée et un oeil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent. [...]

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