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400 pakistanais morts dans la guerre des drones

Les Nations Unies se sont vues remettre un rapport sur l’usage illégal des drones. L’organisation a la charge de bâtir un cadre légal afin d’en réguler l’emploi.
Le Pakistan monte de nouveau au créneau contre la guerre illégale des drones.

Depuis 2004, 400 civils et 200 individus « probablement non-combattants » auraient été tués lors d’attaques américaines, britanniques ou israéliennes, selon un rapport dévoilé devant l’Assemblée générale des Nations Unies, vendredi, par le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme, Ben Emmerson.

Cette ingérence militaire qui connaît une accélération depuis 2008, sous couvert de lutte anti terroriste, contribue à la radicalisation – notamment parmi les jeunes générations et entame la recherche d’une paix civile au Pakistan et dans les zones tribales du nord-ouest.
Sur le territoire afghan, 506 missiles américains auraient été tiré en 2012 contre 294 en 2011.
« Nous avons œuvré depuis longtemps à créer une situation qui fait que nous créons plus d’ennemis que nous n’en supprimons du champ de bataille », avouait sans ambages Robert Grenier, ancien chef de l’antenne de la CIA au Pakistan en début d’année.
Le premier ministre Nawaz Sharif devait rencontrer le secrétaire d’état américain John Kerry hier et évoqué la question avant une réunion mercredi avec Barack Obama à Washington.

À peine élu, Nawaz Sharif condamnait fermement les attaques de drones qu’il considère comme « une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale » du Pakistan mais aussi « une violation du droit international et de la Charte des Nations unies.
Malgré les tensions, le Pakistan reste un partenaire incontournable en vue du retrait des troupes de l’Otan d’Afghanistan à l’horizon 2014 et de la recherche d’une solution politique avec les insurgés talibans.
Plus largement, les Nations Unies ont à charge de réguler l’usage des drones, pour l’heure employés hors de tout cadre international légal. En janvier, Ben Emmerson estimait déjà « difficile d’imaginer qu’on ne verra pas dans un futur proche des acteurs non étatiques, des groupes terroristes utiliser eux-mêmes la technologie des drones pour tuer ».

Lina Sankari

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