Jacques Richaud aura-t-il été le pionnier laissant une « oeuvre complète » ou inachevée sur la toile ? Le blogueur, neurochirurgien, a passé des nuits sur ses articles. Son dernier, publié sur Le Grand soir a été publié quelques jours avant son décès.
Dans la grande fraternité des blogueurs, là où l’on trouve des batailles internes, il n’en reste pas moins qu’un auteur tel que Jacques Richaud a participé grandement, et ce depuis 2007 sur Agoravox, et par la suite sur Le Grand Soir , à une série d’une centaine d’articles.
Avec ce décès, ainsi que les réactions suivant cet incident, il se pourrait que désormais les journaux citoyens et les blogs seront davantage pris au sérieux, ne constituant pas qu’un langage électronique, mais bien arrimé à la réalité de ce monde.
Derrière ce que chacun lit chaque jour sur un écran, il n’y a pas qu’une virtualité, mais la défense d’un monde en pleine bataille qui a son armée de tireurs francs. Mais, avant tout, des humanistes acharnés qui meurent sur le champ de bataille. Il faut maintenant se souvenir de la source de notre lutte contre la masse de fausses informations, de redressements, de recherches qui nous sont communes.
Pour les justiciers réels, le résultat d’un « Jacques », ne sera efficace que par la reconnaissance et l’abandon des lutte internes.
Sinon, retournons, à cette chère politique frileuse, cassante, qui s’éclate en morceaux dans des luttes intestines. C’est la cible visée, et c’est de par notre acceptation que nous éviterons de répéter le processus qui nous détruit.
Éviter d’être les cibles de l’un et de l’autre…
Gaëtan Pelletier