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Uranium "appauvri" au MALI : une réponse de plus (toujours la même) du Ministre français de la Défense...et de mauvaises questions posées par les élus !...

Après les questions écrites d’un député et d’une sénatrice, voici à nouveau une troisième posée par un député "écologiste"...Malheureusement, à question mauvaise...réponse mensongère et scandaleuse du Ministre de la Défense M.Le DRIAN !

14ème législature
Question N° : 30865 de M. François de Rugy ( Écologiste – Loire-Atlantique ) Question écrite
Ministère interrogé > Défense Ministère attributaire > Défense
Rubrique > défense Tête d’analyse > armée Analyse > armes à uranium appauvri. attitude de la France
Question publiée au JO le : 02/07/2013 page : 6804
Réponse publiée au JO le : 23/07/2013 page : 7819

Texte de la question

M. François de Rugy attire l’attention de M. le ministre de la défense sur les rumeurs d’utilisation d’armes à l’uranium appauvri au Mali. Selon certaines associations, l’armée française utiliserait, dans le cadre de l’opération « Serval », des armes définies comme des « munitions fléchées à l’uranium appauvri », auparavant utilisées lors de la première guerre du Golfe, la guerre du Kosovo ainsi que durant les premières phases de la guerre d’Irak. L’utilisation de telles armes serait dangereuse car elles pourraient mettre en péril l’ensemble de l’écosystème des zones concernées. En conséquence, il lui demande de lui préciser si ces informations sont fondées.

Texte de la réponse

Les munitions flèches à l’uranium appauvri équipant les chars Leclerc procurent à ces derniers une capacité de défense indispensable face à des chars modernes, surprotégés, très agiles et pouvant neutraliser des cibles à longue distance. Ces obus relèvent de la catégorie des armes conventionnelles et ne sont interdits par aucune convention internationale. Nos forces armées n’envisagent le recours à des tirs d’obus à forte capacité de pénétration que dans le cadre d’un volume strictement adapté à la nécessité opérationnelle, et uniquement contre des chars de combat surprotégés. Dans ce contexte, elles n’ont à ce jour utilisé ce type de munitions ni au Mali, ni sur les différents théâtres d’opérations extérieurs sur lesquels elles ont été engagées. Le droit international applicable en l’occurrence est l’article 35 du premier protocole additionnel aux conventions de Genève, qui stipule que les États doivent s’assurer que les armes qu’ils emploient ne sont pas de nature à provoquer des maux superflus et que les dommages causés n’ont pas un impact étendu, durable et grave sur l’environnement naturel. En conséquence, de nombreuses évaluations approfondies des effets sanitaires et environnementaux des munitions contenant de l’uranium appauvri ont été conduites par les organisations internationales compétentes : Organisation mondiale de la santé, Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Agence Internationale de l’Energie Atomique, Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. A cet égard, il convient notamment de souligner que les essais de ces munitions ont été suspendus dans l’attente du résultat des études épidémiologiques menées par le PNUE après les conflits dans le Golfe persique et les Balkans. Cependant, aucun de ces travaux n’a mis scientifiquement en évidence une quelconque dangerosité liée à la présence d’uranium dans ces armes. En effet, l’uranium appauvri utilisé pour la fabrication des munitions étant très peu rayonnant, et sa concentration extrêmement faible, le risque de pollution du champ de bataille apparaît minime. Pour autant, la France demeure attentive aux conclusions des diverses recherches effectuées par les organismes spécialisés sur le thème de l’impact sur la santé et l’environnement de tous les armements, sans exception, dont elle est dotée.

COMMENTAIRE : (Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

Un troisième élu de la Nation pose une question écrite au Ministre de la Défense, M. LE DRIAN.

Une fois de plus, la question (s’inspirant de mes nombreux documents sur mon blog) de ce député (écologiste !) est très mal posée car elle reste trop vague ce qui permet au Ministre de sortir sa réponse « stéréotypée » concoctée par les technocrates habituels sous influence du lobby nucléaire.

Il faut souligner que dans toutes les réponses données par le Ministre de la Défense, il est fait uniquement mention des chars LECLERC (pas utilisés au MALI !)…et pas des AERONEFS genre hélicoptères TIGRE ou avions MIRAGE et RAFALE…UTILISES au MALI !

Ainsi, le Ministère de la Défense « tape facilement en touche. »

Les images fournies par le Ministère montrent, à qui connaît ces armes, que des armes à l’uranium appauvri sont sous les fuselages avant l’envol !

La réponse nie et…ne nie pas et présente des MENSONGES absolus sur le sujet en indiquant que « Cependant, aucun de ces travaux n’a mis scientifiquement en évidence une quelconque dangerosité liée à la présence d’uranium dans ces armes. En effet, l’uranium appauvri utilisé pour la fabrication des munitions étant très peu rayonnant, et sa concentration extrêmement faible, le risque de pollution du champ de bataille apparaît minime ».

Cette réponse est SCANDALEUSE et MENSONGERE !

C’est ce commentaire qui a été donné dernièrement par M.Gérard GACHET, au titre du Ministère de la Défense, dans le documentaire « Uranium appauvri, un tueur très présentable » (de Jacques CHARMELOT et François CHAYE diffusé samedi 17 août 2013 sur FRANCE 5).

En outre, comme d’habitude, le Ministre de la Défense répond sans citer de documents précis avec références…comme cela, c’est équivalent à « circulez, y’a rien à voir. »

Ces personnes devraient finir leur vie en TAULE vu la GRAVITE du sujet.

Il suffit de reprendre la réponse et de la tourner à l’inverse pour avoir la VERITE :

« Cependant, de nombreux travaux ont mis scientifiquement en évidence une dangerosité liée à la présence d’uranium dans ces armes. En effet, l’uranium appauvri utilisé pour la fabrication des munitions étant très rayonnant, et sa concentration très importante surtout après l’explosion des armes, le risque de pollution du champ de bataille apparaît majeur. »

Pour rappel, le Ministre LE DRIAN n’a pas répondu à mes questions précises communiquées par un de ces services !

Je vais donc réitérer mes demandes en préparant une « lettre ouverte » qui sera envoyée avec accusé de réception.

A ce jour, M.HOLLANDE, Président de la République, n’a non plus JAMAIS répondu à ma « lettre ouverte » en date du 24 janvier 2013…

Ces personnages sont de MINABLES CRIMINELS qui n’assument même pas leurs actes…Du haut de leur SUFFISANCE, sous les lambris dorés de la République, ils ne savent répondre que par le MEPRIS et le MENSONGE.

HONTE à vous !

Pour que la VERITE éclate un jour…

Thierry LAMIREAU
lesoufflecestmavie.unblog.fr

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Aurélien BERNIER
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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