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Les intérêts (secrets) de la nation, et la nécessité (démocratique) des citoyens.… de savoir.

« En Occident, tout est secret, à moins d’une décision délibérée du contraire ». (J.R. Saul)

Derrière la fumée des « intérêts de la nation », « secrets d’état » et « confidentialité », l’élite et institutions du « pouvoir », se permettent, avec une arrogance inouïe, de commettre des crimes, mensonges, et manipulations du processus « démocratique », au nom du peuple.

L’acharnement « du pouvoir » contre Wikileaks, Assange, Manning et Snowden, est significatif de l’hypocrisie et de la déconnection totale entre un pouvoir politique mégalomane et le peuple qu’il est sensé représenter.

Et les médias occidentaux démontrent bien leur mépris du droit démocratique du citoyen d’être informé et surtout son droit de pouvoir exploiter fuites et informations confidentielles pour son « profit commercial ». Il est à espérer que, bientôt, l’erreur judiciaire (encore une) commis à l’égard de ces « informateurs » qui dénoncent les abus du « secret de l’État » soit renversée, mais d’ores et déjà on peut dire que les médias « libres » seront en retard ou absents de la bataille pour le « droit démocratique du citoyen à l’information ».

Car, enfin ! Dans une démocratie, les intérêts de la nation doivent être compatibles avec les intérêts légitimes des citoyens, le peuple, de savoir le pourquoi et comment, les agissements du « pouvoir ». Que le prétexte de secrets d’État et intérêts de la nation n’est que très rarement légitime, au point de passer outre la prérogative du peuple et son droit d’être informé et de « savoir ».

Des guerres coloniales, invasions et interventions militaire sous de faux prétextes, en Afrique, au Vietnam, en Amérique Latine/centrale, en Irak et en Afghanistan, avec tous les crimes, atrocités, mensonges et manipulations commis, sont aujourd’hui évidents mais à l’époque était cachés au peuple sous le « secret et intérêts d’État », On imagine l’impact et les conséquences sur ces guerres, invasions et interventions, si le peuple était vraiment informé, préalablement.

Nous vivons sous une ploutocratie du secret, confidentialité, magouilles et manipulations, où le citoyen n’est qu’un spectateur aléatoire, mais qui, ultérieurement, subit les conséquences. Tout ceci n’est possible que si, dans cette chaîne de commande qui est le pouvoir, il y a des complicités tacites, des intérêts communs, entre les forces privilégiés au pouvoir.

Quand je vois ces dirigeants du « monde libre », complices des marchands de torture, de l’emprisonnement arbitraire et de la mort des centaines de milliers d’homme, femmes et enfants, se tenir debout devant les cameras et déclarer la « victoire » de la démocratie contre « l’empire du mal », le terrorisme et la dictature ; que les intérêts de la nation sont sauvegardés, « mission accomplie », etc.. J’ai envie de vomir.

C’est tous ceux-là qu’on devrait poursuivre, arrêter et inculper pour crimes contre le « peuple » et la dignité humaine, et pas ceux qui les exposent.

« Moi, citoyen du monde, libre, démocrate et insoumis à tout pouvoir inique, déclare haut et fort que je n’ai rien à voir avec, et refuse qu’on m’associe, « à ces gens là ». Car, ce ne sont pas mes intérêts qu’ils défendent, au contraire ».

A la prochaine

ADSkippy

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ESPAGNE : un livre en plein dans le mille
Vladimir MARCIAC
Jean Ortiz a publié 90 articles sur le site Le Grand Soir. Son style impeccable, son cœur à fleur de clavier, son intelligence servant sa remarquable connaissance des dossiers qu’il traite, son humour, sa fougue, sa fidélité aux siens, c’est-à-dire aux guérilleros espagnols que le monde a laissé se faire écraser par un dictateur fasciste, le font apprécier par nos lecteurs (nos compteurs de lecture le disent). Il a en poche une carte du PCF qui rend imparfaitement compte de ce qu’est pour (…)
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Il n’y a pas de pays musulman plus intégriste que l’Arabie Saoudite (...) et pourtant c’est à la fois un ami et un pays important pour les Etats-Unis. (...) Nous ne devons nous opposer à l’intégrisme que dans la mesure exacte où nos intérêts nationaux l’exigent.

James Baker
Ministre des Affaires Etrangères des Etats-Unis, 1996

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