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Une enquête interne révèle des pratiques susceptibles de relever de la discrimination raciale dans une filiale SNCF

Paris, 11 juil 2013 (AFP) - : Une enquête interne menée au sein d’une filiale de la SNCF, Itiremia, a mis en evidence des pratiques susceptibles de relever de la discrimination raciale et confessionnelle lors d’une visite à Paris du président israélien Shimon Peres, indique un rapport diligenté par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’entreprise.

Dans ce rapport dont l’AFP a obtenu copie, le CHSCT indique avoir mandaté un cabinet d’avocats pour intenter une action en justice à l’encontre d’Itirémia, filiale à 100% de la SNCF, qui avait à l’époque démenti les faits rapportés par le syndicat Sud. Pour la CFDT Cheminots qui a décidé de se porter partie civile dans cette affaire, cette action en justice vise non pas "à stigmatiser une religion" mais à "dénoncer l’absence d’éthique".

Ces pratiques discriminatoires avaient été dénoncées par Sud lors de l’arrivée, le 8 mars, du président israélien et de sa délégation à la Gare du Nord à Paris, en provenance de Bruxelles.

Selon Sud, le responsable du bagagiste Itirémia avait exclu les salariés "noirs et arabes" de la prestation afin d’éviter que le chef de l’État israélien ne soit accueilli par du personnel musulman.

"Au vu des éléments recueillis lors de l’enquête (...), nous pouvons dire qu’il y a de forts faisceaux d’indices nous laissant croire qu’il y a eu une discrimination d’ordre raciale et confessionnelle appliquée par la direction", indique le rapport du CHSCT. "Nous constatons que contrairement aux déclarations de la direction ces pratiques ne sont pas isolées et qu’elles sont devenues courantes", ajoute le rapport. Il affirme "douter de la seule implication du management de proximité", estimant qu’une "part de responsabilité du client SNCF doit être mise en cause".

"Il est regrettable de voir l’amalgame que la direction a pu avoir concernant les agents de confession musulmane en les assimilant à des terroristes potentiels et donc dangereux pour la société", ajoute le rapport.

Le CHST annonce avoir décidé de "prendre toutes les mesures nécessaires pour faire valoir le droit et défendre les intérêts des agents".

En outre, selon le rapport, "cette enquête a permis de faire émerger d’autres cas de faits graves, par exemple lorsque l’entreprise répond favorablement à un tour opérateur qui souhaite que les bagages soient pris en charge par des salariés d’Itirémia de confession juive uniquement".

ds/jg/nas

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Donde Estan ? ; Terreurs et disparitions au Pérou (1980-2000)
Daniel Dupuis
La pratique des arrestations illégales, des tortures et des exécutions en dehors de tout procès régulier puis de la dissimulation des dépouilles (d’où le terme de « disparus ») est tristement célèbre en Amérique latine où les dictatures ( l’Argentine de la junte militaire, le Paraguay dirigé par le général Alfredo Stroessner, le Chili tenu par Augusto Pinochet...) y ont eu recours. De 1980 à 2000, sous un régime pourtant démocratique, l’armée du Pérou n’a pas hésité à recourir à la terreur (…)
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Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

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