Josefina Vidal Ferreiro, directrice de l’Amérique du Nord au Ministère des Affaires Etrangères cubain (MINREX).
CUBA est reconnue dans le monde entier pour son travail exemplaire en matière de protection de l‘enfance, de la jeunesse et de la femme. Ce n’est absolument pas un pays d’origine, de transit ou de destination de la traite des personnes.
Cependant, le gouvernement des États-Unis, dans une nouvelle tentative pour nous discréditer et justifier leur politique contre Cuba, politique mondialement contestée, a une nouvelle fois inclus notre pays, de manière arbitraire et malintentionnée, dans la pire des catégories du rapport du Département d’État sur la traite des personnes.
Ce qui nuit à l’enfance, à la jeunesse, à la femme et à l’ensemble du peuple cubain, c’est le blocus des États-Unis.
Le gouvernement de Cuba dément énergiquement cette calomnie, et exige qu’il soit mis fin une fois pour toutes à cette honteuse décision.
Les États-Unis ne sont investis d’aucune autorité morale pour juger Cuba, surtout si l’on sait que leur propre gouvernement a été contraint d’admettre qu’ils sont un pays d’origine, de transit et de destination d’hommes, de femmes et d’enfants, nord-américains et étrangers, réduits aux travaux forcés, à l’esclavage, à la servitude et au trafic sexuel.
La Havane, le 19 de juin 2013.
Source : Granma International