RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Les soutiens de Georges Abdallah dénoncent la "torture psychologique" qui lui est infligée

Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de soutien aux victimes de la torture, la campagne internationale pour la libération du Libanais Georges Abdallah redonne de la voix. Dans un communiqué, elle souligne que "la définition adoptée par le comité de lutte contre la torture considère que la privation de liberté après qu’une peine ait été purgée est une forme de torture psychologique subie par le prisonnier. Ainsi, le prisonnier Georges Abdallah serait victime de torture psychologique dans les prisons françaises, tout en étant victime d’arrestation arbitraire".

Agé de 62 ans, l’ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), arrêté en 1984 puis condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats de deux diplomates, un Américain et un Israélien, en est à sa huitième demande de libération conditionnelle.

Le 4 avril dernier, la Cour de cassation de Paris a rejeté la demande de libération conditionnelle de l’ancien militant libanais. Dans un arrêt obtenu par l’AFP, la plus haute juridiction criminelle déclare "irrecevable la demande de libération conditionnelle". Elle estime que M. Abdallah "ne pouvait se voir accorder une libération conditionnelle sans avoir été obligatoirement préalablement soumis, à titre probatoire, à une mesure de semi-liberté ou de placement sous surveillance électronique pendant une période d’un an au moins".

Avec ce rejet, la Cour de cassation, "en mesure de mettre fin au litige" de cette complexe procédure judiciaire, a donc douché les espoirs du Libanais de sortir prochainement de prison.

Les soutiens de l’ancien activiste détenu à Lannemezan (sud-ouest de la France), qui organisent régulièrement des manifestations à proximité des ministères français de la Justice ou de l’Intérieur ainsi que devant l’ambassade de France au Liban, l’estiment "séquestré par l’État français sur pressions états-uniennes".

»» http://www.lorientlejour.com/articl...
URL de cet article 21169
   
Dominique Fernandez : Ramon
Bernard GENSANE
(Paris, Grasset, 2008) La lecture des livres de Dominique Fernandez (romans, livres de voyage, photographies) m’a toujours procuré un très grand plaisir. Avec, cependant, deux petits bémols. Pour se rassurer, j’imagine, Fernandez éprouve le besoin d’en faire des kilos, d’écrire jusqu’à plus soif. Dans son très beau livre sur Tchaikovski, par exemple, s’il ne nous décrit pas trois cents rues et artères russes, il n’en décrit aucune. Dans son Ramon, il nous inflige, par le menu (c’est le cas (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.