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Les bulldozers du changement

Chez nous, l'atmosphère est très agréable en ce printemps. La pluie et le beau soleil embellissent la terre des braves. Sans mentir, la couleur verte, le rouge vif de nos coquelicots et le jaune des boutons d'or dans nos compagnes expriment bien un printemps brillant. Les âmes pures de nos martyrs sauvegardent un printemps qui ne peut être contrôlé ni par la France ni par l'empire mirage du Qatar.

L’inspecteur Tahar a passé une grande partie de sa vie à la poursuite d’une souris. Son investigation humoristique fait leçon et explique la politique magrébine. Ces paroles sortent de la bouche d’un comédien marocain de Marrakech vivant à Paris. Ce comédien pense que le pouvoir de Rabat oublie qu’une souris grise est porteuse de symboles plus ou moins mauvais. Elle évolue généralement dans des univers sombres. Par respect au roi, il évite le mot « égouts ».

Ces souris grises traversent nos frontières et transmettent leurs maux chez nous. En contraste, un comédien norvégien croie qu’une souris blanche porte bonheur et en tuer une porte malheur.

Ce comédien nous informe « les souris blanches norvégiennes ne franchissent jamais les frontières. Elles se sentent bien en Norvège. Elles refusent la couleur grise de peur d’être prises pour des souris venues de France et rodant dans un trou sombre à Marrakech chaque fin d’année ». Le comédien norvégien est diplomate. Il évite de dire que les souris grises vivent dans le royaume de Fafa.

La dictature colore les évènements politiques. La « Terreur blanche » qualifie les massacres commis en Russie par les armées blanches pendant la guerre civile russe. La « Terreur rouge » désigne le massacre mené par la Tchéka et l’Armée rouge. La « Terreur noire » confirme les massacres à l’est algérien le 8 Mai 1945 par l’armée française. La « Terreur grise » qualifie les massacres des innocents pendant période post-décennie noire en Algérie. La marche verte a donné naissance à la « Terreur verte ». Cette terreur domine le printemps arabe et fait ravage au Sahara Occidental.

Je continue les idées colorées par une anecdote : J’ai entendu un fellah des hauts-plateaux dire à son bœuf « Montre-moi la couleur de tes pattes je te dirais de quel foin tu t’engraisses ». Je dirai la même chose à nos chefs de partis politiques « Montrez-nous la couleur de vos pieds nous vous dirons vers quelle politique vous vous déplacez »

Les pieds-noirs sont les colons français. Les pieds-rouges sont les anticolonialistes connus sous le nom de « porteurs de valises du FLN ». Après le 11 septembre, la guerre en Irak, et au sortir de celle du Liban, une seule sorte d’Arabes a pris le pouvoir culturel en France : les pieds-blancs. Entre les pieds -noirs et les pieds-blancs on découvre les pieds-gris. Le pied rouge-et-blanc n’est pas différent du pied-noir. Les pieds-rouges-et-blancs sont des colons venus de Suisse pour occuper l’Algérie. Les pieds-verts sont un peu partout dans le monde musulman. Ils prétendent détenir le passe-partout du paradis et se nourrissent de twist-hallal wahhabite.

Pour comprendre comment se mange le twist-hallal, demandez à Arielle Dombasle et à Bernard-Henri Levy, ils vous racontent les secrets des pieds-gris et le twist-hallal dans le printemps arabe. Ils vous diront, peut-être, pourquoi les anarchistes porteurs de drapeaux noirs rencontrent Nicolas Sarkozy, Shakira, DSK, Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Anne Sinclair, Naomi Campbell, Marc Lavoine et les autres à Marrakech. Marrakech est devenue un trou sombre où se développent les idées anarchistes. Inutile de vous dire que ce lieu est la place recherchée sur la carte du tourisme sexuel et pédophile. Raja, le film de Jacques Doillon, avec Pascal Grégory reflète cette réalité. Une réalité basée sur le trafic de l’argent, de la drogue, du sexe et des sentiments sur fond d’exotisme. En plus clair, c’est la politique des pieds-gris qui alimente le désordre et les discordes chez les frères arabes.

Contrairement au vieil adage « les goûts et les couleurs ne se discutent pas », la politique vous oblige qu’avant tout espoir à une gouvernance vous devez annoncer la couleur de vos pieds. La couleur des pieds domine tout changement dans le monde arabe. Le pied-noir, le pied-blanc, le pied-gris, le pied-rouge, le pied-rouge-et-blanc et le pied-vert imposent une discussion politique bien réfléchie quand la couleur kardhawiste tache vos pieds et le goût du twist-hallal wahhabite cajole vos langues dans le discours politique.

Monsieur X est un pied-noir né à Bobigny et monsieur Y est un pied-blanc habitant à Neuilly. Monsieur X entend parler de Kardhaoui mais monsieur Y s’en fout éperdument de cette vieille buche. Ces deux personnes prétendent être françaises à part entière comme monsieur Z. Effectivement, les papiers de ces trois personnes montrent qu’ils sont tous nés français. Monsieur X peut bien être un français-algérien comme monsieur Y est un angrois-français. Entre ces deux français, monsieur Z, le français de racine, s’enfonce dans le grand silence. Le silence de monsieur Z cache monsieur U, le pied-vert, qui écoute les chassons de Cheikh Raymond et savoure un twist-hallal imbibé d’alcool dans un lieu de débauche chez Fafa.

Monsieur X raconte une histoire à monsieur Y « J’ai assisté à une “discussion” animée entre une algérienne et une française, toutes deux d’un certain âge dans un train. L’algérienne, malgré être femme cultivée et très femme du monde, posée, sans hystérie mais avec forte détermination tranquille, disait qu’avoir chassé les français d’Algérie était la meilleure chose qui était arrivée à son pays, le tout devant plein de Français, jeunes et moins jeunes et un contrôleur interpelé qui demandait sans succès que ce genre de conversation n’ait pas lieu en ces lieux…. Monsieur Z s’est levé, a suggéré à vive voix à l’algérienne qu’effectivement « chacun chez soi était le mieux, afin que tout le monde soit satisfait, mais que pour une personne d’un tel ressentiment, elle avait une maitrise de la langue Française qui faisait honneur à son pays. » Après l’intervention de monsieur Z, nous avons eu droit à du silence. Un droit de silence, sur la terre où le droit à la parole est un acquis, n’est pas toujours évident »

Après ce silence imposé, monsieur Y répond à monsieur X « Je suis originaire d’une région qui a eu recours à une main d’œuvre maghrébine la première génération (inutile de parler de la seconde, troisième on voit son ressentiment dans la majorité), il est vrai que les anciens dans leur majorité avaient apprécié “le passage” français dans leur pays tant pour le progrès administratif, scolaire, infrastructurel, cette même première génération partie prenante pour la plupart ou dans les combats contre les troupes françaises, ou dans son soutien au FLN. Quel paradoxe ! Opportuniste cette population, à tel un citron, pris sans rechigner le meilleur : le jus, et à jeter le reste. Il aurait été plus heureux d’accueillir les milliers d’harkis voués à la cause française au lieu de la laisser se faire trucider par les autochtones ». Pour comprendre histoire les couleurs, regardons les effets du silence de monsieur Z sur les évènements en politiques.

Chez nous, l’atmosphère est très agréable en ce printemps. La pluie et le beau soleil embellissent la terre des braves. Sans mentir, la couleur verte, le rouge vif de nos coquelicots et le jaune des boutons d’or dans nos compagnes expriment bien un printemps brillant. Les âmes pures de nos martyrs sauvegardent un printemps qui ne peut être contrôlé ni par la France ni par l’empire mirage du Qatar. Je suis fier de dire tout haut « les couleurs de notre printemps reflètent la joie et le bonheur dans une Algérie stable et consciente du monde qui change dans la direction d’une géopolitique programmée »

Dans ma démarche j’utilise une allégation : En Afrique tout le monde n’est pas africain. Puisque le monde n’est pas africain alors la vérité dans ce continent est toujours prise pour un mensonge. La logique africaine veut que je vous raconte des mensonges. Je ne vais pas faire comme la dame du train. Je vais mentir et je vous informer « Plus de 15000 militaires français sont actuellement déployés en Afrique. En plus de ces militaires, la majorité des chefs d’Etat africains est assistée par des responsables des services secrets français et des conseillers juridiques permettant de soutenir techniquement et logistiquement le pouvoir en matière de modification constitutionnelle ou de faire changer le système pour écraser tout désir d’opposition politique réellement active. Les évènements au Mali et la rumeur qui nous dit que Sarkozy est conseillé dans la cours d’un chef d’Etat africain illustrent bien la pensée de la dame du train ».

En décembre 2006 j’étais invité à la conférence de l’environnement dans les pays musulmans tenue à Djeddah. Les ministres africains francophones de l’environnement ont enlevé leurs masques officiels. Ils ont fait comme la dame algérienne du train. Loin des feux des caméras, Ils m’ont dit des choses intéressantes « Nous avons perdu notre temps avec notre tantine Fafa. Nous parlons un français qui n’est pas le nôtre. Nous sommes un peu choqués dans cette conférence quand nous découvrons une chose un peu bizarre. Les français présentent leurs travaux de recherches en anglais lorsque nous africains nous jacassons en français. Une langue que personne ne comprend dans cette salle à part nous les pauvres africains. Normalement la France doit payer tout africain qui converse dans sa langue. Avec un peu d’analogie et une simple intuition nous dirons que histoire se répète. La France est physiquement présente dans ses anciennes colonies. Nos dirigeants africains adorent les courbettes, exaltent la servitude quand ils s’adressent à leurs peuples en Français ».

En 2010 une ministre de l’environnement d’un pays voisin, me dit clairement « Le rêve des dirigeants de l’hexagone n’est pas très diffèrent du rêve du marocain Sion Assidon. Le rêve de Sion Assidon se résume dans ces phrases « Au XII-XIIIe siècle, la dynastie musulmane berbère des Almohade, qui domina l’Afrique du Nord et l’Espagne, avait réduit la communauté juive à néant. Mais à peine ont-ils perdu le pouvoir qu’elle renaissait de ses cendres. Avec un peu de chance, l’histoire pourrait se répéter. ». Elle continue, au Maroc, le commun des marocains sait que le palais de DSK est à une minute à pied du palais de la Zahia. Le couple BHL-Arielle Dombasle, le catalyseur des printemps arabes, sont propriétaires du palais de la Zahia. Pour mieux vous situez, cette résidence est à cinq minutes à pieds du palais du roi Mohammed VI. Le palais de la Zahia appartenait à Alain Delon mais maintenant il est devenu la résidence officieuse des BHL. C’est dans ces lieux maudits que les pieds-gris cultivent des amitiés solides avec les hommes d’influence du continent africain et les hommes forts de la politique française. C’est dans ces lieux chics que les richesses d’Afrique se partagent entre copains. C’est dans ces lieux de débauche que les guerres se programment.

C’est dans ces lieux que les pieds-verts savourent le twist-hallal. Très confidente, elle récite les paroles d’Aminata Dramane Traore « Nous nous sommes toujours plaints de la Françafrique. Mais en cinq ans, outre la guerre aux migrants, Nicolas Sarkozy nous a infligé deux guerres, menées au nom de la « démocratie « ». Elle conclue « Quant à moi, je ne veux plus entendre parler d’une démocratie à la twist-hallal dictée de l’extérieur »

Les paroles solides de cette dame démontrent que la France n’est pas sortie du Maghreb. Elle a laissé ses pieds-gris biens implantés. Beaucoup de pieds-gris au Maroc ont une origine juive et bien introduits dans le commerce de la drogue et encouragent le business de la prostitution. En disant ainsi, je ne suis pas en train de broyer du noir car cette expression n’a plus de place chez nous algériens.

Pour justifier la présence française en Afrique, je continue mes idées par les paroles d’un ex-président français durant ses vacances aux frais de la princesse dans un riad à Marrakech « On ne devient pas président de la République en ayant un riad à Marrakech ». Ce président sous-entendait DSK. Après les paroles de ce président, j’ai compris les paroles des messieurs X, Y et Z.

En conclusion : L’Algérie est un pays extraordinaire. Son paysage demande un déblayage de la route politique. Après le passage des bulldozers de changement, il ne restera ni pieds-gris ni twist-hallal. Les conducteurs des bulldozers de l’Algérie nouvelle sont conscients de cette vérité. Les bulldozers vont certainement écraser les idiots aux pieds colorés et enfoncer à profond toute politique asservissante et esclavagiste qui déshonore notre dignité.

Les bulldozers vont démolir le complexe de l’ancien colon, les courbettes et la servitude du twist-hallal. Espèrerons que les conducteurs des bulldozers vont faire un travail minutieux pour barrer la route aux opportunistes et garantir à nos enfants une vie digne et paisible dans une Algérie clame et moderne.

»» http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5183567
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« Fidel Castro, Biographie à deux voix », interview d’Ignacio Ramonet
Hernando CALVO OSPINA, Ignacio RAMONET
« Ce livre est une semence qui va germer » Paris le 22 février 2007. Ignacio Ramonet est le directeur du mensuel français de référence Le Monde Diplomatique, mais aussi l’une des personnalités les plus prestigieuses parmi les intellectuels progressistes à travers le monde. Voici un an qu’est sortie en Espagne la première édition de son livre « Fidel Castro, Biographie à deux voix » où il s’entretient longuement et sans réserves avec le dirigeant principal de la révolution cubaine. Le (…)
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Ce qui nous fait avancer, ce sont nos sources. Ce sont des gens, sans doute, qui sont à l’intérieur de ces organisations, qui veulent du changement. Ce sont à la fois des figures héroïques qui prennent des risques bien plus grands que moi et qui poussent et montrent qu’ils veulent du changement d’une manière, en fait, extrêmement efficace.

Julian Assange - Wikileaks

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