RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Obama, le dronophile !!!

Malgré le tollé général contre les raids aux drones, le président américain, Barack Obama, a défendu l’usage de ces engins militaires, qu’il a qualifiés de défense juste pour cibler les extrémistes, prétendant que ces attaques sont menées lorsqu’on s’est rassuré de ce qu’elles ne coûtent pas la vie aux civils.

Pourtant, toutes les instances des droits de l’Homme considèrent ces armements comme un instrument pour semer la terreur et massacrer les civils. Ainsi, l’ONU a demandé aux États-Unis de coopérer avec la commission d’enquête de cette organisation sur le rôle des drones dans l’assassinat des civils tandis que Human Rights Watch a jugé le massacre des civils en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen et en Somalie la manifestation flagrante de la violation des droits de l’Homme.

Il est vrai que les drones, ces armes les plus modernes et les plus controversées de l’arsenal étasunien, furent d’abord utilisées pour des vols d’espionnage et de reconnaissance, se transformant au fur et à mesure en une arme létale, équipée de missiles pour assassiner les humains. Les victimes des attaques aux drones sont plutôt des civils que des extrémistes, contrairement à ce que prétend le gouvernement étatsunien. Le Pakistan compte déjà, quelques milliers de morts civils ; le bilan est presque le même en Somalie, au Yémen et en Afghanistan sans oublier certaines régions de l’Afrique du Nord.

L’administration étatsunienne reste toutefois déterminée à utiliser ces armements. Elle semble même plus audacieuse après la mort d’au moins quatre citoyens américains, à la suite de ces attaques aux drones, qu’elle a reconnues impunément. Prônant, auparavant, une politique d’ambiguïté envers l’usage des drones, les autorités étasuniennes ont fini par assumer la responsabilité de la mort de ces derniers et d’autres civils. Or, sans se soucier désormais de la révélation de leurs méthodes inhumaines, elles peuvent procéder, plus aisément, à de telles attaques aux drones qu’elles qualifient, d’ailleurs, de « juste défense ».

URL de cet article 20731
   
Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"On pourrait penser qu’un pays qui peut équiper chaque flic comme un soldat pourrait équiper chaque médecin comme un médecin"

Jeff Bercovici

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.