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2005-01-28/29/30

Acte public de Co-errances à Romainville

Acte public de Co-errances
à Romainville
les vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 janvier 2005
à la salle des fêtes de la Mairie de Romainville
(Hôtel de Ville, 4 rue de Paris, 93230 Romainville)

>> Avant-propos

Nous vous invitons à nous rejoindre du vendredi soir au dimanche soir à Romainville (plan d’accès ci-dessous...) pour le premier acte public de co-errances de l’année. Celui-ci sera l’occasion de marquer les deux ans de la coopérative. Au déroulement : rencontres, débats, projections et concerts...

Nous profitons de cet acte pour lancer la Mutuelle des spectateurs / auditeurs / lecteurs de co-errances. L’objectif de la Mutuelle co-errances est de donner aux publics des différentes expressions diffusées par la coopérative, une existence collective dans une forme, la mutuelle, leur permettant de sortir des purs rapports de consommation, de développer une relation articulée avec les différents intervenants de la création, d’intervenir économiquement et politiquement pour défendre des aventures artistiques ou culturelles auxquelles ils sont attachés. Le récent élargissement de la mutualité à d’autres secteurs rend désormais la chose possible. C’est pourquoi, nous vous invitons, et particulièrement les abonné(e)s de co-errances aux deux rendez-vous de constitution de la Mutuelle.

>> Déroulement

A l’invitation de la ville de Romainville, co-errances coordonne un acte public sur trois jours. Celui-ci est l’occasion de rappeler que co-errances à deux ans en ce mois de janvier 2005. L’engagement de co-errances en faveur d’une diffusion de la culture, des arts et des savoirs libérée des contraintes économiques continue de se heurter aux phénomènes de concentration des industries culturelles et médiatiques. C’est pourquoi, à l’occasion de ces trois jours, la coopérative propose de lancer la création de la Mutuelle des lecteurs / auditeurs et spectateurs de co-errances.

vendredi 28 janvier 2005

- 19h : rencontre pour la création de la Mutuelle des lecteurs, auditeurs et spectateurs de co-errances.

- 21h : projection de « Border » de Laura Waddington (France 2004, DV, vostfr, 27 min., bande son de Simon Fisher-Turner) « Laura Waddington n’a peur de rien, et sa caméra numérique porte tout son courage autant que sa conscience. En bandoulière. Border est la trace de sept mois passés autour du centre d’hébergement de réfugiés de Sangatte, tapie dans les bois, chaque nuit, en planque avec les réfugiés irakiens et afghans qui tentent de rejoindre l’Angleterre. Captées clandestinement, l’obturateur grand ouvert, presque au ralenti, ces images livrent une expérience esthétique de la peur, de la traque, comme tombées d’un cauchemar peuplé de silhouettes floues .... « Border » enchaîne les bois de Sangatte à cette part d’imaginaire terrorisée tapie profondément en chacun de nous. »

- 22h : lecture de « Qui a connu le feu » par Yvan Alagbé avec une projection d’images d’Olivier Bramanti

Oeuvre métisse, paru aux Editions Frémok, « Qui a connu le feu » confronte l’héritage du christianisme et des lumières, de l’esclavage et des colonies, à la recherche peut-être de nouvelles utopies. Olivier Bramanti expose les oeuvres graphiques à la source du livre Qui a connu le feu, à partir d’un texte d’Yvan Alagbé. Dialogue entre deux figures historiques, le livre est aussi un dialogue entre deux auteurs, artiste visuel et écrivain.

Samedi 29/01

- 13h : rencontre pour la création de la Mutuelle des lecteurs, auditeurs et spectateurs de co-errances.

- 15h : projection de « Pas assez de Volume ! (Notes sur l’OMC) », un film en deux chapitres de Vincent Glenn (France, 2004, 2x 70 min.) « O.M.C. trois lettres pour nommer une institution internationale dont le mandat officiel est d’arbitrer le commerce mondial. En deux chapitres, sous forme d’enquête menée par un profane, le film dresse le portrait polémique d’une instance de pouvoir dont le champ d’influence n’a cessé de s’étendre depuis sa création en 1995, et qui, depuis la bataille de Seattle en 1999, est âprement contestée. Dans la deuxième partie le narrateur resserre son enquête pour interroger ce qui se cache derrière le sigle mystérieux d’AGCS : l’Accord Général sur le Commerce des Services, l’un des accords fondateurs de l’OMC. Pourquoi les négociations menées au nom de l’Union Européenne dans le cadre de l’AGCS sont-elles marquées par le secret ? L’AGCS est-il un accord qui, comme certains l’affirment, achèvera la captation par des groupes privés, exclusivement déte
rminée par les impératifs de profit, de secteurs aussi essentiels à la vie que l’eau, la santé, l’éducation, la culture ? »

- 18h : rencontre/débat/action "l’AGCS, l’Europe et les services publics" L’AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services) est l’un des traités cadres de l’Organisation Mondiale du Commerce, dont Mr Pascal Lamy, ancien commissaire européen au commerce extérieur, a été le négociateur pour l’Union Européenne. Ce traité tend à déréguler cent soixante secteurs aussi divers que l’eau, l’énergie, le transport, le tourisme, la santé, l’éducation... Certains alinéas remettent en cause salaires minimums, règles sociales d’un pays (code du travail, protection des consommateurs, sécurité sociale), ou encore posent les bases du brevetage du vivant. Non seulement la dynamique mise en place n’a pas de fin mais il est quasi impossible de revenir sur ce qui a été libéralisé. En réalité, ce qui se dessine c’est la mise en cause définitive de ce que nous appelons les services publics. De nombreux collectivités territoriales ont pris position contre l’AGCS en se déclarant « zone hors-agcs
 » et en demandant un moratoire sur les négociations. Celles-ci commencent également à se poser la question du maintien et du développement des services publics locaux.

Quel est le rôle de l’Europe dans ce contexte ? Quelles sont les actions à mener ? Comment se mobilise-t-on autour des zones hors-agcs ? En présence notamment d’élus locaux de la ville de Romainville (l’une des premières communes de France « hors-agcs ») et de Pascal SAVOLDELLI (représentant du réseau des élus et collectivités « hors-agcs ») et de l’association Agir Ici.

- 21h : soirée « Sens dessus dessous l’Ecole du monde a l’envers d’Eduardo Galeano » - lecture / slam

« Il y a cent trente ans, après avoir visité le pays des merveilles, Alice entra dans le miroir pour y découvrir le monde à l’envers. Si Alice renaissait de nos jours, elle n’aurait besoin de traverser aucun miroir : il lui suffirait de se pencher à la fenêtre. Dans le monde d’aujourd’hui, monde à l’envers, les pays qui défendent la paix universelle sont ceux qui fabriquent le plus d’armes et qui en vendent le plus aux autres pays. Les banques les plus prestigieuses sont celles qui blanchissent le plus de narcodollars et celles qui renferment le plus d’argent volé. Les industries qui réussissent le mieux sont celles qui polluent le plus la planète ; et la sauvegarde de l’environnement est le plus brillant fonds de commerce des entreprises qui l’anéantissent. Le monde à l’envers nous apprend à subir la réalité au lieu de la changer, à oublier le passé au lieu de l’écouter et à accepter l’avenir au lieu de l’imaginer : ainsi se pratique le crime, et ainsi est-il encouragé. Dans
son école, l’école du crime, les cours d’impuissance, d’amnésie et de résignation sont obligatoires. Mais il y a toujours une grâce cachée dans chaque disgrâce, et tôt ou tard, chaque voix trouve sa contre-voix et chaque école sa contre-école. » L’ouvrage d’Eduardo Galeano est paru aux éditions Homnisphères.


Dimanche 30/01

- 14h : Théâtre « Elf, la pompe Afrique » de/par Nicolas Lambert.
Après avoir assisté aux quatre mois d’audience du « procès elf », c’est sur les planches que le comédien Nicolas Lambert vient nous en livrer une synthèse. En replaçant dans leurs bouches les vrais propos des célèbres prévenus, interrogés par le Président du Tribunal, il démêle les fils de cet imbroglio politico-judiciaire. Et c’est pas triste ! Histoire de comprendre ce procès qui nous regarde... et qui n’a pas fait sauter vingt fois la République.

suivi d’une rencontre débat avec l’association Survie et la revue Indésens

- 18h Concert Fantazio Gang la section cuivre jazzy associée aux secrets du musicien joueur de sonorité entourent la contrebasse et voix de Fantazio. Jazz, blues, bruit, accidents sonores, improvisation, ironie, surprise, poésie débridée ou enfantine, passages satiriques et imprévus, les concerts de Fantazio Gang sont à chaque fois une expérience singulière.

- 20h : * Etincelles * (deux ans de la coopérative) avec Les membres de Co-errances :
Revue : Autonomie Artistique (revue du Bureau d’Etudes), Cassandre, EcoRev’, Indésens, Guerre de la Liberté, Hermaphrodite, Les périphériques vous parlent, Nouveaux regards (revue de l’Institut de recherche de la FSU), Offensive, Tausend Augen, Vacarme.
Editeurs : A propos, Frémok, Homnisphères, Hermaphrodite, l’insomniaque, Parangon, réseau Repas.
Un journal : CQFD.
Images : C-P Productions, FilmO, Lardux Films, Jocelinéaste, La flèche productions, Rebond pour la Commune.
Son et arts vivants : Dernière bande, Daqui, Uzeste Musical, Fantazio Gang, CharlieNoé (Compagnie de Nicolas Lambert), 129H (collectif de slameurs).
Et avec les associations Agir Ici et Survie

Hôtel de Ville 4, rue de Paris 93231 Romainville cedex

Pour se rendre à l’hotel de Ville :
Metro Mairie des Lilas, puis bus 129, arrêt "Mairie de Romainville"
Metro Gallieni, puis bus 318, arrêt "Mairie de Romainville"
Metro Bobigny Pablo Picasso, puis bus 322, arrêt "Place carnot"
Metro Mairie de Montreuil, puis bus 322, arrêt "Place carnot"
Metro Mairie des Lilas, puis bus 105, arrêt "Place carnot"
RER E station Noisy-le-sec, puis bus 105, arrêt "Place carnot"
De la place Carnot, prendre la rue Carnot jusqu’à la mairie (5’ à pied)

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