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Sac à Dos & Cocotte-minute…

Bizarre…

Je viens de vivre une étrange expérience…

J’appartiens à l’espèce des escargots et tortues. Je ne me déplace jamais sans mon sac à dos. Quelles que soient saisons, latitudes et longitudes.

Sac à dos, de ville ou “streetwear”, rien à voir avec ceux des campeurs, alpinistes ou fantassins. Sac à dos ordinaire, comme on en voit par centaines dans toutes les communautés urbaines de la planète, et sur tous les écrans vidéos dans les lieux publics et centres commerciaux. A deux poches ou soufflets, à fermeture éclair.

J’y place mon PC portable, mes téléphones, mes écouteurs, mes indispensables chargeurs, mes stylos et mini blocs, mes trousseaux de clés, ma demie bouteille d’eau, avec casquette ou écharpe suivant les températures annoncées.

Sans oublier, un livre de chevet nomadisme. Très utile, quand la route est longue. En ce moment, je chemine avec Talleyrand, la biographie écrite par Jean Orieux. Un peu volumineux, mais j’arrive à caser ses 852 pages… Et, si je prends l’avion, j’y ajoute une trousse de toilette et du petit linge : les valises s’égarant souvent lors des escales.

Hier soir, chez des amis de Séoul, j’ai proposé un jeu. Manière d’éviter une épreuve que je redoute entre toutes : le karaoké de fin de repas. Dont raffolent mes hôtes et où ils excellent. Mais, moi, et mes cordes vocales…

En fait, une séance de « science expérimentale » : faire entrer leur cocotte-minute dans mon sac à dos. Après, évidemment, l’avoir vidé (quelle pagaille sur un coin de table !...).

Nous avons essayé toutes les formules. Patiemment, méthodiquement. Avec et sans les poignées (difficile démontage…). Avec et sans couvercle… Différents angles d’intromission…

Après plus de deux heures de discussions, confrontations d’hypothèses, efforts, passionnés, pour résoudre la quadrature de la cocotte-minute, j’avais obtenu deux satisfactions. La première : échapper au karaoké !… La seconde : réunir un consensus général en partageant, pour une fois, la même conclusion.

Qui ébranlait mes convictions médiatiques, me figeant subitement dans un bizarre désarroi : Faire entrer une cocotte-minute dans un sac à dos est … Impossible !

Georges Stanechy

http://stanechy.over-blog.com/article-sac-a-dos-cocotte-minute-117249352.html

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
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Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

Stokely Carmichael

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