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Malhonnêteté

L’AFP est décidément incorrigible, la désinformation lui colle à la peau. S’agissant de la Syrie, sa tâche est facilitée par la Ligue arabe qui a organisé le black-out sur les informations en provenance de Syrie en excluant la télévision syrienne du bouquet satellitaire. Mais grâce à des voies détournées, l’image et la voix de ce pays meurtri réussissent à passer et à parvenir à l’opinion publique arabe et internationale.

C’est ce qui s’est produit pour l’interview du président syrien Bachar Al-Assad, diffusée par la chaîne de télévision Al-Ekhbariya, mercredi soir, à un moment où la Syrie célèbre l’anniversaire du retrait des troupes françaises en 1946, qui a marqué la fin du pouvoir de la France sur ce pays. Le thème de l’interview était naturellement la situation de son pays. En dehors de l’AFP, tous ceux qui ont suivi l’interview ont entendu le président syrien Bachar Al-Assad déclarer qu’il était prêt à quitter le pouvoir si son peuple en décidait ainsi. « Le poste de président est un instrument et ne constitue pas pour moi un but en soi. La présidence n’est pas un problème, ce que le peuple décide adviendra », a-t-il souligné. Traduit par l’« expert » de l’AFP, cela devient : « Le message de son interview est de souligner qu’il a l’intention de rester président (...) jusqu’à la prochaine présidentielle. » « Il dit à la communauté internationale "nous allons continuer à faire tout ce que nous devons faire pour rester au pouvoir alors que vous (les Occidentaux) ne faites que créer des problèmes dans la région". »

La crainte du ridicule est la dernière préoccupation de ces « experts ». Tous ont entendu le président syrien déclarer que ce qui se passe en Syrie est une « guerre » dans tous les sens du terme et que « la Syrie n’a pas d’autre choix que de sortir victorieuse ». Pour mieux se faire comprendre, il a ajouté que « la Syrie est victime d’une tentative de colonisation par tous les moyens possibles et de différentes manières ».

En se cachant derrière des « experts », l’AFP fait endosser au président syrien la démarche guerrière des pays occidentaux, en premier lieu la France, qui arment les islamistes pour faire la guerre et en veulent au président syrien de vouloir défendre son pays et chercher la victoire. Tout récemment, Bachar Al-Assad a promulgué un décret stipulant une nouvelle amnistie générale dans le pays, pour les personnes ayant commis des crimes avant le 16 avril 2013. Cette mesure a été interprétée comme un signe de la volonté du président syrien d’arriver à un règlement politique.

Les « experts » l’ignorent, ils disent que c’est une « manoeuvre ». Qui veut à tout prix la guerre ? Facile à trouver.

Karim Bouali

http://www.algeriepatriotique.com/content/malhonnetete

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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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