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Après la mort de Chavez, je rêve...

Avec la mort de Hugo Chavez, les médias m’ont appris que créer des programmes sociaux pour les plus pauvres, éradiquer l’analphabétisme dans son pays ou augmenter le salaire minimum de 30% n’étaient en fait que des pratiques clientélistes, et n’avaient d’autre visée que de remplir les urnes de bulletins de vote à son nom.

Moi, simple citoyen des classes populaires, aujourd’hui, je rêve d’être à mon tour victime d’un affreux clientélisme électoral.

Je rêve qu’un président de la République sans morale propose de garantir une réelle sécurité sociale gratuite pour tous et augmenter les effectifs des personnels soignants des hôpitaux, osant déclarer au peuple crédule que « la santé, ça n’a pas de prix ».

Je rêve qu’un président de la république, dans l’irrespect total de toute logique économique pure, interdise les licenciements dans les entreprises faisant des bénéfices et refuse le dialogue social avec le patronat qui consiste en l’imposition inévitable de la flexibilité pour « sauver les emplois », dans l’unique but de flatter les bas instincts du peuple au temps libre et aux loisirs.

Je rêve qu’un président de la République, sans tenir compte de la rationalité indubitable des agences de notation et du FMI, augmente le SMIC et plafonne les hauts revenus, avec l’objectif fallacieux de plaire à l’électorat le plus pauvre.

Je rêve qu’un président de la République irresponsable augmente, contre toute logique comptable de « bon père de famille », le nombre d’enseignants, dans le dessein incroyablement machiavélique de préparer le vote futur de nos enfants.

En somme, dans ce monde à l’envers où, comme dirait Eduardo Galeano, les mots ne veulent dire que leur contraire, je rêve qu’un affreux clientélisme menace les bases mêmes de notre « démocratie ».

La dernière fois que cela fut fait, on avait appelé ça le « Conseil National de la Résistance », il paraît.

Gwendal Evenou

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