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Goodyear Amiens : les travailleurs ne s’en laissent pas conter

L’annonce de la fermeture de l’usine Goodyear est tombée le 31 janvier. Ce sont 1.250 postes de travail qui vont ainsi être supprimés. La fermeture annoncée par le gouvernement français de plusieurs usines bat son plein, et Goodyear s’ajoute à la longue liste des plans de restructuration qu’ont connus dernièrement ArcelorMittal, Peugeot, Air France et Sanofi, pour ne parler que des plus grosses boîtes. Des plans qui laisseront des milliers de travailleurs sur le carreau, même si, comme le souligne sur un ton faussement optimiste la direction de Renault, les travailleurs ne perdront pas leur emploi s’ils acceptent une augmentation du temps de travail et un blocage des salaires.

Mais les Goodyear ne se résignent pas devant cette politique de casse des emplois, et mardi 12 février, des centaines d’entre eux ont manifesté devant le siège de l’entreprise, à Rueil-Malmaison. C’est là que la colère des ouvriers à éclater. L’entrée du groupe, qui a réalisé en 2012 un bénéfice net de 183 millions de dollars, était complètement barrée par un important cordon de sécurité. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes et des sprays urticants pour tenir les manifestants éloignés du siège de la direction, ce qui n’a pas empêché la manifestation de continuer aux abords des lieux gardés par les CRS.

La semaine dernière, des cortèges composés de travailleurs dans la même situation que les Goodyear avaient battu le pavé parisien, pendant que le gouvernement socialiste ne trouvait de rien de mieux que de pointer du doigt les syndicalistes qui se battent pour garder leur emploi. Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, a estimé le 30 janvier qu’« il était possible d’éviter le pire » pour le fabricant de pneumatiques. Licencier des milliers de travailleurs pour sauver la finance n’est probablement pas considéré à ses yeux comme une catastrophe, parce que la pire des choses serait qu’elle s’écroule réellement. Montebourg n’est pas homme à se contredire, et il est effectivement en train d’éviter le pis. Mais du point de vue des intérêts qui caractérisent le système financier…

Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/article-goodyear-amiens-les-travailleurs-ne-s-en-laissent-pas-conter-115370831.html

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Washington contre Cuba.
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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