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EZLN, Chiapas : Vous entendez ? C’est votre monde qui s’écroule...

Seules quelques paroles ("Vous entendez ? C’est votre monde qui s’écroule..."), prononcées par le Sous-commandant insurgé Marcos, ont accompagné vendredi 21 décembre l’impressionnante manifestation silencieuse de dizaines de milliers de bases d’appui de l’EZLN, qui ont envahi pendant plusieurs heures le centre des principales villes indigènes du Chiapas.

A leur façon, les mayas et zoques de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale ont rappelé deux vérités aux "puissants" de ce monde, et à leurs médias qui depuis des jours pataugent entre frivolités et obscénités à propos d’une culture qu’ils ignorent grossièrement. La première, c’est que c’est bien le monde capitaliste industriel qui, de catastrophe en catastrophe, s’effondre et menace l’humanité tout entière. La seconde, c’est que pour les zapatistes, qui se définissent eux-mêmes comme "les plus petits" et les gens "couleur de la terre", leur monde (et le nôtre ?) est à reconstruire...

Ces photos, et les montages vidéo qui suivent, ont été prises sur le site de http://desinformemonos.org/

A méditer...

Sin palabras, la marcha de los zapatistas - 1 from desinformémonos on Vimeo.

Nous reviendrons dans quelques jours sur la situation au Chiapas, sur la résistance des populations indigènes zapatistes et la parole qu’elles ne cessent, depuis 19 ans, de nous adresser.

Jean-Pierre Petit-Gras

URL de cet article 18760
   
L’Eglise et l’école, de Marceau Pivert
La laïcité séduit au XIXe siècle une bourgeoisie soucieuse de progrès et d’efficacité. Les socialistes en font également leur cheval de bataille. La séparation de l’Église et de l’École puis de l’Église et de l’État en 1905 en est le symbole, mais ce fragile compromis est bientôt remis en cause. Face à une contestation grandissante, la bourgeoisie et l’Église s’allient pour maintenir l’ordre social, politique et moral. Depuis les années 1920, leur offensive conjointe reprend une à une les (…)
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Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d’oppresseurs les récompensent par d’incessantes persécutions ; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d’en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d’entourer leur nom d’une certaine auréole afin de « consoler » les classes opprimées et de les mystifier ; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu, on l’avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire.

Lénine

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