RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Alsace antiraciste.

Des antiracistes déterminé(e)s.

Dans la manifestation antiraciste tenue ce dimanche matin à Strasbourg, de 11h à 13, de la Gare à la République un pôle dynamique a été très remarqué et a fait l’objet de commentaires divers, amicaux ou non.

Dans la manifestation antiraciste tenue ce dimanche matin à Strasbourg, de 11h à 13, de la Gare à la République un pôle dynamique a été très remarqué et a fait l’objet de commentaires divers, amicaux ou non.

Une banderole commune de l’"Union Juive Française pour la Paix" et de l’"Association des Travailleurs Maghrébins de France" était suivie de celle d’ "Ecole pour toutes, contre les lois d’exclusion", puis du "Collectif judéo arabe et citoyen pour la Paix".

Près de 200 personnes s’étaient ainsi regroupées, jeunes ou plus agées, de toute origine, confession, croyance ou incroyance. Les slogans étaient repris avec dynamisme par plusieurs dizaines de jeunes filles portant le foulard et par leurs mères.

"Non à l’exclusion, oui à l’éducation".

Plusieurs jeunes filles musulmanes, exclues la veille et l’avant veille, étaient dans les rangs des manifestants, déterminées, avec chansons, instruments de musique.

On y remarquait aussi la présence du président du Conseil Régional du Culte Musulman, M. Nabaoui, de M. Latahy, aumonier musulman et du Dr. Abdallah, connu aussi sous le nom de Milcent, du Collectif 15 mars.

Parmi les autres mots d’ordre les plus populaires :

"Islamophobie, non, antisémitisme, non, non à tous les racismes"

"1re, 2me,3me génération, nous, on s’en fout, on est chez nous"

"C’est pas les blacks, c’est pas les beurs, c’est pas les juifs qui sont de trop, c’est Le Pen et ses fachos"

"N comme nazi, F comme fasciste, à bas le Front National"

et, nouveau slogan très repris :

"Nous sommes tous des juifs musulmans, des catholiques protestants".

Les manifestants dénonçaient aussi avec humour :
"Un racisme très voilé".

Les organisations traditionnelles étaient loin d’avoir fait le plein, en particulier les syndicats, sans compter l’absence annoncée et irresponsable, au moment où les profanations de cimetières se multiplient, et d’autres actes racistes, du CRIF, de la LICRA, de SOS Racisme.

Le MRAP, la Ligue des Droits de l’Homme rassemblaient le plus de monde. Présence rarissime de Force Ouvrière aux côtés des autres syndicats, sauf la CFTC. L’UNSA qui avait mis des bâtons dans les roues de "Ecole pour toutes" était tout de même présente.

Des manifestants étaient venus du Haut Rhin, de Metz, de Belfort ou Montbéliard.

Les partis de droite étaient les grands absents, malgré les déclarations récentes de M. Zeller, Président du Conseil Régional au cimetière de Brumath :

" Nous sommes tous des juifs alsaciens".

Pas au point de défiler avec les autres forces démocratiques..

Jean Claude Meyer

URL de cet article 1875
   
Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Il y a une idée sur laquelle chacun semble d’accord. « Vaincre Daesh », comme l’a exprimé le secrétaire d’Etat Tillerson. Laissez-moi poser juste une question : Pourquoi ? Il est temps pour Trump d’être Trump : extrêmement cynique et imprévisible. Il lui faut vaincre Daesh en Irak. Mais pourquoi en Syrie ? En Syrie, il devrait laisser Daesh être le cauchemar d’Assad, de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah. Exactement comme nous avons encouragé les moudjahidines à saigner la Russie en Afghanistan. »

Thomas Friedman, « In Defense of ISIS », New York Times, 14 avril 2017.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.