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les social-traîtres

Chaque jour la situation se dégrade, -corruptions-mensonges-parjures-répressions-manipulations... la social-démocratie a effectué le changement promis en se muant en social-traître. L'extrême droite n'a plus qu'à compter les points entre la droite qui se déchire et la gauche libérale qui se droitise en s'attaquant aux plus faibles, en attendant le KO total... Notre classe sociale doit passer à l'offensive et rapidement avant qu'il ne soit trop tard... avec le peuple et la classe ouvrière en porte drapeau... d'où l'unité nécessaire dans le cadre de l'urgence sociale.

La Classe sociale des travailleurs contre les social-traitres et les méthodes fascisantes.

Extradition vers l’Espagne de la basque Aurore Martin, violences policières à Notre Dame des Landes, arrestations d’italiens à la frontière, évacuation musclée des grévistes sans-papiers de Lille… le deuxième trimestre 2012 de l’ « Eurhollanderie » s’apparente de plus en plus aux années 1938-1939… notamment par les pratiques policières et intimidatrices sous les ordres et la coupe du ministre Manu (militari) Valls.

Des ouvriers de la sidérurgie lorraine qui emploient le mot « trahison », des intellectuels qui emploient le mot « fascisation », nous sommes bien loin du changement prôné lors de la campagne présidentielle après des années de déliquescence des droits fondamentaux qui ont fait l’histoire de ce pays en proie à la gouvernance mondiale du capital financier.

Aussi, si Sarkozy-klon a été battu et éliminé car nous avons tiré la chasse après 10 années nauséabondes, il n’en reste que la politique gouvernementale menée par le z’Ayrault nantais, n’a rien à envier à celle de Fillon, le looser manceau.

Ca sentait le pâté (du Mans), désormais on nous roule dans la farine du gâteau (Nantais) : ah la cuisine française, elle est tout autant gustative que politique.

Au fait puisque nous parlons du pays des rillettes : savez-vous que Martine Aubry quittera bientôt Lille, en effet, elle serait en partance vers Le Mans, elle aurait décidé, après les 35h00 de faire maintenant les 24h00… ira-t-elle ensuite à Rouen pour les 6h00 ?

Mais outre cette blague « à deux balles », nous pouvons affirmer plus sérieusement que nous avons à faire au pire de la gauche libérale : les « social-traîtres ».

Les « social-traîtres » ne sont pas une découverte puisqu’ils se sont toujours appuyés sur la classe ouvrière pour être élus, en étant rarement inquiétés (le côté pratique de l’alternance), puis se sont toujours retournés contre celles et ceux qui les ont portés au pouvoir.

La social-démocratie s’est retournée en 1914 en déclarant la guerre, en 1937 en faisant sauter le front populaire, en 1947en éjectant les communistes, en 1953 avec la Ceca, en 1956 avec la guerre d’Algérie, en 1962 contre l’indépendance des colonies, en 1968 contre le mouvement ouvrier, en 1972 pour affaiblir le PCF, en 1983 en dénationalisant, en 1998 contre les chômeurs… et en 2012 en trompant 80% du peuple… voir cette vidéo d’1mn27s :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=W3Y9VNJwJMM#t=34s

Ceci démontre que la social-démocratie a toujours été opportuniste, anti-ouvrière, et qu’elle a toujours été un appendice du capitalisme et du colonialisme blanc, un brin raciste, un brin humaniste, un brin religieux, un brin laïcard… bref totalement ambigüe et ésotérique, c’est-à -dire sans valeur ni morale. Et nous reconnaissons ici notre erreur du n°24 des Cahiers quand nous écrivions que le PS avait baissé sa culotte devant le capital, car c’est un parti du capital… nous faisons un mea-culpa d’avoir semé une illusion dans la conscience de classe.

Aussi, on pourrait nous reprocher de dire aujourd’hui ce que nous pouvions dire il y a 6 mois pour éclairer les masses populaires et l’ensemble de notre classe sociale.

-  C’est tout le problème de cette forme de démocratie bourgeoise et parlementariste à deux tours quand il faut choisir entre libéraux de gauche social-traitres, ultralibéraux de droite décomplexée et ultranationalistes fascistes et xénophobes.
-  C’est tout le problème d’un manque de pratiques politiques dans les masses sur la base matérielle de leurs revendications et de leurs problèmes de fond, c’est-à -dire sur la conscience d’appartenir à une classe qui doit, par sa nature, prendre le pouvoir pour diriger une société débarrassée du système capitaliste et des partis bourgeois.
-  C’est tout le problème de l’influence des média et des appareils politiciens (politiques et syndicaux) sur nos vies et sur nos comportements de forme …
-  C’est tout le problème de l’antagonisme entre capital et travail, entre réalité et pratique révolutionnaire, quand des pans entiers de l’industrie, des services et du commerce, partent en lambeaux en créant des millions de chômeurs et des millions de pauvres qui ne veulent qu’une chose, s’en sortir.

Tout cela vient-il du manque cruel d’un véritable parti de classe, de masses et révolutionnaire ?
La réponse est certainement oui, mais que faire quand ce parti teinté d’histoire et jalonné de combats, qui devrait incarner encore les idéaux révolutionnaires dans ce pays, avec ses bases et ses militants sincères, courent plus derrière des sièges en s’alliant avec les social-traitres ou s’étripe en interne sur des lignes politiques, plutôt que de lutter dans les masses populaires pour les faire marcher vers la cible avec un programme révolutionnaire qui met en avant une véritable opposition au libéralisme et à l’Europe capitaliste et impérialiste ?

Que faire quand beaucoup n’ose même pas exprimer un choix entre « barbarie ou communisme » pour reprendre l’expression claire et juste du Cercle Barbusse ?

Et pour être encore plus clair nous disons « dictature des travailleurs ou dictature du capital », voilà les deux côtés de la barricade et il n’y a jamais trois côtés. Alors la question devient simple et limpide « quel avenir allons-nous laisser à nos enfants et aux futures générations ? »

C’est ce « Que Faire ? » face à cette aristocratie bourgeoise républicaine, qui taraude nos esprits quand nous refusons de tomber dans le sentiment d’impuissance et le fatalisme lié à un système capitaliste de plus en plus violent dans son comportement vis-à -vis des travailleurs et des masses populaires.

-  Aujourd’hui, le système capitaliste a réussi à ce qu’on mette des voitures, des tondeuses et des brouettes… à l’abri des intempéries quand des êtres humains dorment dehors sous des cartons ou se réfugient dans des dortoirs sans intimité où règne la violence bestiale de la préhistoire. Personne ne sait régler le fond du problème, sauf à travers des communiqués à but charitable sur la forme.
-  Aujourd’hui, on licencie par milliers des salariés hautement qualifiés, ouvriers expérimentés, techniciens et cadres hautement diplômés, et on propose à leurs enfants des contrats d’avenir sans avenir professionnel dans des administrations où ils feront les sales boulots et n’auront qu’à se taire, liés par la patte à une possibilité subjective d’embauche.
-  Aujourd’hui, des salariés de 62 ans sont encore dans les usines quand leurs petits enfants sont sans travail, et des retraités ayant cotisé toute leur vie, sont dans l’obligation de reprendre un travail à temps partiel non choisi pour ne pas aller quémander aux Restos du Coeur ou au Secours Populaire, pendant que les riches s’offrent des bouteilles de champagne à 1500 euro dans les boîtes de nuit à la mode ou s’envolent vers des destinations au soleil du pacifique à 10 000 euro la semaine.
-  Aujourd’hui, on éclaire des vitrines pour contenter l’oeil des bourgeois et de leurs enfants, on illumine les monuments pour satisfaire et attirer les touristes, on chauffe des lieux inhabités, on fait jaillir l’eau des fontaines… mais pour des raisons mercantiles et de non paiements d’une facture ou d’un simple retard, l’eau, le gaz ou l’électricité sont coupés.
-  Aujourd’hui, des huissiers vautours sont envoyés par les banquiers ou leurs filiales, chez les salariés licenciés qui ne peuvent plus payer leurs échéances de crédits ou leurs loyers, quand dans le même temps, le patronat reçoit des dizaines de milliards d’aides, qu’il est exonéré par des niches fiscales et les astuces financières, et qu’il va verser près de 300 milliards d’euro de dividendes aux actionnaires pour la seule France.
-  Aujourd’hui, dans ce pays, la médecine et les soins sont attribués selon les moyens, la carte bleue et une bonne mutuelle sont devenues plus indispensables que la carte Vitale alors que la Constitution dit que « La loi détermine les principes fondamentaux :…..//…. la sécurité sociale »
-  Aujourd’hui la corruption et les passes droits sont moins réprimés que l’action syndicale alors qu’elle aussi est inscrite dans les textes constitutionnels.

« Barbarie ou communisme » : « Dictature des travailleurs ou dictature du capital », le choix n’est pas si compliqué surtout quand on est lucide sur le sort que le capital réserve pour l’avenir des futurs travailleurs qui sont nos enfants et nos petits-enfants, et même à nous-mêmes.

Les social-traitres doivent être jugés et condamnés par les masses populaires, tout comme toutes celles et ceux qui font le malheur du Peuple et qui méprisent les êtres humains. La situation sociale et sociétale est explosive, mais personne ne connaît l’heure de l’explosion. Les pompiers-pyromanes se préparent à tenter d’éteindre l’incendie avec des méthodes qui rappelleront 1948 et 1968, et en tant que militants communistes impliqués dans les masses populaires, nous devons nous y préparer, car comme dans les années pré-nazies en Allemagne, les fascistes auront pour tâche de jeter de l’essence sur le brasier… alors il faudra choisir réellement son camp : « barbarie ou liberté ! Attente arme aux pieds ou actions ! »

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