Juger qui ?
Il s’agit de Saif Al Islam, dont Wikipedia nous dit pourtant que, pendant les années 2000, « au Royaume-Uni, il est à l’époque reçu par la famille Rothschild et par le Prince Andrew ».
(Che Guevara disait qu’on ne peut pas faire confiance à l’Empire, même un tout petit peu…)
Il s’agit aussi de Al Sanoussi, dit « espion » de Kadhafi (en fait, son chef des renseignements, comme dans tout pays dit "démocratique’), longtemps détenu en Mauritanie sous l’inculpation de "falsification de document de voyage", puis extradé.
Toujours est-il que, maintenant, la Libye et son « gouvernement » estiment qu’ils peuvent juger Saif à Tripoli et il s’ensuit une dispute grandiose où la CPI est même prête à « juger Seïf al-Islam en territoire libyen » !
Plusieurs observations s’imposent donc :
- L’acharnement de la CPI et de son « procureur » Luis Moreno-Ocampo est bien étrange, si on le compare à cette fin de non recevoir concernant les plaintes des Serbes pour trafic d’organes (Rapport Marty). En effet, selon (l’Ambassade de Serbie à Paris->http://www.amb-serbie.fr/index.php?page=kosovo&lang=fr&subaction=showfull&id=1253823614&archive=&start_from=&ucat=20&] : « le TPI de La Haye nous a dit qu’il était trop tard pour une nouvelle enquête car le Tribunal cessera de fonctionner en 2010 »
- La sacro-sainte division de toute opposition, qui applique la maxime « diviser pour règner », semble, tel un boomerang, se retourner contre ses promoteurs… En effet, aux yeux de la justice Libyenne, la Cour Pénale Internationale (CPI), dans la mesure où elle leur paraît toute à la dévotion de l’OTAN et de ses armes sales, ne semble pas être, le garant de la Justice Suprême Impartiale et Mondiale… Peut-être cette "justice’ est-elle instruite, entre autres, par le « procès » infligé à Laurent Gbagbo, président renversé de Côte d’Ivoire ?
Selon la Cour Pénale Internationale (CPI), Saif Al Islam, s’il devait être jugé en Libye, y serait pendu…, mais des voix Libyennes disent que la CPI ne pense qu’à le tuer, comme son père…
Par ailleurs, les « atteintes aux droit de l’homme » commise par Saif Al Islam seraient une « non-licence pour ses chameaux » ? De quoi déménager Interpol et tout le tralala ? Aussi obscur, même pour les bonnes gens, que le déménagement coûteux pour les Anglais de Scotland Yard pour enfin extrader en Suède un individu qui y serait inculpé …pour un histoire de préservatifs, et dont aucune « victime » n’a porté plainte…
Ah ? Il ne s’agit pas de n’importe quels individus ? Ce ne seraient que des prétextes ? La " Justice " n’est pas la même pour tout le monde ?
Toujours est-il que Saif Al Islam, pour l’instant, est toujours vivant …