RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Cristina Kirchner réplique au FMI qui menace de donner un « carton rouge » à Buenos Aires

La présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner, dans son discours mardi dernier (25 septembre, NDLR) à la tribune de l’ONU, a déclaré que « la FIFA avait eu plus de succès dans l’organisation de la Coupe du Monde que le Fonds monétaire international (FMI) pour réorganiser l’économie mondiale au cours des vingt dernières années ». C’était en quelque sorte la réponse à Christine Lagarde, qui est à la tête du Fonds monétaire international (FMI) depuis que Strauss-Kahn en a été évincé à la suite d’un scandale sexuel.

Française de formation nord-américaine et directrice générale du FMI, Christine Lagarde était d’humeur ces derniers temps à redécouvrir sa langue natale. Laissant de côté l’obscure et absconse novlangue, elle s’était en effet permis d’utiliser, en parlant de l’Argentine, la métaphore du « carton rouge », sanction donnée par les arbitres pour expulser un joueur du terrain. Plus concrètement, elle menace de déclarer hors jeu Buenos Aires, considérée par beaucoup comme un modèle pour sortir de la crise en évitant les fourches caudines du FMI.

Cristina Kirchner n’a pas manqué de répliquer, indiquant que « nous ne sommes pas une équipe de football. Nous sommes une Nation souveraine. Et la crise économique n’est pas un jeu. C’est même la pire crise depuis les années 30. Quant à parler sport, il est bien évident que la mission du président de la FIFA est bien plus satisfaisante que celle des principaux dirigeants du FMI ». Elle reçut sur ces entrefaites une cascade d’applaudissements, fait suffisamment rare dans les assemblées de l’ONU pour être signalé. On ne sait pas si la présidente argentine faisait intentionnellement l’éloge de Sepp Blatter, qui jouit d’une mauvaise réputation en Amérique du sud. Il est plus probable qu’elle laissait entendre que le FMI était encore plus incompétent que la FIFA, pourtant en proie ces dernières années à toute une série de scandales.

« Pour certains, nous serions un mauvais exemple, mais il est bon de rappeler que l’Argentine a payé les actionnaires plus qu’Enron. Pour chaque tranche de 100 dollars de la dette, la multinationale en a payé un, alors que les Argentins en ont payé vingt ». Puis elle a critiqué ceux qui pensaient guérir les problèmes du monde avec les recettes qui les ont générés, pointant les pays industrialisés qui « nous traitent de protectionnistes alors que nous avons été victimes de l’ultralibéralisme qui a ravagé nos économies en jetant sur la paille des millions de nos citoyens ».

Capitaine Martin

Résistance http://www.resistance-politique.fr/article-cristina-kirchner-replique-...

URL de cet article 17846
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Un autre regard sur le 11 septembre
David Ray GRIFFIN
« En s’appuyant sur des milliers de sources, cette critique détaillée, loin de partir d’idées préconçues ou d’exprimer une opinion réactionnaire, soulève assez de questions précises et dérangeantes pour étayer une demande de nouvelle enquête plus convaincante que jamais. » - Publishers Weekly Présentation de l’auteur David Ray Griffin est professeur émérite de philosophie des religions et de théologie à la Claremont School of Theology et à la Claremont Graduate University. Il est également, co-directeur du (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

Guy DEBORD

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.