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La Mathilde nous est revenue

Bis repetita placent

Un article récent porte le titre suivant :

« Quand la grande industrie du cinéma commence à avoir des intonations révolutionnaires »

http://www.lariposte.com/quand-la-grande-industrie-du,1810.html

Est-il possible de penser plus justement (et sans avoir en point de mire l’auteure de l’article !) que les intonations révolutionnaires d’aujourd’hui finissent par ressembler aux produits de la grande industrie du cinéma, peut-être plus précisément à des films de série B ?

La seule attitude possible pour nous aujourd’hui, impérialistes plus que nous le croyons, a déjà été celle de Lénine pour la Russie avant 1917 : tout faire pour la défaite de notre système dans son affrontement aux aspirations des peuples.

Après l’écroulement, et si nous lui survivons, il sera temps de revoir les questions telles que celle de l’Europe.

Afin d’étayer le pourquoi d’une telle proposition, une réflexion sur :

La Démocratie et l’Impérialisme

Tiens ! un cheveu sur la soupe :

La première démocratie de l’histoire, la démocratie athénienne fut d’abord la forme de gouvernement d’une élite dont la richesse reposait sur la propriété privée de la terre et l’exploitation du travail des masses. Fait notable, la démocratie athénienne était impérialiste et sa richesse provenait en fin de compte essentiellement du tribut qu’elle prélevait sur ses alliés.

A ses plus belles heures cette démocratie, cet impérialisme, étaient certainement vécus par leurs bénéficiaires comme le meilleur des mondes possibles.

Ils sombrèrent lors de "la guerre du Péloponnèse", un affrontement avec l’impérialisme de Sparte, dont l’histoire a été relatée par Thucydide

Quid novi ?

Beaucoup de choses.

A un pôle, la propriété capitaliste des moyens de production et d’échanges, le monopole capitaliste sur les richesses foncières (ressources tirées du sol, de l’eau, de l’air), l’exploitation capitaliste du travail de masse, le développement des sciences et de la culture sous l’impulsion et au profit de cette exploitation.

Et toute la bulle économique, financière, politique, militaire, scientifique et culturelle, c’est-à -dire l’impérialisme (alias la démocratie) par laquelle et dans laquelle se maintient la propriété capitaliste... et réciproquement !

Les USA au centre de cette bulle, qui prélèvent tribut sur leurs alliés sous les formes les plus diverses, et les entraînent dans les aventures les plus saugrenues, vues d’ici, mais les plus dramatiques pour ceux qui les endurent.

Jusqu’à ces derniers temps tout ce beau monde a pu maintenir une espèce de clientélisme auprès de ses masses auxquelles il laissait des miettes du festin ; sans pour autant oublier les conflits monstrueusement sanglants des deux guerres inter impérialistes mondiales du XXème siècle.

A noter, au risque de perdre le fil, que l’impérialisme a bien failli périr de la Première à cause des Russes et que la Seconde a été évidemment réduite par les vainqueurs à la victoire de la démocratie sur la bestialité (réelle) engendrée par le totalitarisme de l’autre camp (Japonais et, démoniaquement, Allemand), et sur son entreprise de conquête.

A l’autre pôle les masses.

Exploitées dans les métropoles. Et surexploitées à la périphérie.

Les masses pressurées, donc le travailleur, duquel les dirigeants ont un niveau de conscience et de détermination qui varie au cours de l’histoire et selon leur situation géographique, il faut bien le constater.

Cependant ce travailleur (pas nécessairement celui d’ici !) montrera qu’il est têtu, comme les faits savent l’être, car le travailleur est aussi un fait de l’histoire.

Alors la démocratie (alias l’impérialisme), qui se survit par des réformes d’une déliquescente frivolité opérées en son sein marchera encore mieux qu’aujourd’hui à côté de ses pompes, Adidas ou autres.

Si quelques-un(e)s ne pensaient pas à peu près ainsi, en France aujourd’hui, le titre de communiste par exemple serait complètement farfelu.

Nonobstant il est vrai que le crépuscule est long à l’échelle d’une vie et pour celui qui ne veut voir que le bout de son nez...

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