RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Syrie : Riyad prêt à financer les combattants anti-Assad

L’Arabie saoudite envisage de payer les salaires des combattants de la dénommée "Armée syrienne libre" (ASL) pour encourager les défections de l’armée régulière et intensifier la pression sur Damas, rapporte samedi sur son site le journal britannique The Guardian, citant des sources anonymes.

L’Arabie saoudite a déjà évoqué cette possibilité lors des négociations avec les Etats-Unis et certains pays arabes.

Fin mars, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal a déclaré que le royaume soutenait l’idée d’armer de l’opposition syrienne, cette dernière étant incapable de "se défendre sans armes".

Plus tôt dans la semaine, le quotidien américain New York Times, se référant aux sources anonymes au sein de l’administration américaine et aux employés des services de renseignement des pays arabes, a rapporté qu’une équipe de la CIA se trouvait dans le sud de la Turquie afin d’empêcher que les armes fournies à l’opposition syrienne ne tombent entre les mains des membres d’Al-Qaïda et d’autres extrémistes.

Selon le journal, les armes destinées à l’ASL, parmi lesquelles figurent des fusils d’assaut, des lance-grenades, des munitions et des armes antichars, sont transférées en Syrie à travers la frontière turque avec l’aide des Frères musulmans syriens. Les livraisons sont payées par la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est en proie à une vague de contestation du régime du président Bachar el-Assad. Selon les Nations unies, les affrontements ont déjà fait plus de 12.000 morts parmi les civils et les militaires. Un cessez-le-feu a été décrété dans le pays en avril dernier, en vertu du plan de paix formulé par l’émissaire spécial de l’Onu et de la Ligue arabe Kofi Annan. Toutefois, les parties en conflit font régulièrement état de nouveaux affrontements et victimes.

Source : RIANOVOSTI

URL de cet article 17062
   
La gauche radicale et ses tabous
Aurélien BERNIER
Le constat est douloureux, mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, le Front national réussit bien mieux que le Front de gauche à capter le mécontentement populaire. Comme dans la plupart des pays d’Europe, la crise du capitalisme profite moins à la gauche « radicale » qu’à une mouvance nationaliste favorable au capitalisme ! Tel est le paradoxe analysé dans ce livre. Paralysé par la peur de dire « la même chose que Le Pen », le Front (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Si les Etats-Unis voyaient ce que les Etats-Unis font aux Etats-Unis, les Etats-Unis envahiraient les Etats-Unis pour libérer les Etats-Unis de la tyrannie des Etats-Unis"

Vignolo

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.