Chaque classe sociale a ses propres intérêts à défendre, son propre point de vue et sa propre praxis à propos de la question nationale.
L’Acte de l’Amérique du Nord Britannique, qui tient lieu de constitution canadienne depuis 1867, a scellé l’alliance de la bourgeoisie canadienne d’origine britannique et de la bourgeoisie canadienne d’origine française et elle a mis un terme à l’oppression nationale de la nation québécoise.
Dès lors, les tâches nationales démocratiques bourgeoises ont été satisfaites au Canada et au Québec et la bourgeoise québécoise a obtenu le droit à l’autodétermination jusqu’à et y compris la sécession. Le fait qu’elle ait attendu plus d’un siècle avant de s’en pérvaloir par référendum n’invalide nullement ce jugement.
La classe ouvrière et une majorité du peuple québécois n’ont pas été contaminés par la propagande nationaliste et ils refusent de s’engager derrière la moyenne bourgeoise d’affaires et la petite-bourgeoisie cléricale et bureaucratique sur les sentiers du chauvinisme national. C’est ce qui explique les défaites répétées de l’option souverainiste.
En cette période de graves crises économiques, sociales, politiques et militaires inter-impérialistes mondiales, les revendications d’arrières garde de la bourgeoise nationaliste n’intéressent plus ni le prolétariat, ni la jeunesse, ni la majorité du peuple québécois, ni la grande bourgeoisie monopoliste canadiene comprenant sa section québécoise francophone.
C’est la raison de la fragmentation et de la débandade présente du mouvement nationaliste.
Référence : http://www.palestine-solidarite.org/invitation_lecture.htm#11
Volume à couverture cartonnée couleur : 21 cm X 18 cm. 92 pages.
ISBN : 978-2-9813297-0-7
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